Reculer le prélèvement à la source, serait donc une manœuvre pour Macron, pour bien mettre en évidence, le gain de la baisse des cotisations salariales, pilier de son programme. Pour mettre en place le dit prélèvement, l’état a déboursé 160 millions d’euros pour le système informatique. Il semble que la planche soit savonnée….
Christian Eckert et Michel Sapin, piliers de Bercy et architectes du prélèvement à la source.
Alors qu’Emmanuel Macron compte repousser l’application du prélèvement à la source, le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert a publié in extremis deux décrets qui officialisent la mise en œuvre du système en janvier. Un casse-tête pour revenir dessus.
Un discret bras de fer s’est engagé entre Emmanuel Macron et l’actuel gouvernement. Ce dernier a publié mercredi au Journal officiel (le dernier du quinquennat) deux décrets entérinant la mise en place du prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu en janvier 2018. Une épine dans le pied du nouveau président qui a plusieurs fois déclaré qu’il comptait repousser son application et laisser ainsi le temps à l’expérimentation.
Mais patatras : le secrétaire d’État au Budget Christian Eckert précise les modalités et notamment quelles informations les entreprises devront envoyer à l’administration, et sous quelle forme. Avec une date précise : “Le texte entre en vigueur le 1er janvier 2018”, est-il inscrit noir sur blanc. Cela va contraindre Emmanuel Macron à légiférer s’il veut à tout prix repousser d’un an le prélèvement à la source.
Ne pas masquer la baisse des cotisations
Mais pourquoi voudrait-il faire ça ? Christian Eckert a bien une idée et l’a fait savoir le 5 mai sur son blog. Selon lui, son ancien collègue du gouvernement a quelques visées électoralistes : en effet, si les contribuables passent en janvier au prélèvement à la source de leurs impôts, ils ne se rendront pas compte du gain offert par la baisse des cotisations salariales prévue par Emmanuel Macron. L’effet sera psychologiquement nul alors que cette mesure est l’un des piliers de son programme présidentiel en matière de pouvoir d’achat.
“Dans le cas où Emmanuel Macron souhaiterait absolument reporter la mise en place du prélèvement à la source, il devra modifier la loi ou l’abroger”, explique Frédéric Thienpont, juriste fiscaliste chez GMBA Baker Tilly, un cabinet d’expertise comptable. Si cette hypothèse est retenue, il faudra alors un nouveau vote au Parlement. Or, Emmanuel Macron a exclu de faire voter un projet de loi de finances rectificative, préférant concentrer l’ensemble des dispositions fiscales à l’automne lors du projet de budget pour 2018.
Source CAPITAL
Autre raison, et non des moindres, pour le banquier* Macron !
Si l’argent manque au moment de l’échéance du paiement, ben, il vous faudra l’emprunter !
Tout bénéfice pour les banques évidement !
( *Pourquoi l’ appeler « Président » vu qu’il ne représente pas les Français mais les banquiers ? )
La vraie mission impossible de Macron commence : concilier les intérêts opposés partout sans explosion sociale entre inconciliables partout arcboutés sur leurs situations et avantages, même comme moi !!
S’il réussit mieux que ses prédécesseurs, il faudra l’admirer pour avoir réussi l’impossible !