Pays réel, France éternelle, dictature « du moment » et dictature réelle: attention aux pièges sémantiques.

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Suite à la révolte d’une grande partie des Français, incarnée entre autres par les gilets jaunes, et afin de comprendre l’essence même de la manipulation de ces personnes par le système, il apparaît indispensable de définir les charges sémantiques qui se cachent derrière ces quatre expressions souvent utilisées d’une façon désordonnée et erronée par les différents protagonistes: la France éternelle, le pays réel, la dictature contingente « du moment » et la dictature historique « réelle ».

La première erreur est de confondre la France éternelle avec le pays réel. S’il est vrai qu’avant (et même pendant) la Révolution Française le pays réel pouvait presque être « éthiquement » associé avec les idéaux chrétiens de cette France éternelle bâtie par les rois et l’Église, plus de deux cents ans après et suite au lavage de cerveau généralisé issu de la fausse historiographie anticatholique, le pays réel non seulement ne correspond plus à cette France éternelle mais, et quand bien même inconsciemment, adhère en réalité aux idéaux de la république maçonnique qu’il croit cependant combattre.

Ainsi, et cela apparaît clairement au grès des interviews des uns et des autres, si les gilets jaunes and Co (qui représentent en effet le pays réel actuel) veulent faire sauter le gouvernement, cela est avant tout non pas pour mettre un terme à la culture de mort (assassinat des enfants à naître et mariage « contre Dieu et nature ») mais pour des raisons financières ou bien tout simplement pour des raisons d’antipathie (bien compréhensibles) qu’ils éprouvent face à l’arrogance du pouvoir en place. Nous voyons ainsi que, pour noble que puissent être leurs motivations, elles n’en demeurent pas moins à mille lieux de la défense des valeurs de la France éternelle.

La deuxième erreur est de confondre la dictature « du moment » (incarnée au cours des décennies par les pions parfaitement interchangeables du pouvoir : Macron, Hollande, Sarko etc…) avec la dictature historique et « réelle », qui elle, est issue du coup d’état jacobin et dont le but, inscrit dans son acte de naissance maçonnique, est l’éradication des nations chrétiennes et l’imposition d’une culture du déni de réel (entre autres, théorie du genre destruction de la famille etc.).

Considérant que la dictature « contingente et actuelle » n’est qu’un sous-ensemble de la dictature réelle, il en découle que sans le savoir, les « rebelles » (même quand ils sont honnêtes) qui veulent renverser la dictature « du moment » (simple et énième conséquence du coup d’état jacobin) mais laisser en place la dictature historique réelle (qui reste par son illégitimité de naissance la vraie cause du mal et le seul vrai pouvoir maçonnique) nourrissent, en se trompant essentiellement d’objectif, le système qu’ils croient combattre.

Vouloir lutter contre la dictature « essentielle » en remplaçant les pions qu’elle a elle-même installés, par d’autres pions également installés par elle, c’est un peu comme si pour abattre un mauvais arbre, au lieu de le déraciner, on se contentait d’en arracher ses fruits pourris.

Car, ne nous leurrons pas, les personnes qui nous gouvernent, fussent-elles scélérates, ne sont en dernière analyse rien d’autre que de simples et dociles marionnettes, que de simples fusibles que la dictature historique réelle maçonnique, n’hésite pas de temps en temps, à sacrifier sur l’autel de sa propre pérennité. Aussi étrange que cela puissent paraître, et comme la soumission de Marine Le Pen et clique aux lobbys du politiquement correct afin d’avoir une chance d’accéder au pouvoir, vient récemment de le prouver, nos dirigeants (y compris Macron) n’ont, face à la pieuvre féministo-maçonnique-LGBT planétaire (fruit du coup d’état jacobin), guère plus de pouvoir que le simple citoyen. Ils n’ont au fond, par rapport à nous, que le triste privilège de devoir, certes par arrivisme, se soumettre en premier…

Tout changement, à moins de n’être qu’un énième et pitoyable coup d’épée dans l’eau qui, in fine, renforce le système, doit viser à renverser la république maçonnique illégitime (qui est la seule vraie dictature réelle) et non pas ses pions interchangeables qui sont ses propres soupapes de sécurité. Il n’y a pas de système Macron; Monsieur Macron est lui-même un pantin dans le système global maçonnique.

Il me semble que cela est essentiel à comprendre.

Jean-Pierre Aussant

A propos Jean-Pierre Aussant

Auteur des essais "le complot inconscient" (génocide participatif du sexe masculin), "l'instrumentalisation du corona" (objectifs civilisationnels et anthropologiques à long terme) et de "vomis thérapeutiques". Jean-Pierre Aussant publie en outre dans diverses revues en France et en Allemagne.

Un Commentaire

  1. Soyons bien clairs.
    Oui, il y a eu sans doute en partie un lavage de cerveau, mais au contraire de l’auteur je dirai que c’est salutaire, car un tas de croyances bizarres ont ainsi été mises en perspective : cela permet d’en retirer ce qui peut être positif, et d’en écarter les côtés peu souhaitables. Ayant pris du recul de façon tout-à-fait individuelle et raisonnée, c’est ce que j’en retire.
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    Pour la franc-maçonnerie, il faut tout-à-fait différencier l’opérative, et la spéculative. L’opérative continue de façon discrète avec les compagnons du tour de France., quant à l’autre là encore il faut différencier les grades mineurs, de la haute hiérarchie, tout aussi horrible que les autres hiérarchies : souvent d’ailleurs on y rencontre les mêmes personnes.

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