BCE : l’opération « Grand Reset » est lancée !

Conclusion de l’article : C’est tellement énorme que personne n’arrive à le concevoir, tout comme personne n’aurait pu imaginer le 3 novembre 2019 qu’il faudrait un an plus tard une attestation dérogatoire pour aller chercher une baguette de pain ou une boîte de Doliprane, ou promener son chien dans un périmètre d’un kilomètre autour de chez soi. Non, personne ne l’aurait imaginé, mais c’est bel et bien ce qui est arrivé grâce à l’effet de sidération associé au chantage à la peur. Voilà qui illustre à merveille le principe qu’un complot n’est jamais mieux protégé que par l’incrédulité de ceux qui en sont les victimes. Partagez ! Volti

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Par Philippe Béchade pour La-bourse-au-quotidien

Pour illustration/123.RF

L’avènement programmé d’un euro numérique pourrait bien marquer le coup d’envoi d’un gigantesque coup de pied dans la fourmilière donné par la BCE, estime Philippe Béchade.

Christine Lagarde a annoncé ce dimanche le lancement d’une enquête d’opinion concernant l’émission d’un euro numérique qui serait géré par une blockchain. Ainsi la présidente de la BCE aura-t-elle décidé de ne pas attendre les déconfinements envisagés pour début 2021 (à cet égard, la Chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part évoqué hier un maintien des mesures sanitaires exceptionnelles en vigueur outre-Rhin jusqu’à la mi-mars) pour lever le voile sur les projets de transformation du système financier de l’institution.

« Alors que les Européens se tournent de plus en plus vers le numérique dans la manière dont ils dépensent, économisent et investissent, nous devons être prêts à émettre un euro numérique, si nécessaire. Je souhaite également connaître votre point de vue à ce sujet », a déclaré l’ancienne patronne du FMI. Et de spécifier : « Nous venons de lancer une consultation publique afin que les consommateurs et les Européens puissent réellement exprimer leur préférence, et nous dire s’ils seraient heureux d’utiliser un euro numérique de la même manière qu’ils utilisent une pièce en euros ou un billet en euros, sachant que c’est la monnaie de la banque centrale qui est disponible et sur laquelle ils peuvent compter. »

Sauf que la décision est en réalité déjà entérinée, et que tout l’enjeu des prochains mois consistera à rendre la transition vers l’usage d’un euro numérique acceptable, sinon désirable. Les médias auront ici un rôle à jouer en se voyant confier la lourde tâche d’une évangélisation des populations. Et en cas de rejet du grand public, ce sera, à n’en pas douter, le chantage à la peur de l’effondrement d’un système qui est effectivement condamné depuis 2008.

De son côté, le monde de la finance sait que ce projet est à l’étude au plus haut niveau depuis des mois, probablement depuis bientôt un an et la désignation d’un « Monsieur Crypto », en l’occurrence Benoît Cœuré, à la tête de la BRI (Banque des règlements internationaux), la banque centrale des banquiers centraux.

Alors que le lancement de la monnaie numérique « grand public » ferait aussi de la BCE une banque de détail (CBDC), l’euro « 2.0 » ne serait plus seulement une monnaie destinée à être utilisée entre les banques – ce qui constituerait un profond changement dans le fonctionnement de la finance depuis la fin des années 1990 -, mais par l’ensemble des particuliers et entreprises.

Dit plus explicitement, c’est la banque centrale qui prendrait (ou plutôt prendra) le contrôle de l’inscription numérique de l’épargne des citoyens et qui gérera(it) les transactions du quotidien. Dès lors, peu importe, fondamentalement, que le support soit une blockchain ou une évolution d’un système « peer to peer » actuel.

Une (r)évolution qui soulève des questions de fond

Cette évolution majeure soulève par ailleurs de sérieuses questions : comment nos dépenses resteront-elles de l’ordre du privé ? Qui peut le garantir ? Qui supervisera le crédit ? Qui pourra prêter à qui ? Qui remboursera quoi, à quel prix et sous quel délai ?

La BCE n’est cependant pas seule dans la boucle : Benoit Cœuré, le responsable du pôle d’innovation à la BRI et pourtant « cryptosceptique », a confirmé dans un récent article paru dans CoinDesk que les discussions internes sont désormais très avancées en vue de la mise en œuvre d’une “CBDC de détail” (monnaie numérique de détail) qui marginaliserait encore plus la monnaie fiduciaire, c’est-à-dire la monnaie matérielle sous la forme que l’humanité utilise depuis trois millénaires (billets, pièces, titres de créance etc.).

Sous prétexte de commodité, de « sécurité » des transactions (plus de piratage des cartes de crédit), le citoyen renoncera à détenir de l’argent sur son compte (certes, ce n’est plus depuis longtemps qu’une simple inscription numérique, mais elle reste transférable d’un établissement à un autre). Surtout, il n’aura plus la possibilité de convertir ses avoirs en cash en tirant des billets dans des distributeurs qui se font déjà de plus en plus rares.

L’argument massue est que, ce faisant, toutes les transactions seront dématérialisées, dans une recherche de simplicité et de rapidité, et la question de l’argent occulte ou sale s’en trouvera résolue. Plus de cash donc, et par extension plus de travail au noir, plus de trafics, ni de corruption.

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Source La-Bourse-Au-Quotidien

6 Commentaires

  1. « Plus de cash donc, et par extension plus de travail au noir, plus de trafics, ni de corruption. ?  »
    Je suppose que si c’est vrai, les politiciens exigerons de décupler leurs émoluments ! lol https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

    • les traffics et corruption auront toujours et surtout la corruptions. Par contre pour monsieur madamme tout le monde c’est directe les chaines et le boulets plus rien ne passera à travers … vide greniers le boncoin le p’tit billet de mamie tout sera considéré comme un revenu.
      Il faut coupler que la france empreinte grace à sa capacité de lever l’impots … les petits continueront de payer pendant que les autres via les banques (entièrement complice de l’évasion fiscale) continueront d’en payer de moins en moin

      • Pour les échanges entre particuliers type boncoin ou vide grenier, il restera tout de même la monnaie libre. D’ailleurs ça marche aussi pour la bouffe, les fringues, les soins, la livraison, l’entraide, …) 🙂

        En plus c’est totalement en dehors du système monétaire appartenant aux banksters …

        M.G.

  2. (vidéo ici : https://youtu.be/U0lEl6IcTtw)
    Christine Lagarde avait tout annoncé en 2014 dans sa conférence au National Press Club.

    Conférence ahurissante, amorcée par une leçon de numérologie sur la bienfaisante magie du nombre 7 et le constat que 7 ans après 2014 vient l’an 2021 ou nous retrouvons Christine Lagarde à la tête d’un des principaux acteurs du Grand Reset.
    Mais non, il n’y a pas complot : juste une simple opération bancaire à l’échelle mondiale, pour libérer l’humanité du pire virus qui soit : la petite monnaie.

  3. Je ne suis pas sûre que la plupart des gens se rendent compte des effets de la suppression du cash. Le travail au noir est parfois la bête noire de gens dits bien intentionnés, voire honnêtes, si tant est qu’il y en ait. Mais un retraité peut arrondir ses fins de mois en gardant une personne âgée, un copain peut faire un petit boulot et on lui glisse un billet parce que sa vie est compliquée, un SDF a besoin d’une pièce, un gamin de son argent de poche…
    La pharmacienne qui m’apporte un médicament devrait avoir son terminal dans la voiture ? Là, ce n’est pas du noir, mais la payer en espèces, c’est quand même bien pratique…
    Très nombreux exemples… Mais ceux qui se foutent complètement de nous et ne voient que leurs intérêts de contrôle mèneront leurs plans diaboliques jusqu’au bout, ne nous laissant plus aucune marge de manœuvre. Nous laissons faire ? Nous continuons de payer par carte bancaire, voire même avec le téléphone ? Tant pis… https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif

  4. Plus de monnaie fiduciaire et « tatouage numérique « in corpore »  » …

    Vous allez regretter le bon temps où on se disait mouton …
    fin du confinement prévu fin janvier ? jusqu’en … ?
    vaccination tatouage numérique à partir de mars-avril ?

    C’est de l’humour !

    https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wacko.gif

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