Permaculture, comment être beaucoup plus autonome ? Conf. à Chambéry par Sylvain et Mathilde..

Une conférence et une rencontre proposées par Sylvain et Mathilde. Le programme rencontre est alléchant, pour ceux en quête d’un peu de vrai et d’authentique. Lisez bien le programme, pour gratuit qu’il soit, c’est un moment de partage en commun, aussi, tout le monde participe à la fête en apportant sa contribution. Volti

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Conférence du 12 Juillet 2019

Programme du mois d’août 2019

Semaine de permaculture dans les Belledonnes du 3 au 10 août 2019

Comme les étés précédents, voici une proposition d’une semaine partagée pour « permaculturer » ensemble dans le massif de Belledonne en Savoie : vie collective en osmose avec la nature, partage de savoirs, ateliers divers et variés, rigolades, belles soirées au coin du feu…

Ces semaines peuvent constituer un enchantement total et un enrichissement complet : physique, humain et spirituel si les conditions d’accueil sont bien comprises. Là-haut, sur la colline, c’est un peu pour les « Clandestins » comme dans la chanson de David Sire : https://youtu.be/hRDbYbmF7_Q

Car les conditions, bien qu’estivales, et dans un cadre merveilleux, restent « sauvages » : pas de logements en dur (campement), toilettes sèches, gestion de l’eau, cueillettes, vie en forêt, douche solaire, bains à la rivière ou au bassin (mais c’est l’été).

Alors qui veut faire des bouquets de fleurs sauvages ? Fendre du bois ? Larver dans un hamac avec un bon bouquin ? Cuisiner des patates sautées au thym et aux orties (ou des blettes et des courgettes) ? Jardiner ? Désherber ? Arroser ? Bâtir ensemble ? Tchatcher des heures sur un banc en regardant les canards ? Manger de la pastèque ? Faire des balades ? Méditer ? Prier ? Regarder ensemble les couchers de soleil ? Jouer de la musique, chanter, au coin du feu ? Bricoler ? Faire de l’apiculture ?Qui veut mettre les voiles, loin, très loin, de ce monde pour un voyage sans retour ?

La semaine est « gratuite » mais nous demandons que chacun amène de la nourriture à partager : simple, naturelle, bio, locale, non transformée. Si alcool il y a, c’est en très petite quantité et seulement du bio ou de l’artisanal. D’une manière générale, il est conseillé, voire fortement souhaité de venir très « light », c’est-à-dire juste avec l’essentiel. Dans cet essentiel, il y a par exemple votre nécessaire à camping, qui comprend notamment une lampe frontale, un couteau et un short. Comme toujours en été, il faut envisager la possibilité de tempêtes orageuses (qui sont, comme chacun sait, de plus en plus violentes à cause de la folie humaine) : sur ce point, il faut donc prévoir, beaucoup d’humilité, un pull et un imper ou des trucs dans le genre.

Voilà, si vous n’êtes pas refroidi (ou au contraire), c’est qu’il y a peut-être en vous Tarzan le Décroissant et que les tiques, les chatons, les loups, les courges, les merles, les serpents, et les écureuils ne vous font pas peur, on vous informe donc que la première gare est à 14 km.

Si vous voulez plus d’informations ou pour vous inscrire, contactez-nous directement (pas de SMS !). Merci par avance d’être précis dans vos intentions. La gratuité ne doit pas être l’occasion d’être laxatif, pardon laxiste. L’inscription est d’ailleurs l’occasion de proposer vos passions ou talents afin qu’on puisse enrichir progressivement le programme avec le fond de votre belle âme.

L’équipe du Bureau d’Étude en vraie vie super géniale et méga cool.

Sylvain et Mathilde

14 Commentaires

  1. Ou comment récupérer de la main d’oeuvre gratuite…

    Me marre. https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_cool.gif

    • Déconne pas Garou, si tout le monde agissaient dans ce sens, cette anarchie profitable que nous désirons, serait une option productive, au lieu de traiter les gens d’esclavagistes, tu ferais mieux de réfléchir.

      • Que veux-tu https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_unsure.gif, j’ai vu se mettre en place une multitude de stages de ce type, et d’exploitation de main d’oeuvre, par des individus beaux parleurs, incapables de développer leur entreprise seul.

        Renseignez-vous sur le système Rabbi qui a fait des émules…

        • Pas d’amalgame !! il y a les « diseux » grandes gueules et, les « faiseux » qui tentent envers et contre tout de motiver. Il est inconvenant de juger ceux qui se bougent, en regardant les efforts consentit par des « punk à chien » comme des profiteurs. Ils apportent un savoir, un mode de vie. Qui n’a pas proposé un hébergement gratuit, et, n’a pas profité de la main d’œuvre gratuite associée? Le NOUS, pour NOUS par NOUS à une signification, partage et solidarité mais …. Pas de façade, sinon ça n’a aucun sens. 😉

          • Je suis certainement un peu désabusé tant par les exploiteurs que par les parasites…
            La permaculture est une mode qui glisse vers le sectarisme ecolo-bobo, alors que se sont simplement des techniques culturales oubliées, à adapter à chaque situation.
            Bon, y a pas de mal à ce faire du bien en participant, mais il vaut mieux se trouver son terrain, et pratiquer.
            D’autant plus que tu ne peux vraiment commencé à avoir du résultat qu’au bout de plusieurs années.
            Désabusé, disais-je, mais j’ai vu trop de « stages » de ce type pour me permettre d’exprimer mes doutes.
            Ne disons-nous pas ici même que quand c’est gratuit, c’est qu’il y a un loup…
            Je leur laisse justement le bénéfice du doute.
            Au moins, ils ne demandent pas de payer…

            • Dans cette société là, quand c’est gratuit c’est toi le produit oui !

              Sinon comme l’explique Raoul Vaneigem, un des derniers situationnistes : La gratuité est une arme qui ne tue pas. C’est en toute légitimité que nous avons le droit de refuser de payer les taxes, les impôts, les péages en tous genres que nous imposent l’État et les mafias financières qui le gèrent. Car jadis affecté (en partie) au bien public, cet argent sert désormais à renflouer les malversations bancaires.

              Agir individuellement tomberait aussitôt sous le matraquage des lois édictées par le profit. Agir ensemble en revanche assure l’impunité.

              « Ne payons plus » est une réponse appropriée à ceux qui nous paupérisent pour s’enrichir. Ne payons plus les trains, les transports en commun. Ne payons plus l’État, ne payons plus ses taxes et ses impôts. Décrétons l’autonomie de lieux de vie où coopératives et inventivité solidaire jettent les bases d’une société d’abondance et de gratuité.

              Les zapatistes du Chiapas ont montré que de petites collectivités autonomes et fédérées pouvaient cultiver la terre par et pour tous et toutes, assurer des soins médicaux, produire une énergie naturelle, renouvelable et gratuite (une option parfaitement ignorée par les mafias écologiques). Il est primordial que la gratuité pénètre, à l’instar de la vie, dans nos mœurs et dans nos mentalités, dont elle a été bannie, exclue, interdite pendant des millénaires. Pas d’illusions cependant : le combat contre les chaînes dont nous nous sommes entravés sciemment risque d’être très long. Ce qui est une bonne raison pour s’y vouer immédiatement ► https://jbl1960blog.files.wordpress.com/2019/05/lessentiel-et-indispensable-de-raoul-vaneigem-pour-r71-depuis-2012-comme-pour-mezigue-publication-de-mai-2019.pdf

            • Je pense que tu es injuste Fenrir, Sylvain s’est déjà exprimé sur le business de la permaculture. Il est clairement dans l’économie du don et pas dans une démarche d’exploitation d’une main-d’œuvre gratuite.

              http://www.radio-gresivaudan.org/Permaculture-En-Marche.html

              Hésite pas à écouter les autres podcasts de l’émission « le monde allant vers », c’est intéressant et c’est pas de la vidéo donc tu peux faire autre chose en même temps.

        • Je te trouve bien grincheux et pas objectif sur le coup mon Fenrir. Là où il y a transmission de savoirs sans argent en jeu ça me va. Tout le monde ne pense pas à exploiter son prochain. Un partage est un échange où chacun est gagnant, celui qui reçoit le savoir et celui qui reçoit un peu d’aide. Puis pour apprendre, rien de tel que de mettre les mains dans la terre. Ajoute à ça le partage de bonne humeur et pourquoi pas la naissance de nouvelles amitiés.

          C’est de cette façon que j’ai réalisé mes premières armes lors d’un séjour d’un mois dans une ferme à l’âge de 10 ans. J’ai appris milles choses au contact de la terre et des animaux contre un petit coup de main, et nourri logé en plus. J’ai vécu ça comme mes plus belles vacances …

          https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif M.G.

          • Salut MG https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_bye.gif

            Tu as entièrement raison.
            Tout comme Volti.https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_heart.gif
            Je suis grincheux en ce moment.
            Mais j’ai encore eu des admirateurs de mon jardin, qui se sont régalés de mes légumes, et qui ont fait une sacrée tête lorsqu’ils ont percutés que j’utilisais le compost des toilettes sèches…
            PTDR https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_yahoo.gif

  2. Oui bonne initiative

  3. pas mal !

    mieux que la plage, à cuire au soleil !
    peut susciter des vocations en plus

    tout le monde n’a pas la chance de posséder du terrain

  4. Je trouve que c’est une bonne idée. Une façon de se réunir et de partager les informations, de se faire la main en permaculture, de faire des connaissances. Tout gratuit, oui, c’est normal vu qu’il faut tout apporter (ou presque), mais c’est une bonne façon d’apprendre l’autonomie aussi.

  5. « Main d’œuvre gratuite » ????? Nous combattons les stages que tu dénonces Fenrir et nous l’avons toujours crié haut et fort alors pourquoi nous faire le procès à nous ? Il ne s’agit même pas de chantiers partagés ou autre. Juste nous accueillons chez nous sans rien changer, sans rien planifier. Les choses, les travaux sont là où nous en sommes comme ça vient, en accord avec les saisons. Chacun est libre de participer ou non ou de méditer toute la journée dans la forêt. Ce que nous proposons n’a pas d’autre nom que l’amitié. La plupart du temps, il n’y a pas d’évolution significative de notre situation puisque si des semaines comme ça amènent plus de bras, elles épuisent beaucoup d’autres temps et ressources sur d’autres plans. Nous n’avons pas d’autres buts que celui de passer du bon temps avec des gens pendant l’été dans des modes de vie et pratiques qui nous enthousiasment et celui de motiver ou d’aider d’autres à vivre comme nous. Si j’ai parlé de désherbage, c’est parce que ça fait partie de notre vie, mais tout comme j’ai parlé de larver dans un hamac. Si vous ne savez pas voir les signes forts qui nous différencient totalement de la permaculture-business que justement on dénonce, ben j’estime que votre esprit critique s’est un peu enrhumé. Et puis quelle tristesse que cette suspicion courante qui touche de plus en plus les choses gratuites. Autre remarque vue : « il faut tout apporter ». Dans 15 ans, on pourra sûrement nourrir tout le monde avec le jardin et la forêt mais là c’est pas encore possible et je ne vois pas comment faire autrement que de demander aux gens de subvenir à leur alimentation. Autre point auquel je pense : les mois les plus durs en « travaux agricoles » c’est le printemps. Là en août nous sommes souvent dans un simple suivi. En fait oui c’est clairement vexant, parce qu’on pourrait effectivement grave profiter, organiser les choses pour la main d’œuvre et qu’on a justement la sagesse de ne pas le faire. On pourrait aussi vendre notre savoir et ça aussi on ne le fait pas. Alors quoi ? Que vous faut-il de plus ?? Nous on est comme des enfants qui disent : « tu veux venir jouer à la maison ?  » c’est tout. Et on nous rétorque être des adultes intéressés. . .

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