Quand l’information est à ce point centralisée, elle est forcément biaisée, muselée, ou pire passée sous silence. On se demande donc, à quoi servent les millions d’argent public pour soutenir une presse, qui devrait être indépendante et qui n’est que le perroquet, des quatre agences d’informations que sont l’AFP, AP, REUTERS, DPA. Nous disent ils tout? Il y a tout de même, des journalistes qui commencent à se poser des questions, que peuvent ils faire contre leur rédaction ?.
Ces quatre agences de presse les plus influentes du monde, qui constituent la principale source (et souvent unique) des actualités internationales, sont souvent inconnues du grand public. D’où proviennent les actualités que vous lisez, regardez ou écoutez chaque jour dans les différents médias? Et si on vous disait qu’il n’y a qu’une seule source?
Vous êtes-vous jamais posés la question: mais d’où viennent les actualités et pourquoi les médias que vous consultez parlent tous en gros de la même chose?
La chaîne germanophone Medien Klagemauer TV s’inquiète de la propagande unanime des médias et lance une alerte pour expliquer à son public à quoi il est confronté. Il s’agit de l’ossature sur laquelle se base tout le système médiatique et pourtant elle est presqu’inconnue du grand public. La majorité des nouvelles internationales proviennent de quatre agences de presse seulement basées à New York, Paris, Londres et Berlin.
Le monopole de ces quatre agences a plusieurs conséquences:
Il détermine le choix des sujets, de quoi on parle ainsi que de quoi on ne parle pas. Les reportages présentent souvent des similitudes, voire sont totalement les mêmes. Medien Klagemauer TV (Kla tv) prend en exemple que les principaux médias n’ont pas parlé de la procession de paix en Ukraine et du voyage de paix à Moscou, puisque selon la radio-télévision suisse SRF « les grandes agences de presse n’en ont rien dit ». Selon Kla.tv, cet événement a été crucial, car son but était d’inciter le gouvernement de Kiev à mettre fin à la guerre dans le Donbass.
« Des participants parlent d’environ 100 000 personnes qui seraient arrivées à Kiev. D’autres parlent de chiffres allant jusqu’à un million de personnes qui ont passé la nuit dans Kiev et autour de Kiev dans de nombreux camps de tentes, chez des milliers de particuliers, dans des institutions religieuses et des hospices et qui, après la procession, sont rentrées chez elles dans des cars et des trains en grand nombre », raconte la chaîne.
D’après la chaîne allemande, « le gouvernement de Kiev s’est gardé de révéler le vrai nombre de participants ». Et de souligner, « la procession de paix a été minimisée par les médias principaux occidentaux ou n’a pas du tout été mentionnée bien que les images en disent long ». Mais à la question adressée à la radio-télévision suisse le 25 juillet 2016 de savoir pourquoi elle n’avait rien dit sur la procession de paix en Ukraine, la radio a coupé net: « À ce jour, nous n’avons reçu des agences indépendantes, dont nous recevons des images (Reuters, AP, AFP), aucune information et aucun matériel vidéo concernant cette marche. Selon les recherches de notre correspondant, la marche n’est pas aussi importante que prétendue. » Mais qui se trouve derrière ces grandes agences de presse? Kla tv nous les présente:
L’agence américaine Associated Press (AP), avec plus de 4 000 employés dans le monde entier, AP appartient aux entreprises de médias des États-Unis et à sa rédaction principale à New York. Les informations de l’AP sont utilisées par environ 12 000 médias et atteignent ainsi chaque jour plus de la moitié de la population mondiale.
• L’Agence France Presse (AFP), qui est quasiment publique, a son siège à Paris et emploie également environ 4 000 personnes. Chaque jour, l’AFP expédie plus de 3 000 informations et 2 500 photos à des médias dans le monde entier. • L’agence britannique Reuters à Londres, est une agence privée, et emploie un peu plus de 3 000 personnes. En 2008, Reuters a été acheté par Thomson le patron canadien des médias – une des 25 personnes les plus riches du monde – et a fusionné en Thomson Reuters dont le siège est à New York.
L’agence de presse allemande (DPA) emploie environ 1 000 journalistes dans environ 100 pays. La DPA possède des maisons d’édition de médias allemands et des stations de radiodiffusion. Sa rédaction principale est depuis 2010 dans la Axel-Springer-Hochhaus à Berlin. La DPA collabore étroitement avec l’AP américaine et possède la licence pour la commercialisation des services de l’AP dans l’espace germanophone.
Si on regarde de plus près, on constate que les sujets traités par ces quatre agences de presse ainsi que les angles d’attaques sont souvent les mêmes, explique la Medien Klagemauer TV. Et même si déjà quatre agences de presse comme principales sources d’information pour le monde entier sont déjà loin d’être suffisantes, en réalité il n’y a qu’une vision mainstream derrière et une illusion de choix.
C’est-à-dire que « le droit de la population mondiale à la liberté de la presse et à la liberté d’opinion est bafoué », constate Kla tv.
Bien entendu, il ne faut pas oublier qu’il existe à côté de ces grandes agences de presse des agences nationales plus petites. Pourtant, elles ne disposent souvent d’aucun réseau de correspondants à l’étranger, c’est-à-dire, aucune possibilité de voir ce qui se passe à l’extérieur du pays par leurs propres yeux. Il ne leur reste qu’à collaborer avec ces quatre grandes agences pour avoir de l’actualité mondiale. Ne vous laissez donc pas tromper: si c’est écrit « avec l’AFP » c’est bien de l’information diffusée par l’AFP et non pas par le média que vous consultez et c’est aussi le point de vue de l’AFP. Ce système médiatique d’agences qui permet d’être informé de tout ce qui se passe dans le monde en quasi temps réel présente les inconvenants de n’offrir qu’une vision des évènements, de sélectionner ces derniers, voire pire, si la source rapport un fait de manière erronée tous les médias vont le relayer de manière erronée.
Pour permettre une vraie liberté de l’information, la France, qui s’est bien gardée de libéraliser son agence de presse, à l’époque des radios libres et des premières chaînes de télévision privées, pourrait prendre exemple sur le monde russophone. Alors que la Russie est souvent décriée, il existe pourtant trois agences de presse dans ce pays, deux publiques dont Rossiya Segodnya et une privée.
Source Sputniknews
Le « mind control » des médias se fissure… Plus personne ne les croient, et leurs journalistes que l’on devrait appeller « techniciens d’opinions » se font chahuter par les gens lassés de tant de mensonges et de manipulations.
Face aux merdias occidentaux, les BRICS vont créer une coalition médiatique
http://www.brujitafr.fr/2015/12/face-aux-merdias-occidentaux-les-brics-vont-creer-une-coalition-mediatique.html
EN 2015 = Les dirigeants de 25 groupes médiatiques des pays membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) se sont réunis le 1er décembre à Beijing pour un événement sans précédent consacré à la promotion de la coopération des médias de ces pays émergents, qui injectera une nouvelle vigueur dans le développement commun du bloc.
J’ai travaillé quelques temps au siège du Dauphiné Libéré, il y a environ 25 ans, à Veurey Voroize. Mon bureau était situé juste à côté du local dans lequel arrivaient les dépêches AFP, et je peux vous dire qu’il en arrivait en pagaille. Le tri dans les dépêches était vite fait : l’employé chargé de ce premier tri savait exactement ce qu’il pouvait (devait) transmettre aux journalistes, pour le reste il y avait une grosse corbeille à ses pieds ! Je peux vous certifier que des infos j’en ai vu passer des vertes et des pas mûres qui finissaient toutes à la corbeille dès l’instant qu’elles concernaient certaines personnalités ou bien selon les ordres de la direction du D.L. Bref, la rétention d’information et l’orientation de la pensée des lecteurs, ça ne date pas d’aujourd’hui …
M.G.
Merci, et il est toujours intéressant de se souvenir des nouveaux chiens de garde :
https://vimeo.com/141362885