Une usine produisant de l’uranium enrichit qui s’arrête, on a « presque » de quoi se réjouir, donc pour cette info, on utilise un petit , malheureusement c’est pour ensuite construire encore mieux, voire pire suivant de quel angle on prend l’info, et là on accumule les 👿 👿 👿 . « Faire encore mieux » qu’ils disent… Déjà que les tests sur les centrales sont « du flan » pour reprendre les propos du réseau sortir du nucléaire, alors une telle news, limite ça donne envie de déprimer!
Une image qu’on ne voit jamais : l’intérieur d’Eurodif. Soit 190 000 m², 1 400 étages de “tuyaux” et 130 000 tonnes d’acier. Copyright ArevaEurodif est une usine colossale, la seule en France à produire de l’uranium enrichi, une étape essentielle pour fabriquer le combustible brûlé dans les centrales nucléaires du monde entier. Cette filiale d’Areva, qui tourne sans interruption, sept jours sur sept et vingt-quatre heures sur vingt-quatre depuis 1979, va être stoppée à l’automne 2012.
Vieillissante, elle sera remplacée par une technologie plus moderne, au sein des usines Georges-Besse II construites au nord et au sud du site du Tricastin.
Mais on n’arrête pas un tel mastodonte comme on éteint la lumière. Il faudra environ cinq mois pour stopper les machines, progressivement. Son arrêt définitif est prévu en octobre 2012.
Récupérer les résidus d’uranium…
Avant la très longue étape du démantèlement de l’usine (dix à quinze ans, a priori), une première opération baptisée “Prisme” (2012-2015) va permettre de “nettoyer” la machine, en injectant un produit chimique (le trifluorure de chlore) qui va « décrocher les résidus d’uranium » fixés avec le temps sur les parois des barrières à l’intérieur desquelles circulait l’uranium.
Deux objectifs. D’abord, « nous estimons pouvoir récupérer 300 tonnes d’uranium que nous réutiliserons ensuite », indique le directeur d’Areva Tricastin, Frédéric De Agostini.
…Et baisser le niveau de radioactivité
Ensuite, cette action doit permettre de « baisser le niveau de radioactivité » des 130 000 tonnes d’acier. Areva souhaite ainsi passer sous le seuil des 100 becquerels par gramme afin que, lors du démantèlement dès 2016, les déchets soient classés “très faible activité” avant d’être enfouis sur le site de l’Andra.
Ce chantier de taille a un prix… qui augmente. Le leader du nucléaire avait jusqu’à présent prévu d’investir dans le démantèlement d’Eurodif 600 millions d’euros (M€). La direction a indiqué hier que ce montant venait d’être réévalué à 725 M€. Des syndicats, eux, parlent en milliards…
Une visite aujourd’hui
Hasard du calendrier ? Le ministre de l’Énergie Eric Besson et le nouveau président du directoire d’Areva, Luc Oursel, se rendent cet après-midi sur le site du Tricastin pour visiter la toute récente usine Georges-Besse II. M. Besson n’avait pu être présent lors de l’inauguration par l’ex-présidente du directoire d’Areva, Anne Lauvergeon, en décembre 2010. Ce sera la première visite médiatisée de M. Oursel.
Neuf mois plus tard…
Lors de sa dernière visite sur le site du Tricastin, le ministre de l’Énergie Eric Besson avait proposé aux représentants de tous les syndicats de se réunir « une fois par trimestre dès janvier 2011 » (DL du 27 novembre 2010) pour évoquer l’actualité de la plateforme. Neuf mois après cette déclaration, c’est la première fois qu’il revient…
Verbatim
Hier, Frédéric De Agostini a eu cette phrase qui risque d’en faire bondir plus d’un, à propos des déchets de l’industrie nucléaire qu’il dit « extrêmement peu radioactifs » après l’opération de “rinçage” présentée ci-dessus : « La loi impose de les stocker à l’Andra. Personnellement, ce qui me paraît un peu étrange, c’est d’aller enfouir 130 000 tonnes de ferrailles dans un trou [N.D.L.R., c’est la quantité d’acier qui sera démantelée sur Eurodif]. Ne pourrait-on pas les réutiliser, comme fer à béton par exemple ? »
Source: ledauphine.com
« Son arrêt définitif est prévu en octobre 2012 » …
Il y a se rapport très intéressant
En page 166 on a six programmes de comparaison par pays
1. Belgique
2. Finlande
3. France
4. Allemagne
5. Suède
6. Suisse
http://www.ieer.org/reports/bure/IEER-Bure-Final-2011-04-20-french.pdf