François Couplan – La nature nous sauvera

Puisque c’est l’été, pourquoi ne pas en profiter pour lire durant nos moments de détente? Donc, au milieu des articles, vous pourrez vous voir de conseillé quelques livres intéressants dans différents domaines, à commencer aujourd’hui par la préparation de « l’après », puisque indéniablement, un effondrement du système va se produire.

Nous pouvons avoir des armes, des outils de qualité et du matériel en nombre, si derrière il n’y a pas de réserves et de connaissance quant aux moyens de trouver sa nourriture, et la nature nous sera indispensable, il nous faudra savoir exploiter les ressources que d’autres ne connaissent pas, et celles-ci sont nombreuses. Un exemple parmi tant d’autres qui vont serons proposés ici, qui a déjà imaginé consommer du tilleul autrement qu’en tisane? Pourtant, c’est possible:

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     Le tilleul : hormis ses fleurs, connues pour la célèbre tisane de tilleul relaxantes, sachez que sa seconde écorce (pas la plus extérieur, celle juste en dessous) est comestible. De plus, sa sève peut être bue (intéressant en plein cagnard quand sa gourde est vide) ou transformée en sirop après ébullition (mais il faut beaucoup de temps d’ébullition car sa teneur en saccharose est peu élevée)

Oui me direz vous, mais cela demande au moins un couteau, si pas du feu, une casserole…. Et bien, si vous n’avez pas ces ustensiles indispensable, une petite salade de jeunes feuilles de tilleul passe très bien, elles sont comestibles et délicieuse.

Et si vous en avez trop cueilli pour votre faim, faites les sécher et broyez les pour en faire une farine verte très nutritive…mélangé à de la farine de blé, cela nous donne un bon pain chaud et parfumé.

De plus ses fruits broyés et malaxés donnent un produit ressemblant fortement au chocolat…à bon entendeur, salut ! Source: Centreroutieralpin.be

Et donc, voici un livre qui pourra s’avérer utile le moment venu pour s’alimenter en cas de problème majeur:

Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui

Par Patrice van Eersel (Nouvelles Clés)

Ce livre est un entretien avec François Couplan, le meilleur spécialiste mondial des la-nature-nous-sauvera-couvplantes sauvages comestibles. Depuis plus de trente ans, cet homme a montré que l’on pouvait survivre à peu près n’importe où – sur tous les continents, dans les endroits les plus reculés, et même dans le jardin de Central Park – en se nourrissant uniquement de plantes sauvages. Il a publié plus de quarante ouvrages sur le sujet, dont le plus prestigieux est sans doute sa Flore sauvage comestible américaine qui, dans sa version en langue anglaise, constitue la référence n°1 sur ce sujet aux États-Unis.

À longueur d’année, il parcourt le monde, sur la piste des connaisseurs de plantes. Cette démarche l’a mis en contact avec les plus anciennes cultures, qui se nourrissent encore partiellement comme dans la préhistoire. Devenu un expert internationalement reconnu, il propose une approche révolutionnaire de la vie. Un retour à nos origines, dont il dit qu’elles ne furent ni affamées, ni austères, mais pleine de santé. Selon lui, les véritables causes de la crise écologique remontent bien avant l’industrialisation : à la révolution néolithique, c’est-à-dire à l’invention de l’agriculture, mère de la civilisation, mais aussi de la guerre et des grandes famines. C’est un point de vue extrême, qui lui fait jeter un regard des plus originaux – un point de vue préhistorique ! – sur la situation actuelle.

Par ailleurs, depuis une dizaine d’années, François Couplan est devenu la « référence nature » d’un certain nombre de grands cuisiniers, dont le plus connu est Marc Veyrat, qui a cosigné avec lui plusieurs ouvrages de cuisine utilisant les plantes sauvages comme ingrédients essentiels. Ce compagnonnage smart est l’une des explications de la présence assez fréquente de Couplan dans les médias.

L’explication du succès de cet auteur est l’intérêt grandissant que le public porte aux produits naturels. S’ils sont sauvages, c’est encore mieux. Les recherches montrent qu’une plante sauvage contient dix fois plus d’éléments bénéfiques à la santé qu’une plante cultivée. D’autre part, à une époque ou toutes sortes d’incertitudes inquiétantes planent sur notre avenir, beaucoup de gens aiment l’idée qu’ils pourraient survivre n’importe où, comme François Couplan le démontre en organisant régulièrement des stages de survie (parallèlement à ses stages de gastronomie).

Nous nous sommes entretenus avec lui sur son parcours très singulier et sur le regard que pose sur le monde d’aujourd’hui un homme qui s’entraîne à longueur d’année à se nourrir comme nos ancêtres préhistoriques.

 

Par LaNutrition.fr

Depuis sa plus tendre enfance, François Couplan sait que la nature sauvage est un immense garde-manger, et non un mélange de mauvaises herbes et de plantes vénéneuses, comme on nous l’a toujours fait croire. Sa vision du monde en est imprégnée. Il nous apprend que, pendant 500 000 ans, voire davantage, nos ancêtres préhistoriques ont fort bien vécu. La famine, la guerre, la pollution, l’anéantissement de la biodiversité ? L’auteur nous explique que tous ces malheurs remontent, très paradoxalement, à la révolution néolithique et à l’invention de l’agriculture, il y a à peine plus de 10 000 ans ! Devenu docteur ès-sciences et premier spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles, François Couplan prouve que l’on peut vivre en s’en nourrissant. En contact avec les cultures les plus anciennes, il développe une solution choc pour sortir de la crise écologique : un art de vivre  » paléolithique « . II ne s’agit pas de retourner dans les cavernes, mais de saisir l’intérêt que nous aurions à aimer la nature spontanée. Parmi les premiers à l’avoir compris, certains grands cuisiniers, tel Marc Veyrat, sont devenus les amis de l’étonnant voyageur et n’hésitent pas à introduire des plantes sauvages dans leurs créations culinaires. Devenez à votre tour un sauvage postmoderne et portez-vous mieux en suivant les conseils quotidiens d’un grand amoureux de la Terre.

François Couplan est un sacré personnage. Depuis sa jeunesse et ses excursions en solitaire dans les montagnes de la haute Provence, il se nourri, dès qu’il le peut, de plantes sauvages. Sa passion pour la nature conditionne sa vision du monde. Dans son livre « La nature nous sauvera » et sous couvert de promouvoir le retour à une forme de cueillette moderne, François Couplan aborde la problématique du siècle : le devenir de la biodiversité et de nos ressources naturelles.

La vie de François Couplan a des allures de voyage initiatique. Très jeune, il réalise que pour s’épanouir, il devra être indépendant. Et cette indépendance passe par l’alimentation. « A partir du moment où j’ai pris conscience que je pouvais me nourrir de plantes sauvages, je n’ai eu de cesse de vérifier que je pouvais réellement acquérir cette indépendance dans ma vie quotidienne ». Il apprendra tout seul, grâce à des livres, de très nombreux voyages et des rencontres. De retour en France, François Couplan partage son savoir grâce à des stages et des conférences. Il est l’auteur d’une quarantaine de livres et son Encyclopédie des végétaux sauvages comestibles en Amérique du Nord y est une référence.

Mais pourquoi la nature devrait-elle nous sauver ? Depuis la fin de l’ère paléolithique, il y a à peine plus de 10 000 ans et l’invention de culture, nous avons perdu le lien privilégié que nos ancêtres de la préhistoire avaient avec la nature. Paradoxalement, l’agriculture intensive a appauvri le nombre d’espèces, faisant disparaître la biodiversité. Sur l’échelle de son existence « l’homme a passé 99,5% de son temps à vivre dans la nature et 0,5% dans la culture ».

Conséquences ? « Malgré l’abondance et la variété de son alimentation, l’Occidental moyen est fortement carencé en ce qui concerne les sels minéraux, les oligo-éléments, les vitamines, les flavonoïdes et les antioxydants qui ralentissent le vieillissement cellulaire. Ces substances indispensables à la santé font défaut dans les produits raffinés, les aliments industriels et les légumes ou les fruits cultivés de façon intensive ». L’ortie contient sept fois plus de vitamine C que les oranges et les feuilles de pissenlit sont aussi riches en provitamines A que la carotte… François Couplan milite pour la réhabilitation de la cueillette, au même rang que l’agriculture, pour que nous prenions conscience de cette liberté…Et ce retour aux origines n’a rien d’un retour en arrière… Au contraire, monde civilisé et monde sauvage peuvent et doivent cohabiter.

François Couplan est docteur ès-sciences, premier spécialiste mondial des plantes sauvages comestibles et l’auteur de La Nature nous sauvera, Réponses préhistoriques aux problèmes d’aujourd’hui. Entretien clés, Editions Albin Michel, 2008.

Source: Revolution-lente.coerrance.org

 

15 Commentaires

  1. La nature si elle s’en sort face à l’homme aura gagné! Qu’elle se sauve de nous ok, mais qu’elle nous sauve?

  2. « on m’a ordonné de taper des positions spécifiques de la police nationale que je n’ai pas vu à l’écran »
    Grosse faute de grammaire, il faut écrire « que je n’ai pas vues à l’écran ».

  3. Une question que je me pose de temps à autre: à ce jour, dans les conditions climatiques et géographiques actuelles, est-ce que j’aurais de quoi me nourrir confortablement en vivant uniquement des produits de la nature ?
    Il me semble bon que chacune et chacun se la pose. Cette simple question donne idée de nos connaissances actuelles, et du travail qu’il reste à faire pour remédier à notre ignorance. Car il ne s’agit pas là d’accumuler des connaissances pour le plaisir – bien que le sujet soit fort agréable – mais il s’agit de survie.

    Il y a des fleurs que je ne touche pas maintenant, n’en ayant pas la nécessité absolue, mais que je réserve pour « le cas où ». Autant profiter de leur beauté tant qu’on le peut !

    J’ai le Régal végétal de Couplan. Une version sans trop de photos, ce qui m’a amenée à faire des recherches sur le net et sur d’autres livres, car les photos sont indispensables pour confirmer une identification. En revanche, je ne touche pas à une plante sans un ou plusieurs avis préalable, si je ne la connais pas un peu déjà.

    Un forum très sérieux pour identifier et échanger, recettes comprises.
    http://www.mauvaisesherbes.org/

    Un site de photos magnifiques pour les ME du coin. Il y a des comestibles et des dangereuses. Parfait pour une identification sérieuse.
    http://www.florealpes.com/

    Lancez-vous. On apprend à observer. Les plantes qu’on ne voyait même pas deviennent des amies, c’est une belle relation.
    Et n’oubliez pas de les remercier…

  4. Pourquoi ne pourrions-nous pas nous nourrir avec ! nos ancêtres le faisaient bien, et dans certaines régions de France bon nombre de plats sont encore réalisés avec des plantes locales. Bien sûr à elles seules je ne pense pas qu’elles constituent un repas équilibré, mais en période de forte disette, cela vaut quand même mieux que rien !

    En Crète, la plupart des repas étaient composés avec la production naturelle de tout ce qui pousse dans les environs et les jardins. Il est vrai que maintenant, ces traditions se perdent, et là où les plus âgés sont en parfaite santé grâce à cette nourriture – et aussi grâce à l’exercice qui consiste à aller la récolter tous les jours ! – les plus jeunes, adeptes du « tout prêt, tout fait » y renoncent petit à petit avec pour corolaire les maladies dites de civilisation !

    Quelqu’un m’a raconté ces derniers jours, qu’un restaurateur renommé étant arrivé par surprise chez des amis s’est entendu dire  » mais je n’ai rien sous la main pour déjeuner » il est parti et est revenu quelques moments après avec un plein panier de plantes de toutes sortes, et il en a sorti un délicieux repas. Or, quand on connaît le peu de végétation qui pousse dans le Sud Est et en basse altitude, je trouve que c’est un exploit. Mais cet homme connaissait très bien les plantes. Comme quoi…

  5. Tu as raison aussi sur ce point, GDP: le fait d’avoir à récolter les plantes, le fait de s’occuper de sa survie, contribue en quelque sorte à conserver la santé ! Il faut parcourir la campagne, respirer, grimper parfois, cueillir, trier, laver, cuisiner. Ce sont de saines occupations !
    Avec toujours les précautions d’usage quant au lieu de récoltes (risque d’échinococcose…).

  6. J’avais loué beaucoup de livre à la bibliothèque l’année dernière pour connaître les plantes comestibles et médicinales. En voici quelques une qu’on trouve le plus souvent dans le nord de la France:

    – Pissenlit
    – ortie (que les asiatiques nous envie)
    – Plantain lancéolé
    -Glands
    Contrairement à ce qu’on pense les glands (du chêne) peuvent ce manger, mais pas comme ça, il faut les faire cuir à l’eau et changer l’eau de la cuisson souvent jusqu’à ce que l’eau soit claire. Il faut savoir que les glands contiennent du tanin dangereux pour l’homme, c’est pourquoi on ne peut pas les manger cru comme les châtaignes et peut-être transformé ensuite en purée très nutritive
    – Les pétales de coquelicot
    – Les marguerites
    – Les fleurs de sureau
    – Mûrier des Haies, un conseille ramasser ceux en hauteur
    – Les feuilles fraîches du guillet gratteron (plante qui accroche les vêtements et forme des petites boules, mon chien en attrape souvent dans ces poils). Ce consomme en soupe, il paraît que sa a le goût de pomme de terre). Autrefois les graines de cette plante était utilisée pour faire un genre de café
    – Feuille de l’Alliaire officinale (comestible et médicinale)
    Quand vous froisser les feuilles sa sent l’ail
    – Les feuilles de trèfle
    – Les feuilles de la mauve sylvestre
    – Les fruits de l’aubépine meilleurs cuit
    – Les feuilles de tilleuls qu’on transforme en farine, cette arbre on le trouve souvent dans les parcs
    – Les feuilles de l’orpin blanc, j’en ai vu sur d’ancien mur, en pleine ville
    – La carotte sauvage, tige et feuille peuvent être consommer cru ou cuite

  7. Est ce que le tilleul nous sauvera du nouvel ordre mondial ? https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_scratch.gif

  8. Hello les ME merci pour le poste je part des demain voir le contenu de ce bouquin
    Je cherche un livre comme celui ci depuis quelques temps déjà

  9. Pour avoir expérimenté la cuisine sauvage, j’ai appris à discerner ce qui est comestible et ce qui est vraiment bon.
    Ensuite, on finit par chercher ce qui « tient au ventre » .Mais pour quelques temps on peut se contenter de verdure et de fruits.

  10. Que se passerait-il si les humains disparaissaient de la Terre ?

    http://www.youtube.com/watch?v=qTlklYYvRFk

    • La terre n’a jamais eu besoin des humains. Sans eux, elle commencera par guérir le mal qu’ils https://lesmoutonsenrages.fr/wp-content/plugins/wp-monalisa/icons/wpml_whistle3.giflui ont fait puis elle continuerait.

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