C’est une évidence, autant de partis politiques sont sources de divisions, d’affrontements idéologiques et de clivage. On voit de quelle manière sournoise, certains de ces partis, essayent de noyauter les Gilets Jaunes mais, la majorité refuse de se laisser manipuler, ce serait la fin de ce mouvement qui mise avant tout, sur l’unité et la solidarité vers un but commun, au delà des partis. Partagez ! Volti
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Auteur Joseph pour Nouveau-Monde
Pour des élites qui souhaitent pouvoir toujours mieux contrôler les masses populaires, le meilleur système est celui qui donne à ces masses l’illusion de la liberté, mais offre en fait la contrainte. Celui-ci a pour nom « Démocratie » qui en théorie signifie une forme de gouvernement assumée par le peuple lui-même, et donc implique que le peuple soit souverain. Dans la pratique, l’existence des partis politiques au centre d’un processus électoral représente le principal obstacle à la souveraineté des peuples.
Dans toutes les démocraties modernes, pour avoir des chances raisonnables de se faire élire, un individu doit appartenir à un parti politique ou au moins avoir été propulsé par son biais à un moment de sa carrière politique. Se faire connaître, par le biais des médias institutionnalisés et dominants, surtout télévisuels, coûte cher et même très cher. Et seuls les membres de l’élite et les partis politiques ont les moyens de se payer les frais d’une campagne en vue d’une élection. Le commun des mortels en est automatiquement écarté, du moins pour les principaux enjeux (présidentiels et parlementaires), car il est parfois possible pour monsieur ou madame Lambda de se faire élire maire dans un petit village sans en être un « notable », un des plus riches habitants.
L’existence des partis politiques permet aussi de plus facilement contrôler les opinions, les courants idéologiques et les idées, pour ne retenir que les politiquement corrects, ceux qui ne risquent pas de changer fondamentalement le Système. Les candidats au sein d’un parti se doivent en principe d’en respecter la « ligne » et d’en dévier le moins possible. Autrement, ils sont rapidement rappelés à l’ordre ou carrément exclus, selon la gravité de la déviance.
Les partis eux-mêmes sont à leur tour contrôlés par ceux qui les financent ou par ceux qui les ont créés. Dans un cas comme dans l’autre, il est donc rare que ce contrôle soit exercé par les gens de peuple, mais beaucoup plus fréquent qu’il soit en définitive la prérogative de membres de l’élite. L’existence des partis politiques représente donc le double avantage d’écarter les masses populaires des niveaux décisionnels et de les obliger à s’aligner sur les courants d’idées, idéologies et opinions voulus par la caste dirigeante.
Source Nouveau-Monde
Voir aussi :
Extrait de:
NOTE SUR LA SUPPRESSION GÉNÉRALE DES PARTIS POLITIQUES Simone Weil
l
1940, Écrits de Londres, p. 126 et s.
…/… »Quant au troisième caractère des partis, à savoir qu’ils sont des machines à fabriquer de la passion collective, il est si visible qu’il n’a pas à être établi. La passion collective est l’unique énergie dont disposent les partis pour la propagande extérieure et pour la pression exercée sur l’âme de chaque membre.
On avoue que l’esprit de parti aveugle, rend sourd à la justice, pousse même d’honnêtes gens à l’acharnement le plus cruel contre des innocents. On l’avoue, mais on ne pense pas à supprimer les organismes qui fabriquent un tel esprit.
Cependant on interdit les stupéfiants.
Il y a quand même des gens adonnés aux stupéfiants.
Mais il y en aurait davantage si l’Etat organisait la vente de l’opium et de la cocaïne dans tous les bureaux de tabac, avec affiches de publicité pour encourager les consommateurs.
La conclusion, c’est que l’institution des partis semble bien constituer du mal à peu près sans mélange. Ils sont mauvais dans leur principe, et pratiquement leurs effets sont mauvais.
La suppression des partis serait du bien presque pur. Elle est éminemment légitime en principe et ne paraît susceptible pratiquement que de bons effets.
Les candidats diront aux électeurs, non pas : » J’ai telle étiquette » – ce qui pratiquement n’apprend rigoureusement rien au public sur leur attitude concrète concernant les problèmes concrets – mais : » Je pense telle, telle et telle chose à l’égard de tel, tel, tel grand problème. »
Les élus s’associeront et se dissocieront selon le jeu naturel et mouvant des affinités. Je peux très bien être en accord avec M. A. sur la colonisation et en désaccord avec lui sur la propriété paysanne; et inversement pour M. B. Si on parle de colonisation, j’irai, avant la séance, causer un peu avec M. A.; si on parle de propriété paysanne, avec M. B. » …/…
http://lrsfr.free.fr/suppression_partis.html
Les partis ne servent qu’à diviser en permanence sur la base du vide avec de fausses oppositions complètement stupides, digne du plus mauvais marketing!
Il faut les supprimer et même les interdire, d’autant qu’ils sont eux mêmes une partie du système en jouant le jeu « démocratique » officiel. Une petite exception pour l’UPR sur le plan moral bien qu’il devra aussi être supprimé au cas ou cette philosophie venait à remporter la manche!
T’as raison.
Le parti unique, c’est tellement mieux.