Partir à la chasse de ces substances est compliqué, puisqu’il y en a partout. Quelques règles à suivre pour les éviter, autant que faire ce peut..
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Des solutions simples existent pour moins s’exposer à ces substances chimiques qui bouleversent l’équilibre hormonal. Francetv info vous les liste.« La première réaction des gens que nous rencontrons, c’est de dire : ‘Mais pourquoi les perturbateurs endocriniens sont-ils autorisés ?’ Et la seconde : ‘Mais il y en a partout, c’est l’horreur !’
» Sandrine Gras, porte-parole de l’association Générations cobayes, s’est donné pour mission d’informer pour dédramatiser. Bisphénol, phtalates, pesticides… Ces substances chimiques modifient l’équilibre hormonal des personnes qui y sont exposées, à des doses plus ou moins néfastes. Et oui, « il y en a partout » ou presque : dans l’alimentation, les cosmétiques, les produits d’entretien, etc.
Jeudi 12 mai, l’association Alerte des médecins sur les pesticides (AMPL), qui rassemble 1 600 médecins, a lancé une campagne de prévention, invitant les professionnels de santé à sensibiliser leurs patients, à commencer par les jeunes et les futurs parents – les nourrissons étant particulièrement vulnérables. Car il existe des moyens de limiter son exposition à ces détraqueurs d’organisme. « Des solutions simples et très concrètes », promet Sandrine Gras. En voici quelques-unes.
Cuisinez davantage (si possible des produits bio)
« 80% de l’exposition aux perturbateurs endocriniens se fait par le biais de l’alimentation », explique Sandrine Gras. Ainsi, bien choisir ce que l’on ingurgite permet de limiter les risques, essentiellement liés à l’utilisation de pesticides ou de conservateurs. Deux options possibles : scruter les étiquettes ou, plus simple, se référer aux labels, et notamment le label français « Agriculture biologique », plus strict que son équivalent européen. « Cela concerne surtout les fruits et légumes : certains sont plus exposés aux pesticides que d’autres, comme les fraises, ou les tomates. »
« Il faut plus généralement éviter les produits transformés qui contiennent plus systématiquement des additifs alimentaires », poursuit la porte-parole de Générations cobayes. Mieux vaut s’en passer dans la mesure du possible, tout comme les plats préparés. « Le ‘faites-le vous-même’ est très important. On sait ce que l’on mange, c’est plus simple et aussi moins cher », résume-t-elle, sans blâmer les plus pressés d’entre nous, parfois contraints de se faire réchauffer en vitesse un hachis parmentier : « Dans ce cas-là, on peut faire ‘moins pire’ : il suffit de ne pas réchauffer le plat dans le contenant en plastique dans lequel il est vendu, mais dans une assiette. »
A l’inverse, si l’on se prépare un petit plat, il serait dommage de tout gâcher en le faisant chauffer dans un Tupperware ou autre Bento. Car l’autre grand vecteur de perturbateurs endocriniens, ce sont les emballages.
Evitez les emballages en plastique
Le verre est votre ami, tout comme le vrac, de plus en plus prisé. Si les emballages plastiques sont à éviter, les bocaux, eux, ne craignent rien (en plus d’être réutilisables). Lorsqu’un emballage en plastique contenant du bisphénol ou des phtalates est chauffé, certaines molécules migrent dans le contenu, prévient Sandrine Gras. Or, « si le bisphénol A a été interdit en France en 2015, une enquête du Réseau environnement santé a démontré que des traces de ce perturbateur avaient été retrouvées sur des canettes de soda ». D’où l’appel à la vigilance. « Sans oublier que d’autres bisphénols, ou encore des phtalates, ne sont quant à eux pas interdits. »
« Les industriels mettent en avant le fait que les quantités retrouvées sont infimes, donc inoffensives. Mais ils occultent le fait que nous y sommes exposés toute la journée, dans de très nombreux produits, ce qui nous conduit à dépasser la dose inoffensive », assure la jeune femme. La plupart des gestes conseillés n’ont rien de révolutionnaire, martèle-t-elle, conseillant par exemple de préférer le papier sulfurisé à l’aluminium dans son four.
Ne vous tartinez pas avec n’importe quoi
En février, l’association UFC-Que Choisir avait publié une liste de 185 produits cosmétiques courants contenant des substances « préoccupantes », dont des allergènes, des composés toxiques ou encore des perturbateurs endocriniens. Il existe en fait une douzaine de substances à éviter – les Anglo-Saxons les appellent les « Dirty Dozen », soit les « douze salopards ». Si vous êtes capables de retenir le mot « methylchloroisothiazolinone », vous pouvez les apprendre par cœur. Sinon, vous pouvez vous fier à la liste dressée par l’association de consommateurs. Là encore, « les labels bio sont à privilégier. Ils ne sont pas parfaits, mais reposent sur un cahier des charges plus strict ».
Sandrine Gras rappelle quant à elle l’importance de mettre en doute le marketing. « Un produit qui déclare être 100% ou 98% naturel, mais qui ne possède pas de label, ne présente aucune garantie, souligne-t-elle. Dans ce domaine, il faut faire particulièrement attention au ‘greenwashing' », une pratique commerciale qui consiste à utiliser des arguments environnementaux souvent trompeurs.
« Le vernis à ongles est le produit cosmétique qui contient le plus de perturbateurs endocriniens susceptibles de passer dans l’organisme », note Sandrine Gras. Selon une étude datée d’octobre 2015 et réalisée par des chercheurs de l’université de Duke (Etats-Unis), le triphenyl phosphate (TPHP) – un produit chimique utilisé pour rendre le vernis plus souple et améliorer sa tenue – passe sous la peau, jusqu’à se retrouver à une concentration élevée dans les urines jusqu’à 14 heures après la pose du vernis. « Il vaut mieux ne pas en porter tous les jours », conseille encore la responsable associative. Tout ce qui entre en contact avec la peau et avec les muqueuses – évidemment – se doit d’être le plus naturel possible.
Nettoyez votre maison comme le ferait votre grand-mère
Pour limiter son exposition aux perturbateurs endocriniens, rien de tel qu’un bon ménage de printemps. Et côté entretien de la maison, la solution tient en trois ingrédients : vinaigre blanc, bicarbonate de sodium et savon noir. « Toute la maison peut se laver avec cela, promet Sandrine Gras. Il suffit d’apprendre à s’en servir : pour des taches plus incrustées, par exemple, il faut utiliser de l’eau plus chaude, ou prendre du savon noir lorsqu’il s’agit de dégraisser. »
Si la publicité nous a convaincus que de monstrueux germes grouillaient partout dans nos maisons, sachez que nous ne sommes pas sans cesse en contact avec des virus dangereux qu’il conviendrait de massacrer à l’eau de Javel. Pour Sandrine Gras, spécialiste des solutions naturelles, « nous avons été habitués à une certaine ‘odeur de propre’, qui en fait une odeur de produits toxiques. Si la maison ne sent rien, c’est normal ». Et puis il existe aussi des huiles essentielles.
Optez pour une déco en bois brut
Parmi les dangers ignorés : les composés perfluorés, avec lesquels sont souvent traités canapés et tapis. Ces perturbateurs de la glande thyroïde, selon Le Parisien, « causent, entre autres, la naissance de bébés de petit poids ». Comme les tout-petits sont les plus sensibles à ces substances toxiques, il convient de privilégier « peintures et enduits naturels » dans leurs chambres. Le Parisien conseille également d’éviter les revêtements plastifiés pour le sol et les murs. Ces revêtements risquent de contenir des phtalates, également présents dans la plupart des jouets en plastique. Pour les meubles, enfin, il faudrait idéalement préférer le bois brut sans vernis.
Source Inform-Action
Voir aussi:
- José Bové, Nicolas Hulot, Yann Arthus-Bertrand… Même les écolos n’échappent pas aux perturbateurs endocriniens
- Les océans de plus en plus pollués par des particules invisibles de plastique
- Gels douche, shampooing, déodorants, dentifrices… Tous ces produits de salle de bains dont vous devriez lire les étiquettes
- 400 produits cosmétiques contiennent des ingrédients « indésirables » selon UFC-Que Choisir
- Bouteilles de lait non recyclables : toujours aucune solution de recyclage
A regarder sur la 5 ce soir:
Depuis les années 1960, les industriels de l’agroalimentaire utilisent des additifs dans leurs préparations, les fameux « E » suivis d’un chiffre. Naturels ou chimiques, il en existe aujourd’hui des centaines sur le marché. Leur utilisation a été autorisée par les autorités européennes. Des scientifiques tirent la sonnette d’alarme et dénoncent les risques d’ « effet cocktail », lorsque plusieurs de ces produits sont présents dans un même aliment. Ils pointent également la présence de particules fines, les nanoparticules, dans ces additifs.
A partir d moment où un composant chimique est autorisé par l’état, état français, Europe et politiques soumis aux influences des lobbys qui contrôlent les scientifiques en les payant, voire même en discréditant les non obéissants, par des campagnes payées de dénigrement, l’industrie met ces produits partout sans jamais se poser de questions, même dans les médicaments (cas de l’aspartame mis dans 200 médicaments, scandale criminel, alors que le sucre est bien moins dangereux !) .
On appelle principe de précaution, alors que c’est un principe de ne pas tuer en criminels les gens par des produits dangereux à long terme, avec des preuves irréfutables souvent depuis des décennies ( 30 à 70 ans pour les perturbateurs endocriniens de toutes sortes !!, un siècle pour l’amiante ) sur les êtres vivants, comme les simples têtards, qui ne finissent jamais en grenouilles avec moins du ppm partie par million de perturbateur endocrinien fuyant d’un plastique dans l’eau !!
Evitez aussi les thiazolinones pires bactéricides que les parabènes, car neurotoxiques ultra puissants pour notre cerveau à moins du ppm et tuant presque comme comme le VX de la Corèe du Nord si utilisé concentrè, ce qu’on dissimule systématiquement au public, en ne parlant que d’allergisant, alors que des traces suffisent pour détruire votre cerveau vers Alzheimer et vers la démence !!!
Presque tous les additifs sont dangereux et à éviter dans tous les produits de toutes sortes.
Une méthode simpliste est de mesurer la longueur de la liste d’ingrédients et de ne prendre qu’une liste courte !!
Il ne faut rien manger au restaurant, en boulangerie (trop de pesticides dans les silos de grains, 2 fois trop de gluten avec le pain devenu un vrai caoutchouc en 40 ans ) rien d’industriel, que du bio simple, non transformé, même si c’est plus cher, car vous économiserez énormément en moins de maladies, comme moi.
C’est essentiel pour les femmes enceintes et leur foetus qui est le plus sensible les 3 premiers mois de gestation où tous ses organes se forment, soumis aux saletés que la mère à son insu a mangé même avant d’être enceinte.
Enfin ces produits cachés en nous de force tuent des milliers de fois plus que les radicalistes et on ne fait rien du tout contre, alors qu’on nous contrôle tous partout, mais presque rien n’est contrôlé de ce que nous sommes obligés de manger !!
Le niveau de notre empoisonnement est tel que si les consommateurs en prennent conscience et cessent tous 80% ensembles, de manger industriel ( comme pour la vache folle ) les industriels à la chute de leurs ventes changeront fondamentalement de nous vendre des poisons en nous méprisant !!
Donc tous faites votre popote bio chez vous avant d’aller travailler en la mangeant à midi !
On ne peut même plus acheter une simple tarte aux pommes ! par curiosité comme je l’ai fait, regardez la composition, c’est à fuir à toutes jambes ! Même le pain contient tellement d’additifs qu’il est hautement toxique, sans compter la façon dont le blé a été cultivé et tout ce que les grains ont subi ensuite ! les grandes surfaces sont obligées de mentionner la composition, mais il ne faut pas se leurrer, dans les boulangeries- pâtisseries c’est exactement la même chose sauf que… eux ne sont pas tenus de mettre la composition sur leurs produits !
Quant aux produits bio, au vu de la demande qui ne cesse de croître, ils vont devenir de plus en plus chers car les surfaces sont encore trop restreintes pour fournir toute la demande, et les producteurs ne reçoivent pas le tiers du quart de la moitié des subventions qui vont en très grande partie aux cultures conventionnelles ! ce qui est une honte.
Bonjour Graine de Piaf 🙂
Ben oui c’est pleins de gluten ! C’est donc absolument indigeste !
Il y a trois grandes familles qu’il faut impérativement boycotter si on veut conserver sa santé :
– Le gluten,
– Les sucres (rapides),
– Les laitages (origine animale).
Sinon c’est la destruction de votre système digestif et votre métabolisme. Et tout les troubles que cela sous entend !
– Digestion lourde ou trop rapide,
– douleur céphalée,
– douleur articulation,-
– fatigue chronique,
– dépression,
– épaississement de la peau,
– hypertension, hypotension
– et etc…
La seule solution elle est simple et compliquée à la fois, c’est le boycott de toutes denrées industrielles ou transformée mécaniquement. Les principales difficultés sont :
– économique,
– approvisionnement de bonnes denrées,
– Les connaissances en diététiques,
– L’organisation,
– et la discipline alimentaire.
C’est comme pour tout, ça s’apprend, sa demande de la patience, du temps, de la discipline, des compromis et des sacrifices. Mais une fois que la routine prends enfin forme, là on commence à y prendre plaisir et on s’épanouit dans sa nouvelle vie !
Akasha.
Coucou Akasha.
S’il n’y avait que le gluten et le sucre pour une tarte aux pommes ce serait un moindre mal, mais je parlais de tous les additifs qui sont ajoutés dans ce simple dessert.
Tu as raison en ce qui concerne le gluten. Depuis pas mal de temps je l’ai éliminé de mon alimentation et m’en suis trouvée bien, et puis ces derniers temps j’ai craqué bêtement par gourmandise et fainéantise, aussi maintenant je me retrouve avec des maux d’estomac carabinés et une acidité stomacale non moins importante. Je le savais, j’ai fauté, tant pis pour moi, mais que c’est douloureux ! Je ne suis pas prête à recommencer pareille sottise !
Et les laitages aussi j’ai souligné ! Mais tu as aussi raison surtout que c’est le cœur du sujet .. Tout ces additifs doivent aussi être mis en avant, mais je pense vraiment que les trois principaux sont les trois sus.nommé.
Sinon moi aussi j’ai déjà craqué plus d’une fois tu es pas la seule, j’adore les pâtisseries les biscuits ou la glace, je suis gourmande ^^ Ce n’est pas pour rien que je suis déjà montée 60 kg (pour 1m 62′)malgré que je suis Vegan !
Et j’ai eue aussi comme toi une fois de gros trouble de digestion avec une grosse chute de tension à la clé. Maintenant j’essaye plus de consommé un fruit ou des galettes maisons fait d’une recette marocaines, que je nappe de miel, d’huile d’argan et d’éclat de noix. Ou alors du sorbet bio l’été.
Akasha.
Vu votre « ces derniers temps j’ai craqué bêtement » et les conséquences, je constate que vous avez avant, craqué beaucoup plus que moi, au point de devenir malade allergique, alors que si je craque une fois rarement, je n’ai rien alors que je suis bien vieux !!
Les pesticides additifs, glutamate, résidus Roundup, sodas de sirop de mais (produit criminel mis partout bien plus que le sucre seul des fruits ) aident beaucoup à devenir intolérants au gluten, obèses, diabétiques, allergiques !!!
Bien sûr je suis d’accord avec tout ceci.
Mais les cheveux se hérissent sur ma tête lorsque je lis: « il suffit de ne pas réchauffer le plat dans le contenant en plastique dans lequel il est vendu, mais dans une assiette. »
Donc, la madame fait chauffer ses plats faits maison dans un four à micro-ondes ? Horreur et damnation !!
Du fait maison, du bio qui plus est, massacré dans ce maudit four ? Pauvres de nous !!
Bien utilisé le four micro-onde n’est pas dangereux, mais il faut bien comprendre son principe, sinon vous faites les pires saletés en surchauffant voire cramant une toute petite partie du plat qui absorbe toute l’énergie du four 1kW .!!
Donc l’utiliser pour réchauffer et pas pour cuire, avec un temps de marche proportionnel au poids à chauffer. 10secondes si un petit bout de pain rassis à ramollir et 90 secondes un bol ou une assiette au max.
Les chimistes utilisent les micro-ondes pour faire des réactions chimiques impossibles à haute énergie.
« Ainsi, bien choisir ce que l’on ingurgite permet de limiter les risques »
Disons que,déjà il vaut mieux penser à MANGER plutôt qu’ingurgiter…..
Il y a un clair manque de contrôle de la dangerosité des substances vendues dans notre pays. http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/