Palantir est une société, qui gère les informations, via le big-data. Elle n’est pas la seule, sa particularité, elle s’implante au sein de la DGSI, direction générale de la Sécurité intérieure qui est le service de renseignement du ministère de l’intérieur!! Vous voyez le lézard? La trahison continue! Merci à Reflets-Info, toujours bien renseigné..
Il y a un an, Reflets mettait en garde contre les tentatives appuyées d’une pénétration sur le marché Français de la société Palantir. Cette société spécialisée dans le traitement du Big Data qui aime se raccrocher à des feeds d’information publics bénéficiait, comme nous l’expliquions, de nombreux soutiens de personnalités françaises bien placées. Notre article nous avait valu toutes sortes de quolibets. Aujourd’hui, ce sera le tour de la Lettre A qui annonce que Palantir s’implante au sein de la DGSI :
« Les rendez-vous se succèdent à Levallois Perret, le siège de la DGSI, entre les responsables de sa direction technique (DT) et les commerciaux du géant américain du traitement de données appliqué au renseignement, Palantir. La société dirigée par Alex Karp formerait même déjà les premiers analystes du service à ses outils, en vue de devenir son prestataire privilégié. »
Les liens entre Palantir et la NSA sont de notoriété publique, notamment au travers de In-Q-Tel et de ses contrats variés avec toute sorte d’agences gouvernementales américaines. Fournir des informations aussi sensibles que celles détenues par la DGSI à une telle société dans un monde post-Snowden est une démarche qui laisse pantois.
Au delà c’est toute la démarche reposant sur le prédictif à base d’algorithmes qui est posée. Un monde panoptique où le surveillant est une machine devrait inquiéter un tout petit peu.
Quand ça va péter, ça va faire mal!
Wouaou ! Je reste pantoise…Tout cela avance à grands pas vers 1984 ! Peut-on dire que c’est inquiétant ?
Réagir ? Il est grand temps. Plus on attend, plus le mur en face de nous se renforce et il va falloir être drôlement costauds pour le faire sauter. Car ce n’est pas celui de Berlin. Ce mur-là est insidieux, invisible, (même les RFID le sont !), vicieux. Oui, il est temps que ça pète !!
Pour ne pas se faire piéger comme un rat par le système il faut avoir le courage de contourner les cages dorées que celui-ci dissémine sur notre passage …
M.G.