Superaliments : la super-arnaque de l’alimentation moderne

On en fini plus d’en apprendre sur la nourriture et, pas que du bon!

Il est un sujet dont on entend énormément parler ces dernières années, et qui est d’ailleurs devenu un effet de mode : les superaliments. Vendus comme des aliments miracles, aux innombrables vertus, nombre de personnes se laissent dire que l’on ne peut désormais plus vivre sans consommer certains de ces aliments. Toutefois, une grande zone de flou n’est jamais révélée au grand public … ce qui est plutôt agaçant à la longue.

Enquête sur un business qui fait tourner la tête, à la fois des gens mais aussi des industries.

Superaliment, mais d’où cela vient-il ?

Si l’on revient 20 ans en arrière, la mode des noix de cajou, des baies de goji, des cranberries et autres fruits secs soi-disant « magiques » était (quasi-)inexistante. Pourtant, à l’heure actuelle, la consommation de ces « mines d’or nutritionnelles » – comme le vantent tant les nutritionnistes – est vraiment importante. Pour étayer ce propos, nul besoin d’un énième graphique en provenance d’un énième site … il suffit simplement de regarder autour de soi pour le constater de ses propres yeux.

Mais au fait, existe-t-il vraiment une définition de ce qu’est un superaliment ? Actuellement, il n’en existe aucune. Le site Futura Sciences le dit d’ailleurs clairement : « Il n’existe pas de définition scientifique officielle. Cependant, l’Oxford English Dictionary définit un superaliment comme ‘un aliment riche en nutriments, considéré comme particulièrement bénéfique en termes de santé et de bien-être’ ».

Voilà le premier problème. Le terme « superaliment » est un fourre-tout pour lequel il n’y a, finalement qu’une définition très approximative. C’est quand même osé lorsqu’on sait que certains de ces soi-disant « aliments miracles » sont vendus près de 30 euros le kilo (voire plus).

Les superaliments, un pur produit marketing

Voici le deuxième problème : les superaliments ne sont que du vent.

Bien qu’adeptes de ce propos depuis fort longtemps, Res Communis vous rapporte ci-après les paroles d’Eric Birlouez, ingénieur agronome et sociologue de l’alimentation, pour justifier notre propos (certains lecteurs semblent en avoir besoin). Dans un article du Télégramme, il y confiait que : « il n’y a pas de définition officielle des superaliments. C’est un concept marketing, pas une réalité scientifique ».

Pour enfoncer un peu plus le clou, voici l’extrait d’un article de TerraEco : « si ces trop rares études affichent des résultats peu probants, les allégations marketing, elles, ne lésinent pas sur les prétendus effets miraculeux de leurs poudres magiques. Récemment d’ailleurs, des fabricants de jus de goji et d’açaï ont été condamnés aux États-Unis pour allégations mensongères ».

Ah, nous voilà rassurés, pas vous ?

Un effet de mode injustifié

Une nouvelle fois, voici les paroles rapportées d’Eric Birlouez : « l’effet de mode est indéniable. Les baies de goji sont maintenant beaucoup moins tendance que la pulpe de baobab. Des produits exotiques sont critiqués en raison de leur bilan carbone ».

Le point suivant est tout aussi intéressant. Adria Développement, leader en sécurité des aliments travaillant pour le compte de l’industrie agroalimentaire, souligne un fait hautement révélateur. Pour les citer, « les superaliments s’adressent à des consommateurs exigeants. L’attente est tellement forte qu’il ne faut pas apporter de déception ».

Une aberration nutritionnelle

Connaissez-vous la provenance de ces faux « aliments miracles » ? Dans le BIO, les baies de Goji viennent de Chine (souvent du Qinghai), les cranberries viennent du Canada, les noix de cajou viennent du Vietnam, les figues Lerida et Baglamas viennent de Turquie, etc…

…/…

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Source Res-Communis

26 Commentaires

  1. Vu leur provenance éloignée, les super aliments ont déjà ceci de positif pour les financiers, ils font consommer du pétrole et du kérosène ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif
    Une tomate de chez nous, c’est 50 % de mains d’œuvre et 10 % de transport.
    Celles venant d’Espagne, c’est 50 % de transport et 10 % de mains d’œuvre !
    Tout bénéfice pour l’industrie du pétrole ! https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gif
    De fait, la mondialisation ne sert qu’a une seule chose : consommer du pétrole ! 🙁

    • Les figues turques séchées au soleil Baglamas bio sur ficelles naturelles en hiver hors saison sont très bonnes, sans soufre, font vivre des paysans très anciens en Turquie, à peine plus loin que le sud de l’Espagne, et bien moins loin que d’autres fruits chinois, canadiens ou Argentins.

      Les cranberries du Canada ou US sont bourrées de sucre insipide ajouté en plus à éviter, une vraie preuve de l’addiction US au sucre, incapables de manger naturel sans sucre !

      • Bonsoir,

        @Kalon : oui, c’est exact. La mondialisation est très énergivore et, comme d’habitude, cela profite toujours à ceux qui tiennent les cartes. Toutefois, leurs intérêts sont clairement désintéressés de notre bonne santé.

        @Dereco : l’addiction au sucre est désormais universelle. Il subsiste d’énormes problèmes digestifs avec les fruits séchés, quels qu’ils soient. Cela est dû à leur très grande concentration en glucides … du fait qu’ils soient déshydratés.

        Bien à vous,

        Res Communis (https://www.rescommunis.net/boutique/)

      • « du fait qu’ils soient déshydratés.  » est un argument aberrant, car il suffit de les réhydrater en trempant des heures dans l’eau, et si le sucre naturel complexe avec polyphénols bénéfiques de fruits naturels sans soufre, vous pose problème, vous vous êtes fait posséder par la malbouffe qui vous détruit .
        Si pas bio, tous les fruits secs, sont plein de soufre, qui lui pose des « énormes problèmes digestifs » qui font accuser à tort les bons fruits bio, sans plein de soufre, mis hors bio, pour être conservés pour très peu chers.
        Je mange hors saison ces fruits secs délicieux bio sans soufre juste séchés au soleil.
        Pour courir juste un seul bon fruit naturel, frais en été, sec en hiver, est bien mieux, que la cochonnerie sucrée de fructose glucose de mais, que sucent tous les joggers au bout d’un tuyau, sortant de leur sac à dos, suçant comme des zombies cette saleté addictive à fuir.
        C’est fou d’interdire ces bons fruits, suite à cette malbouffe addictive de poison sucrè .

  2. Il n’y a d’arnaque que s’il y a des pigeons pour se faire plumer.
    Il est bon de manger varié et équilibré, aussi bio que possible. Après, faire une cure de tel ou tel produit peut être bénéfique, mais encore faut-il en connaître la provenance (aïe la Chine, le Japon…), le mode de culture (le bio en Chine, le bio en UE et le bio en France*, est-ce bien la même chose ?), et selon nos propres critères personnels.
    * même si, en France.. hum hum…!

    Comme pour les médicaments: s’informer, lire les étiquettes, et savoir traduire…

  3. Super aliment … super cher. La spiruline en est le super exemple. Ont vante sont mérite en terme de protéine par exemple, en oubliant que c’est en le rapportant à une masse (valeur de protéine / 100 g par exemple).
    Manger 100g de spirule dans la même journée ? Ça va  » sentir la mer  » et les effluves …
    D’autre essaie de l’incorporer en complétement : vu le prix du complément, manger directement des fruits, ou même acheter des compléments plus complet (particulièrement adapté pour les végétariens/végétaliens) que cette dernière reviens bien moins cher … bref.
    La spiruline est une vaste blague, et un parfait business plan.

    Le soja est bien plus avantageux sur de nombreux aspects si ont veux nourrir la planète.
    Et en tant que compléments, la spiruline est surtout un produit cher qui ne justifie pas l’intérêt qu’on lui porte en tant que  » futur aliment à même de répondre au crise alimentaire » …

    • A t’on vraiment besoin de tous ces produits « exotiques ».
      Les anciens ne les connaissaient pas, et ils ne s’en portaient pas plus mal !

      • Bonsoir Ayus-Ved,

        Vous résumez exactement la situation. Ces produits sont le résultat du consumérisme, dans lequel on pousse un maximum de personnes à faire un maximum d’achats (rarement nécessaires).

        Non seulement les anciens ne s’en portaient pas plus mal, mais ils s’en portaient bien mieux …

        Bien à vous,

        Res Communis

      • @ volti : C’est pas sur une seule page, c’est un ensemble de source ! Mais ouai ça bouffe de la place. :/

    • Mauvais exemple: La spiruline est un aliment et non un super aliment, car ce microorganisme complexe est récolté dans son intégrité, et peut être consommé tel quel après séchage; il ne s’agit donc pas d’un complément au sens classique du terme.
      Pour approfondir tes connaissances sur la spiruline, Il n’est pas nécessaire d’en absorber 100 gr/jour; la spiruline se prend d’ailleurs en cure en général, 5 gr/jour; et voici quelques comparaisons plus explicatives dans la quantité des apports:

      Et pour d’autres infos:
      http://www.lechantdeleau.fr/

      • Bonsoir,

        Ce qui compte n’est pas tant le contenu de l’aliment, mais c’est surtout la biodisponibilité de ce dernier. Or, parmi d’autres compléments, la spiruline est très peu biodisponible (et pas seulement concernant la fameuse vitamine B12).

        Et puis on ne se nourrit pas de vitamines ou de minéraux. Non, on se nourrit d’aliments. La différence est énorme.

        Bien à vous,

        Res Communis

      • intéressent ! (tient question : comment inclure des images dans les commentaires? )

        http://www.spirulinealaferme.com/content/13-la-composition-de-la-spiruline
        Ont peut trouver sa composition ici !

        J’ai relever les apports de la spiruline. Je te propose un comparatif avec l’alimentation végétale,
        Pour 100 G spiruline / pour 5 g (consommation journalière) | Par rapport aux apports journalier recommandé (pour 5g) en % |

        Vitamine A = 70 à 200 mg / 3,5 à 10 mg | + 100% (1,5 mg) |
        Les aliments végé frais contiennent souvent de la carotène, elle-même transformée en vitamine A par le corps. Les verdures, la carotte et les courges en sont d’excellentes sources. Quelques fruits colorés comme la tomate ou le poivron en contiennent aussi. La vitamine A fait généralement carence dans les aliments secs.

        Vitamine E = : 5 à 19 mg / 0,25 à 0,95 mg | ajr 2,5 à 9,5% |
        Note : Les graines, les huiles et les noix en sont les meilleures sources.
        (100 g d’amande ou de noisette pour 100% des ajr)

        Vitamine B1 = 3,4 à 5 mg / 0,17 à 0,25 mg / ajr 13 à 19% |
        La vitamine B1 se retrouve en large quantités dans les graines, les céréales, les noix et les algues. Il y a aussi des quantités intéressantes dans les verdures et les racines. Elle est peu présente dans les aliments de source animale et dans les fruits.

        Vitamine B2 = 3 à 4,6 mg/ 0,15 à 0,23 mg | ajr 9 à 14% |
        Les algues et les amandes sont de très bonnes sources de vitamine B2. Il n’y a pas beaucoup de différence de concentration en B2 dans le reste des autres aliments.

        Vitamine B3 = 13 mg /0,65 mg| ajr 3,75% |
        La vitamine B3 se retrouve aussi bien dans les produits animaux que végétaux. Elle est plus concentrée dans les noix, les céréales, les graines et les algues mais les fruits et verdures en fournissent aussi un apport intéressant.

        Vitamine B5 = 0,4 à 2,5 mg / 0,02 à 0,125 mg | 0,4 à 2,5% |
        Quelques excellentes sources de vitamine B5 sont le jus d’herbe de blé, les algues, l’avocat, les céréales et les noix. Elle se retrouve en plus petite quantité dans les verdures, les racines et les fruits. Les produits raffinés sont à exclure car ils n’en contiennent pas du tout.

        Vitamine B6 = 0,5 à 2,5 mg / 0,025 à 0,125 mg| 1,4% à 2,25% |
        On retrouve la vitamine B6 autant dans les aliments végés que les viandes. La dulse, la pistache, l’ail et la graine de tournesol sont très riches en vitamine B6. Et les meilleures sources de vitamine B6 sont les graines, les noix et les verdures. Les autres aliments végétaux en contiennent aussi de plus petites quantités.

        Vitamine B7 = 64 mg / 3,2 mg | 100% |
        Vitamine B8 = 5 µg / 0,25µg | 0,125% |
        La vitamine B8 est négligée sur les étiquettes et les analyses ce qui rend difficile l’identification des meilleures sources de cette vitamine. Selon l’IOM, on la retrouve dans la plupart des aliments en quantités variables. La levure alimentaire, les noix et les graines semblent être les meilleures sources de vitamine B8.

        Vitamine B9 = 50 µg/2,5 µg/0,8%|
        La vitamine B9 est assez générale et bien distribuée parmi les aliments végétaux chez qui on en trouve dans les algues, les verdures, les graines, les noix et les fruits. Les aliments animaux en contiennent généralement peu.

        Vitamine B12 = 10 à 34 µg/0,5 à 1,7 µg/ B12 analogue

        La spiruline a été pressentie comme une source en vitamine B12 pour la quantité abondante qu’elle produit. Hélas, la majorité de la B12 produite, ou sinon la totalité, est inactive⁴ ¹⁰. La consommation de spiruline ne stoppe pas non plus la détérioration d’une carence⁸. Ce qui suggère que la spiruline n’est pas une source fiable de vitamine B12 active.

        Vitamine K = 2 mg/ 0,1 mg/ 100% |
        Les plus grandes sources en vitamine K sont les verdures et les algues. On en retrouve de plus petites doses de dans les fruits, les racines et les noix. Les aliments animaux n’en contiennent pratiquement pas. La vitamine K est mieux assimilée avec des gras (noix, huiles)².
        (persil,kale, pissenlit, coriandre,laitue…)

        Calcium= 250 à 1400 mg/ 12,5 à 70 mg /1,25 à 7%|
        On retrouve du calcium dans presque tous les aliments végés entiers, en particulier les verdures, les graines et les noix. Parmi les meilleures sources de calcium, on retrouve l’ortie, les amandes, les algues et le kale. Attention, le calcium des graines de sésame entières et du chénopode est peu assimilable (autour de 5% contre 32% pour le lait¹³ ¹⁶). Les verdures dans la famille du kale et brocoli offrent le calcium le plus biodisponible entre 50% et 68%¹³.

        Phophore = 670 à 900 mg /33,5 à 45 mg | 3,75 à 5% |
        Parmi les meilleures sources de phosphore, on retrouve la graine de citrouille, la graine de chanvre, la graine de chia, le cacao, l’avoine, la graine de tournesol. Tous les aliments végétaliens contiennent de belles quantités de phosphore, encore plus les céréales, les graines et les noix. Les champignons et les lentilles germées sont aussi de bonnes sources.

        Magnésium = 200 à 400 mg /10 à 20 mg | 3,25 à 6,5% |
        Le magnésium se retrouve en riches quantités dans les noix, les graines, et les algues. Les aliments qui en contiennent le plus sont la graine de citrouille, le cacao, la graine de lin, la graine de tournesol. L’ortie surprend aussi par sa magnifique concentration en minéraux. Les verdures affichent toutes une belle concentration en magnésium.

        Fer = 50 à 180 mg /2,5 à 9 mg | 15,5 à 56% |
        Parmi les meilleures sources de fer, on retrouve la dulse, l’ortie, la spiruline, les graines de sésame, la graine de citrouille, le persil. Tous les aliments végétaliens contiennent une quantité variable de fer. Contre toute attente, la réputation du boeuf comme riche source de fer est rudement écorchée, 18 fois moins riche en fer que l’algue de dulse.

        Zinc = 2 à 4 mg /0,1 à 0,8 mg / 0,65 à 1,3 %|
        Les meilleures sources de zinc sont la graine de citrouille, la graine de sésame, le cacao, la graine de chia, la graine de lin. On en retrouve dans tous les aliments végétaliens avec une tendance à la hausse dans les noix les algues, les graines et les céréales.

        Potassium = 640 à 1540 mg / 32 à 77 mg | 0,9 à 2,2 % |
        Les algues, les graines et les noix sont d’excellentes sources de potassium mais tous les aliments végétaliens en sont riches. L’ortie, le laver, le cacao, la pistache, la graine de chanvre, le caroube et la graine de citrouille sont parmi les plus riches sources. Les aliments d’origine animale sont plus pauvres en potassium.

        Cuivre = 0,3 à 1,2 mg / 0,015 à 0,06 mg|
        Tous les aliments végétaux contiennent du cuivre. Les meilleures sources sont les noix, les graines, les algues et les verdures. La spiruline, la noix de cajou, le cacao et les noix de Brésil en contiennent une excellente concentration.

        0,75 à 3% | Chrome = 28µg / 1,4 µg | 0,06 % |
        Le chrome est un élément minéral très imprévisible. La nature du sol dans lequel les légumes poussent influe largement sur leur teneur en chrome et la transformation ou le raffinement des produits alimentaires peut le faire disparaître². Il faut donc encore une fois préférer les aliments entiers et crus. On en retrouve de façon très variable dans tous les fruits et verdures et il a tendance à être présent en plus grandes quantités dans les céréales entières².

        Manganèse = 2,5 à 3,7 mg / 0,125 à 0,185 mg | 2,5 à 7,5 % |
        Les meilleures sources de manganèse sont la graine de chanvre, la noisette, la graine de citrouille, le cacao. La manganèse se retrouve dans tous les aliments végétaliens avec une plus forte concentration dans les algues, les noix et les graines car elles ne contiennent pas d’eau. Les aliments d’origine animale sont très pauvres en manganèse.

        Sodium = 450 à 2000 mg / 22,5 à 100 mg | 4,5 à 20 % |
        Ce n’est pas une surprise puisque le sel est du sodium et du chlore pur, c’est la plus grande source de sodium. On en retrouve logiquement beaucoup dans les algues d’eau salée et plusieurs fermentations dans lesquelles le sel est inclut dans la préparation. On en retrouve aussi naturellement en petites quantités variables dans les verdures, les racines et les fruits.

        Sélénium = 0,1 mg / 0,005 mg | 10%
        Le sélénium est un nutriment dont la teneur varie selon les sols de culture². Si on en retrouve de manière générale dans les aliments, les données présentées dans le tableau ci-bas ne sont pas des valeurs sûres pour tous les pays. Sauf pour la noix de Brésil ou les aliments enrichis ou supplémentés, il est difficile de d’évaluer la teneur en sélénium des aliments.

        Donc en gros, en mangeant des :
        Carottes /
        Noix (amandes,pistache, noix du Brésil) /
        graines (lin, chia,chanvre,tournesol, sésame) /
        céréales /
        ail /
        levures alimentaire /
        verdures (persil/coriandre,ortie)

        On couvre tout ce que couvre la spiruline… plus facilement (puisqu’on peut en manger dans des quantité bien plus importantes) … tout en s’alimentant !

      • « Et puis on ne se nourrit pas de vitamines ou de minéraux. Non, on se nourrit d’aliments. La différence est énorme. »
        Je suis d’accord, on se nourrit de vitamines, de minéraux, de protéine, etc, etc, que l’on trouve dans les aliments, fruits, légumes, algues ou autres que la Nature nous propose de partager.

        Adapter notre alimentation en choisissant nos aliments par rapport à leurs apports, par rapport à notre santé et nos besoins quotidiens, en prenant soin de connaitre ce que nous ingurgitons, en allant acheter ses ingrédients chez des producteurs locaux et compétents dans leurs domaines, et en mélangeant ce que la Nature fait pousser dans nos alentours, nous devrions arriver à équilibrer notre nourriture.
        La biodisponibilité se trouve dans la biodiversité.

        Et pour revenir et terminer sur la spiruline, son histoire nous apprend quand même qu’il y a fort longtemps, en Amérique du sud, chez les Aztèques notamment, puis en Afrique et depuis quelques années en Chine, en Inde,
         » Venue du fond des âges, la spiruline a accompagné certains de nos lointains ancêtres pendant des siècles, des millénaires peut-être, leur apportant le meilleur de ce qu’un aliment puisse donner, les protégeant ainsi des maladies en renforçant leurs systèmes immunitaires.
        Aujourd’hui, il y a fort à parier qu’elle soit encore là pour nous, et pour de nombreuses années, si nous savons la respecter et la protéger dans sa forme la plus pure, telle que la nature nous en a fait cadeau… « 

      • Les algues comme la spiruline sont vendues pleines de sel qui lui mangé en trop, fait des millions de morts sur terre, AVC, cardiaques, etc…
        Aussi, je n’en mange pas .

  4. Un super aliment bien de chez nous et gratos : l’ortie.

  5. Mangez comme moi depuis tout petit, les fruits proches, vrais super aliments, cerises, framboises, pêches, abricots, nectarines, mûres, figues, pommes, poires, etc.. bio en plus !!

    A côté de chez moi il y a 30 pommiers abandonnés dont personne ne ramasse les pommes perdues, pourtant bio patentées avec des vers !!

    • D’accord!

      Tu peux rajouter le miel, le pollen, la levure de bière, les champignons, les graines (sarrasin, lin, sésame,tournesol etc…), tomates, aubergines, blettes, céleri, radis, poireau, salade ..…

      Plus rare les nèfles d’Europe qui mûrissent en hiver, les courges à confiture qui ressemblent aux melons

      Et pourquoi chercher à perpette, il y a les mêmes à la maison.

  6. en france, dans ton jardin, tu peux avoir :
    des noisettes, des amandes, des goji, des framboises, des fraises, des mures (de l’arbre), des mures (de ronces), des kiwai, des figues, du raisin, etc…etc….

    avoir ou louer un bout de terrain est le seul vrai moyen de relier l’homo sapiens a son milieux naturel, à ses ressources…. c’est le seul moyen pour être vraiment écolo…. et le seul moyen pour manger des produits remplit de nutriments et de vitamines….

    il faut bien comprendre qu’un produit acheté aura toujours au minimum une emprunte carbone…..souvent une emprunte ecologique… et très souvent une emprunte esclavagiste

    • Et dans le bois voisin, tu peux ramener un chevreuil ou un sanglier…

      Dans le marais, tu peux ramener des ragondins…

      Avec les cèpes, les castagnes, les girolles, les myrtilles, et les fraises des bois, tu te tapes bien la cloche…

      https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.gifhttps://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_wink.gif

    • J’ai dans mon jardin  » cerises à ramasser en ce moment, des framboises bientôt avec des orties piquantes, des fraises des bois, plus tard, des mures (de ronces), noisettes, amandes, des kakis, des figues, des raisins muscat de Hamburg, des abricots, des prunes, des mirabelles, des pommes, des poires, des pamplemousses, des oranges, des kumkats, des citrons, des figues de barbarie, » souvent très faciles à cultiver sans rien faire sur le bon terrain.

      J’oubliais l’ammanite oronge des Césars, délicieuse, le coulemelle, en ne se trompant pas, etc.. !!

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