Pour résumer la situation, l’UE veut réduire le temps d’attente pour la mise sur le marché des médicaments qui sont dit « innovants », ceux-ci étant censés soigner des cancers rares ou des maladies dégénératives. Le souci, c’est qu’à l’heure actuelle la fiabilité des essais cliniques laisse quelque peu à désirer. Pour être plus précis, je reprend ces mots d’Andrew Marshall qui expliquait dans un article de Nature Biotechnology: « Les laboratoires peuvent quasiment façonner le protocole à leur avantage et s’arranger pour faire publier seulement les résultats qui leur conviennent. C’est donc avec des informations biaisées que les médecins prennent leurs décisions tous les jours« .
Le profit avant tout, la santé par la suite….. De plus, nous pouvons constater que depuis quelques années les scandales se multiplient autour des médicaments et des effets secondaires qu’ils peuvent provoquer, alors qu’en est-il si la mise sur le marché est accélérée?
Une raison de plus de s’orienter vers les solutions alternatives et non chimiques dans l’avenir…
L’Agence européenne des médicaments travaille sur un programme pour accélérer la mise sur le marché de nouveaux médicaments dédiés à la lutte contre des cancers rares ou des maladies dégénératives. Des scientifiques et des associations de consommateurs s’inquiètent du contenu de ce projet. Un article de notre partenaire, La Tribune.
L’Agence européenne des médicaments (EMA) a annoncé au début du mois d’août le bilan d’un projet pilote lancé en 2014 pour accélérer l’autorisation de mise sur le marché des médicaments couvrant les « besoins médicaux non satisfaits ».
Ces traitements concernent des cancers rares, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies dégénératives, mais également des maladies infectieuses, détaille l’institution chargée d’autoriser la mise sur le marché des nouveaux médicaments dans l’Union européenne (UE).
>> Lire : L’AEM s’apprête à dévoiler son projet d’accès accéléré aux médicaments
Utiliser les données des médicaments après leur mise sur le marché
La nouvelle méthodologie de l’EMA s’inspire des autorisations de mise sur le marché conditionnelles, appliquées depuis 2006 et utilisées pour les besoins médicaux non satisfaits sur la base de données moins complètes que ce qui est normalement requis. Les données doivent avant tout indiquer que les bénéfices l’emportent sur les risques. L’Agence s’appuie également sur les mesures de pharmacovigilance prises en 2012, soit la compréhension et la prévention des effets indésirables. Ensuite, l’EMA compare les données cliniques utilisées pour l’approbation des médicaments avec celles obtenues lorsque le traitement est sur le marché. L’institution ajoute qu’elle porte une grande attention à la collaboration et à l’entente entre les parties prenantes (régulateurs, patients, professionnels de santé, organismes d’évaluation des technologies de la santé).
Manque de « transparence »
Si ce modèle proposé par l’institution européenne pour la mise sur le marché des médicaments dits innovants n’est encore qu’en phase de préparation, il fait face à un flot de critiques. Dernières en date, celles de l’Institut scientifique allemand pour la qualité et l’efficacité dans la santé (IQWiG). Dans un communiqué publié la semaine dernière, celui-ci fait part de ses « inquiétudes » :
« Ni l’industrie, ni l’Agence européenne des médicaments ne disposent d’un concept pour savoir comment les données recueillies après l’approbation d’un médicament sur le marché peuvent être utilisée afin de permettre de tirer des conclusions fiables sur les avantages et les inconvénients d’un traitement. »
L’IQWiG estime plus généralement que la majeure partie du plan de l’Agence européenne des médicaments est confus, et manque de « transparence ».
« L’EMA justifie ce manque d’informations par le caractère confidentiel des consultations et le secret des affaires. Mais au vu de l’importance de ce projet pilote pour le développement des médicaments […] la dissimulation du contenu et des résultats semble inacceptable. »
Enfin, l’institut scientifique juge que le rapport de l’EMA publié en août ne donne pas d’informations détaillée sur les tests effectués pour plusieurs traitement dans le cadre de ce projet pilote.
Critiques des associations de consommateurs
L’organisation des consommateurs européens (BEUC) a également pris part aux critiques. Dans un document publié en juillet, elle s’interroge sur la sécurité des patients et fustige le manque de transparence dans le développement et l’application de ce programme. Elle évoque également le manque de clarté concernant la valeur ajoutée d’une telle méthode comparée à celles en vigueur actuellement.
Enfin, en mai, un groupe de scientifiques a également évoqué les incertitudes dans une lettre demandant une définition précise des « traitements innovants ». Le groupe se veut plus nuancé et évoque de possibles “bénéfices pour la sociétés”. Il a d’ailleurs formulé plusieurs propositions pour améliorer le programme proposé par l’EMA.
Le projet de l’Agence européenne des médicaments, une aubaine pour l’industrie pharmaceutique
L’industrie du médicament se montre quant à elle enthousiaste. Ainsi la fédération européenne des associations et industries pharmaceutiques, qui regroupe une quarantaine de laboratoires pharmaceutiques et plus de trente associations nationale, défend ardemment le projet. Fin 2015, elle assurait que le programme de l’Agence européenne des médicaments « n’allait pas conduire à une baisse des normes en matière d’efficacité et de sécurité du médicament, ni à un accès plus rapide aux traitement au détriment de la sécurité des patients ».
Il faut dire qu’une accélération de la mise sur le marché des médicaments dits innovants serait une aubaine pour l’industrie pharmaceutique. Plus un médicament arrive tôt sur le marché, plus l’exclusivité de ce dernier est longue. Vendu pendant une période plus importante avant l’expiration du brevet et l’arrivée de la concurrence de génériques ou de biosimilaires, il est susceptible de générer un chiffre d’affaires plus important sur le long terme.
Source: Euractiv
Un point important à noter, c’est que l’on peut déceler quelques éléments de TAFTA derrière cette décision, signe qu’il y a une accélération dans le domaine…
Traitement innovant:
http://www.beevar.com/upload/6/21/62166446edf1fc89.jpg
Etats-Unis: Un trader recourt à des malades en phase terminale pour empocher 90 millions d’euros
Lorsque l’on sait que le directeur des publications du périodique « the lancet », (1ére référence mondiale en matière de publication des résultats d’analyse des nouvelles molécules) a récemment publié un éditorial ou il avouait que plus de la moitié de ces analyses sont basées sur des protocoles falsifiés, on comprend mieux que la recherche pharmaceutique n’a plus rien à voir avec la santé mais est TOTALEMENT axée sur la recherche de profit économique sans aucun rapport avec la médecine !
Ainsi, en abandonnant le financement public de la recherche scientifique à « big pharma », l’état a favorisé grandement le déficit budgétaire du secteur des soins de santé mais bon, venant d’aussi piètres gestionnaires , cela n’a plus rien d’étonnant !
Personne ne veut réellement nettoyer le système : la moitié de la littérature scientifique est tout simplement fausse…..
La suite:
http://www.h2mw.eu/redactionmedicale/2015/04/personne-ne-veut-r%C3%A9ellement-nettoyer-le-syst%C3%A8me-a-lot-of-what-is-published-is-incorrect-1.html
Coup de tonnerre dans l’industrie médicale, la revue scientifique « The Lancet » annonce que 50% des publications scientifiques sont fausse
La suite:
http://stopmensonges.com/coup-de-tonnere-dans-lindustrie-medicale-la-revue-scientifique-the-lancet-annonce-50-des-publications-scientifiques-sont-fausses/#
LE REVE,un monde de malades de la naissance à la mort (le plus tard possible la mort).
Le paradis c’est ici pour les médecins et Pharmaciens.(et Big Pharma)quand vous voyez Jacob Rotmachin 101 ANS en bonne santé c’est dingue)