Il y a quelques temps (début 2009), j’étais tombée sur un projet d’iles artificielles, du doux nom de « Lilypad » (nénuphar).
J’ai aimé ce concept d’autonomie, l’écologie est mise bien sur, en évidence, tout est recyclé.
Faire vivre 50.000 personnes au gré des courants marins, quand les océans auront atteint des niveaux records, quand il ne sera plus possible de cultiver une parcelle de terre, quand……..mais au fait, combien de ces iles faudra t-il pour sauver « X » milliards d’individus??? Combien ça va coûter?? Vont elles être construites?? (ça rassure de savoir que nos têtes pensantes, s’occupent de nous hein!!?? car si je pense de manière cohérente, je me demande vu les coûts de ce genre d’études, qui en a fait la commande????
Je vous ai présenté, la nouvelle arche de Noé, ressemblant à un « nautile », donc je ne pouvais décemment pas, ne pas vous présent les « Lilypad ».
Vivre sur l’eau au gré des courants sera peut-être envisageable vers 2100, grâce au projet architectural de Vincent Callebaut. Cette sorte de nénuphar urbanisé, appelé Lilypad, a été pensé pour répondre à la montée des eaux et recueillir les réfugiés climatiques. Pour dessiner la forme de cette cité, l’architecte s’est inspiré d’une plante de la famille des nymphes. Lylipad serait autonome en énergie et pourrait accueillir 50 000 personnes.
De forme rondes, les îles Lilypad pourraient être construites dans les archipels menacés par le réchauffement climatiques, comme les Maldives, mais aussi dans la baie de Monaco. Génie visionnaire ou délire d’architecte ? © Vincent Callebaut Architectures
Chaque île serait une écopolis amphibie, une ville flottante installée sur une structure posée sur l’eau. La cité respecterait l’environnement et serait auto-suffisante car elle produirait elle-même son énergie. © Vincent Callebaut Architectures
Le projet Lilypad prévoit d’utiliser l’énergie osmotique. Cela revient à séparer l’eau douce de l’eau salée, ce qui crée une pression, réutilisée au moyen d’une turbine et transformée en énergie. Une énergie renouvelable quasiment infinie. © Vincent Callebaut Architectures
Lilypad émettrait zéro émission de carbone car chaque île possèderait toutes les énergies renouvelables : solaire, thermique, photovoltaïque, éoliennes, hydraulique, marémotrice, biomasse. Le total d’énergie produite serait supérieur à la consommation de la cité. © Vincent Callebaut Architectures
Les îles se ressembleront par leur forme ronde. Les trois « montagnes » qui les composeront accueilleront des logements, des bureaux et des espaces de loisirs. Ou alors des fermes agricoles et des activités liées à l’aquaculture. © Vincent Callebaut Architectures
Les murs des bâtiments seraient faits de fibres de polyester recouvertes d’une couche de dioxyde de titane. Cette enveloppe, qui réagirait aux rayons ultraviolets, absorberait naturellement la pollution atmosphérique par effet photocatalytique. © Vincent Callebaut Architectures
Cette vue futuriste de la baie de Monte Carlo, à Monaco, pourrait devenir une réalité. Même si les projets d’agrandissement de la Principauté, sur la mer, ont été arrêtés, le projet Lilypad pourrait très bien les remplacer. © Vincent Callebaut Architectures
Recyclage des déchets, production d’énergie renouvelables, traitement de la pollution, production agricole… Les îles de Lilypad œuvreraient pour le développement durable. Un projet que Jules Verne aurait sûrement voulu inventer. © Vincent Callebaut Architectures
Vincent Callebaut s’est inspiré d’une feuille de nénuphar de la Victoria Regia d’Amazonie, grossie 250 fois. L’architecture possède une structure en branches : chacun des bâtiments étant relié au centre qui peut être soit un lagon pour purifier l’eau, soit une piscine à ciel ouvert. © Vincent Callebaut Architectures
http://www.linternaute.com/savoir/grand-chantier/photo/lilypad-des-iles-artificielles-pour-les-refugies-des-mers/lilypad-les-premieres-iles-pour-les-refugies-du-climat.shtml
voir le projet sur le site de l’auteur (en anglais)