Quel est notre principal souci à l’heure actuelle? Je pourrai vous poser la questions, et récolterai autant de réponses qu’il y a d’individus, car comme le dis l’expression, « chacun voit midi à sa porte ». Et dans la liste des problèmes qui nous occupent le bulbe actuellement, les principaux sont probablement le terroriste, la loi travail, les trahisons à répétition de nos politiques, le manque d’argent, la qualité de notre alimentation, certaines technologies, le nouvel ordre mondial, etc…
Nous avons tous cumulé au fil des informations des craintes et des raisons de râler, nous sommes tous focalisés à un moment ou à un autre sur un problème en particulier, mais le véritable problème auquel nous sommes tous confrontés, ou du moins pour le plus grand nombre, n’est pas listé ici.
Le plus grand souci, c’est le regard que nous portons chaque jour sur le monde, car nous avons tous la même quête, plus ou moins consciemment, celle du bonheur, et pour y accéder, c’est avant tout notre regard qui doit changer. Notre véritable problème est notre manière de regarder à travers le prisme de la réalité, tout simplement…
Reste à définir ce qu’est le bonheur exactement: « Le bonheur est un état durable de plénitude et de satisfaction, état agréable et équilibré de l’esprit et du corps, d’où la souffrance, le stress, l’inquiétude et le trouble sont absents. »
Le bonheur est donc de simple, et surtout, il est censé être gratuit, ce que bien évidemment notre société ne vous rappellera jamais. Avez-vous remarqué que soit-disant le bonheur passe par nos acquisitions? Par notre consommation? Par tout ce que le commerce est censé nous proposer? Le bonheur se cacherait dans les circuit d’un téléphone, dans les soupapes d’une voiture, dans les maillons d’une petite chaîne en or, ou dans quelque chose qui ne vous était inaccessible et que vous avez réussi à acheter. Il serait même capable de se cacher dans la capacité à retirer les tâches d’une lessive, ou dans n’importe quoi d’autre qui bien sûr génère des profits à une multinationale. Le bonheur serait donc commercial…
Tout au long de notre vie, ce sont les mêmes informations qui nous sont livrées, les mêmes messages qui parviennent jusqu’à nous, il suffit de regarder les publicités, pratiquement toutes sont liées à la notion de plaisir, et nous finissons par confondre celui-ci avec ce qu’est réellement le bonheur. La vision qui nous a été proposée est fausse, biaisée, elle pourrait même avoir été sortie du tiroir d’un ingénieur qui obéit aux ordres d’une multinationale.
Concrètement, pour les plus anciens d’entre-vous, combien se souviennent de leur enfance? Des jeux de l’époque? Si vous aviez à comparer avec notre époque et toute la richesse technologique et innovatrice qu’elle nous propose actuellement, à quelle époque vous sentiez-vous le plus heureux?
À nous donc de relativiser et de voir comment accéder au bonheur malgré les embûches et les épreuves. À nous de changer notre regard sur le monde et ce qu’il représente.
Bien sûr, vous pouvez considérer que c’est plus facile à dire qu’à faire, que le manque d’argent par exemple empêche d’accéder au bonheur, et pourtant, si je regarde en arrière, je me rend compte que mes deux périodes les plus heureuses étaient mon enfance solitaire en pleine nature, et la période à laquelle j’ai rencontré mon épouse actuelle alors que j’étais un exemple de précarité. Le fait est que l’inquiétude est directement en rapport avec le regard que l’on porte sur les problèmes rencontrés, rien de plus. Et si je regarde devant, je vois également du bonheur, il suffit de relativiser…. Les épreuves ne sont là que pour apprendre à les surmonter après tout.
Voici donc 17 conseils pour tenter de trouver le bonheur, peut-être ceux-ci ne sont pas les plus adaptés à votre situation, mais ils permettront de se rapprocher d’un peu plus de sérénité. En espérant que cela vous apporte également ne serait-ce qu’un peu de détente dans cette période trouble…
Méthode 1 sur 2: Trouvez le bonheur par vous-même
- Cherchez le bon dans chaque chose de la vie. Parfois quelque chose se produit dans nos vies et nous l’interprétons comme quelque chose de mal. Mais lorsque nous le regardons de plus près, il apparaît qu’il y avait de bons côtés. C’est ce que l’on appelle le bon côté.
- Restez occupé. Si vous ne vous occupez pas l’esprit vous risquez de penser à des choses négatives. Des études ont constamment montré que les gens qui restent occupés sont plus heureux que ce qui restent sans rien faire. Non seulement trop de temps libre est un peu déprimant, mais cela peut aussi être contreproductif. Pensez à toutes les choses que vous pourriez faire, comme vous inscrire dans des clubs sportifs, visiter des endroits, assister à des conférences, puis penser au peu de temps que vous vous donnez dans la vie pour ce type.
- Donnez-vous des raisons de sourire. Les scientifiques ont découvert que le seul fait de sourire pouvait vous rendre plus heureux C’est vrai : souriez tout simplement. Essayez.
- Suivez vos instincts. Les personnes qui suivent leurs instincts primaires peuvent être plus heureuses que celles qui réfléchissent trop pour prendre des décisions. Ceci est la raison pour laquelle, si vous suivez ce que disent vos instincts, vous vous poserez moins de questions sur ce que les autres options auraient pu être ; mais si vous réfléchissez trop pour prendre une décision vous serez plus enclin à vous demander si vous n’avez pas fait une erreur en choisissant une option plutôt qu’une autre.
- Soyez généreux et plein de compassion. Vous pouvez vous croire intelligent en pensant que le fait de gagner au loto pourrait vous rendre heureux, mais vous avez tort. L’argent augmente le bonheur seulement jusqu’à un certain niveau, lorsque vos besoins de base sont satisfaits. Après ça, l’argent ne vous rend pas plus heureux que n’importe qui d’autre. Ce qui vous rend vraiment heureux, c’est la compassion.
- Une étude a montré que le fait de s’occuper des autres en donnant de l’argent à des œuvres caritatives nous rend aussi heureux que de recevoir de l’argent ! Cela signifie que vous devez trouver des façons de montrer de la compassion envers les autres si vous pouvez. Donnez à des œuvres caritatives, faites du volontariat dans une banque alimentaire proche de chez vous, aidez des lycéens à faire leurs devoirs, etc.
- Apprenez à pardonner. Le fait de pardonner signifie de laisser au passé ce qui appartient au passé. Si vous pouvez trouver en vous la force de pardonner aux autres, même à ceux qui ne le méritent pas ou qui ne veulent pas vous pardonner, les études montrent que vous serez une personne plus heureuse.
- Quoi que vous fassiez, qui que vous soyez, faites de l’exercice. Des études ont établi un lien fort entre faire de l’exercice et le niveau de bonheur général. La pratique d’exercice sportif peut augmenter le taux d’endorphines dans votre corps, abaisser votre niveau de stress et vous donner ce sentiment de béatitude.
- Faites les choses qui vous rendent heureux. Ne faites pas ce que vous pensez qui vous rendra heureux ou ce qui rend les autres heureux ; faites ce qui vous rend heureux. Débarrassez-vous de notions préconçues à propos de ce que vous êtes censé faire et poursuivez ce que vous savez pouvoir atteindre.
- Écoutez des messages inspirants. Que ce soit en lisant des livres, en surfant sur Internet à la recherche de citations ou en assistant à des conférences intéressantes, le monde est plein de messages inspirants si vous savez où les chercher. Voici quelques citations inspirantes qui pourraient vous motiver à sortir dans le monde et à trouver les choses qui vous rendent heureux :
Méthode 2 sur 2: Trouvez le bonheur au travers des autres
- Inscrivez-vous à des associations ou des organisations qui expriment votre personnalité et reflètent vos intérêts. Que cet intérêt soit jouer au bowling, faire du tricot, faire des expériences nouvelles, cuisiner, voler (note de Benji: dans les airs bien sûr), faire du sport ou jouer à des jeux vidéo, vous impliquer dans une communauté de personnes partageant vos intérêts fera une grande différence.
- Lorsque vous allez là-bas pour la première fois, présentez-vous. Essayez de ne pas être timide. Gardez le contact visuel ; essayez de rester décontracté. Rappelez-vous que les autres personnes peuvent être aussi nerveuses que vous ne l’êtes.
- Demandez de l’aide. N’ayez pas peur de demander à vos amis de vous aider. Si cela vous arrive, soyez reconnaissant. Tel que précisé ci-dessus, les gens reçoivent de la satisfaction en aidant les autres ; cela les fait se sentir utiles et accomplis. Et devinez quoi ? Les gens utiles et accomplis sont en général heureux et amusants. Cela signifie qu’il vous sera plus facile de passer du temps avec eux et d’être vous-même en leur compagnie.
- N’ayez pas peur de partager vos sentiments avec les autres. Il peut être délicat de tout garder à l’intérieur : vous pouvez vous sentir étouffé, comme si vous n’aviez personne à qui parler. Pour ces raisons-là il vaut mieux faire confiance aux gens et dire aux personnes en lesquelles vous avez confiance ce que vous traversez. En parlant de vos problèmes, avec un ami ou un professionnel, vous pourrez atteindre la catharsis, ce qui signifie un nettoyage de vos émotions.
- Gardez les secrets des autres. Si quelqu’un vous fait assez confiance pour vous confier un secret, soyez-en digne et gardez-le. Cela signifie pas de commérages, de ne pas le laisser s’échapper accidentellement et de ne pas jouer double jeu. Imaginez ce qu’il pourrait se passer si vous partagez votre secret avec quelqu’un et qu’il le laisse s’échapper accidentellement à un groupe d’autres personnes ? Cela vous blesserait et vous vous sentiriez trahi. Ne provoquez pas les mêmes sentiments chez quelqu’un d’autre. La recherche du bonheur repose sur le fait de garder ses amis et de leurs donner de bonnes raisons de vous faire confiance.
- Tenez vos promesses. Toujours le même message : si vous dites que vous allez faire quelque chose, tenez-vous-y. Les mots ne sont que des mots jusqu’à ce qu’ils se réalisent dans des actions. Comprenez que vos amis comptent sur vous ; en tenant vos promesses vous les rassurez en leur rappelant que vous êtes un homme ou une femme de parole.
- Appuyez-vous sur vos amis dans les moments difficiles. Lorsque vous êtes au plus bas et que vous avez besoin de quelqu’un pour vous remonter le moral, appelez un ou deux de vos amis. Trouvez une façon productive et amusante de vous changer les idées. Vos amis croient en vous. Ils sont vos amis car ils ont envie de vous voir heureux et parce qu’ils aiment passer du temps avec vous. Avec un peu de chance ils feront autant pour vous que ce que vous ne feriez pour eux. Comptez sur eux lorsque vous en avez besoin.
- Appuyez-vous sur votre famille lorsque vous en avez besoin. Votre famille vous aime de façon inconditionnelle, même s’ils ne le montrent pas de la manière la plus claire. Votre famille se préoccupe, en tout premier lieu, de votre sécurité et de votre bien-être. Ensuite, ils veulent vous voir réussir et vivre une vie épanouissante. Le seul fait de discuter de vos problèmes avec votre famille peut vous faire vous sentir vraiment mieux.
- Ayez des conversations profondes avec les gens. Une étude a montré que les gens qui prennent part à des conversations profondes sont plus heureux que les gens qui papotent à propos de petites choses insignifiantes.[9] Donc la prochaine fois que vous vous retrouvez à papoter à propos du temps qu’il fait ou de ce que Rihanna portait pour les Grammys, résistez à la tentation de parler des sujets les plus vides de la vie et tentez des sujets plus gros et consistants. Vous ne le regretterez pas !
Source+liens connexes sur Wikihow.com
Exactement Benji ! Le travail le plus profond est à faire en soi-même !
Le bonheur est inné pour certains. Pour d’autres, il passe par la discipline et la maîtrise de soi.
Hé oui Benji, tu as bien fait de relayer cet article … surtout en ce moment …
Et je copie-colle les conseils (à la fin de la source) :
Conseils
* N’ayez pas peur de vivre pour vous-même. Après tout, c’est votre vie !
* Gardez l’espoir.
* Réalisez que vous auriez pu être dans une situation pire.
* Gardez la foi.
* Nous sommes ici pour vivre nos vies, pas celles des autres.
Les images d’illustration (de la source) sont magnifiques !
Merci Benji.
P.S : « Gardez la foi », il ne s’agit pas de « religions » …
Où est donc le bonheur ?
Où donc est le bonheur ? disais-je. – Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné.
Naître, et ne pas savoir que l’enfance éphémère,
Ruisseau de lait qui fuit sans une goutte amère,
Est l’âge du bonheur, et le plus beau moment
Que l’homme, ombre qui passe, ait sous le firmament !
Plus tard, aimer, – garder dans son coeur de jeune homme
Un nom mystérieux que jamais on ne nomme,
Glisser un mot furtif dans une tendre main,
Aspirer aux douceurs d’un ineffable hymen,
Envier l’eau qui fuit, le nuage qui vole,
Sentir son coeur se fondre au son d’une parole,
Connaître un pas qu’on aime et que jaloux on suit,
Rêver le jour, brûler et se tordre la nuit,
Pleurer surtout cet âge où sommeillent les âmes,
Toujours souffrir ; parmi tous les regards de femmes,
Tous les buissons d’avril, les feux du ciel vermeil,
Ne chercher qu’un regard, qu’une fleur, qu’un soleil !
Puis effeuiller en hâte et d’une main jalouse
Les boutons d’orangers sur le front de l’épouse ;
Tout sentir, être heureux, et pourtant, insensé
Se tourner presque en pleurs vers le malheur passé ;
Voir aux feux de midi, sans espoir qu’il renaisse,
Se faner son printemps, son matin, sa jeunesse,
Perdre l’illusion, l’espérance, et sentir
Qu’on vieillit au fardeau croissant du repentir,
Effacer de son front des taches et des rides ;
S’éprendre d’art, de vers, de voyages arides,
De cieux lointains, de mers où s’égarent nos pas ;
Redemander cet âge où l’on ne dormait pas ;
Se dire qu’on était bien malheureux, bien triste,
Bien fou, que maintenant on respire, on existe,
Et, plus vieux de dix ans, s’enfermer tout un jour
Pour relire avec pleurs quelques lettres d’amour !
Vieillir enfin, vieillir ! comme des fleurs fanées
Voir blanchir nos cheveux et tomber nos années,
Rappeler notre enfance et nos beaux jours flétris,
Boire le reste amer de ces parfums aigris,
Être sage, et railler l’amant et le poète,
Et, lorsque nous touchons à la tombe muette,
Suivre en les rappelant d’un oeil mouillé de pleurs
Nos enfants qui déjà sont tournés vers les leurs !
Ainsi l’homme, ô mon Dieu ! marche toujours plus sombre
Du berceau qui rayonne au sépulcre plein d’ombre.
C’est donc avoir vécu ! c’est donc avoir été !
Dans la joie et l’amour et la félicité
C’est avoir eu sa part ! et se plaindre est folie.
Voilà de quel nectar la coupe était remplie !
Hélas ! naître pour vivre en désirant la mort !
Grandir en regrettant l’enfance où le coeur dort,
Vieillir en regrettant la jeunesse ravie,
Mourir en regrettant la vieillesse et la vie !
Où donc est le bonheur, disais-je ? – Infortuné !
Le bonheur, ô mon Dieu, vous me l’avez donné !
Victor Hugo – Le 28 mai 1830
Recueil : Les feuilles d’automne (1831)
Le bonheur n’est pas une notion indispensable à la vie. Manger, boire, dormir, se reproduire sont en revanche des exemples de mécanismes indispensables à la vie.
La Vie… Je ne pourrais pas vous expliquer pourquoi mais je pourrait vous expliquer comment… Toujours est-il qu’il y a une grande force à l’oeuvre dans nos existences, qui ne dit pas son nom mais qui travaille chaque seconde depuis des millions d’années pour que la vie perdure. Cela semble être une grande loi de la Nature que de vouloir assurer la vie des individus et des espèces. Dame Nature a des millions d’années d’histoire des végétaux, des animaux et des hommes, des mécanismes de survie qu’il faut adapter, améliorer et transmettre pour assurer la réussite de son programme pour assurer la vie. La Nature a essuyé de nombreux échecs pour assurer la vie mais à chaque fois qu’elle a trouvé la solution à un problème, parfois après moult tentatives infructueuses, elle a transmis la solution aux générations futures.
C’est comme un jeu vidéo de type arcade : vous devez aller d’un point A à un point B en évitant les pièges et neutralisant les adversaires, chaque fois que vous perdez, vous revenez au point A. La première fois vous découvrez le premier piège et vous mourrez, retour au point A. La seconde fois, vous connaissez le piège et tentez de le contourner, mais vous utilisez une mauvaise technique et retournez au point A. La troisième fois est la bonne, vous contournez le piège avec une méthode différente qui s’avère être gagnante, vous parvenez au point B. Vous mémorisez la méthode gagnante pour la réutiliser dans toutes les situations où un piège similaire sera présent. Ca c’est l’apprentissage de Dame Nature : quand plusieurs individus d’une génération sont face à un problème nouveau, certains utilisent la mauvaise méthode et meurs, mais il suffit qu’un seul trouve la bonne méthode pour avoir une chance de pérenniser sa vie plus longtemps. Vous pouvez assimiler ça à un comportement viral, une seule souche suffit à la pérennisation de toute une espèce. Si dans l’exemple du jeu, vous recevez un jour un ami qui vient chez vous pour jouer à ce jeu, vous pouvez lui passer la manette et lui donner toutes les astuces pour éviter les premières difficultés du jeu. Ca c’est la transmission des connaissances qu’assure Dame Nature. Respirer est un défi que nous relevons simplement aujourd’hui de manière instinctive, car la Nature nous a transmis son programme automatique, issu des découvertes des générations passées. Ancestralement, ceux qui n’ont pas réussi à respirer sont mort-nés et n’ont rien pu transmettre, c’est ce qu’on appelle la sélection naturelle.
La Nature ne travaille pas pour le bonheur, elle travaille concrètement pour la survie des individus et des espèces, elle en fait une priorité absolue. Même si elle travaillait également pour le bonheur, cette valeur serait mise en arrière plan face à la notion de survie, il n’y a pas de bonheur possible sans survie.
Chasser pour manger, se mettre à l’abris pour ne pas subir les foudres des éléments extérieurs ou des prédateurs, se défendre quand on est attaqué, se reproduire… Nos réflexes primaires, ancestraux, animaux sont inscrits en nous, dans nos gènes, et tous les programmes inscrits là-dedans sont des programmes visant à la survie ou tentant au mieux la survie dans un contexte donné. Même pour traverser une route, nous réutilisons les mêmes mécanismes que pour sortir d’une caverne : pas de grizzly à gauche… Pas de grizzly à droite… Je peux y aller. Le bonheur serait sans doute de ne pas se soucier de savoir si on pourra ou non manger demain, de ne pas se poser la question de savoir si on pourra encore se loger dans 10 ans, de ne pas se poser la question de comment être armé en cas d’agression… Mais la vérité, c’est que nous sommes dans un monde hostile où nos réflexes de survie prennent naturellement le dessus.
Dans la savane, quand un lion possède entre ses pattes une énorme gazelle qu’il vient de chasser et de tuer, il ne proposera jamais à un autre animal de partager son festin, même si le lion sait bien qu’il ne mangera pas tout. Les hyènes attendent non loin que le lion soit rassasié et parti loin, pour venir finir la carcasse. On sait très bien qu’il y avait de la gazelle pour tout le monde, mais s’il n’y avait plus à manger demain, ne serait-il pas plus sage de se rassasier aujourd’hui ? C’est ce que fais un lion, pour assurer sa survie bien entendu.
L’Homme est une espèce apeurée : une espèce qui achète et consomme beaucoup trop de nourriture, par peur de manquer pour le lendemain ; une espèce qui achète une grosse voiture, une grosse maison car cela lui procure un sentiment de sécurité et que cela lui permet d’assurer un ascendant social également signe de survie (sociale). Car il y autre chose que nous gardons de nos réflexes ancestraux : vivre en groupe est plus sécuritaire que de se retrouver isolé. Mais encore une fois, pour survivre dans un groupe, il faut souvent se monter le plus fort, ne serait-ce parfois que pour avoir le droit de vous accoupler et d’assurer la survie… du plus fort bien sûr, sélection naturelle encore.
Et tous les biens et services que nous consommons à l’heure actuelle ont au moins un intérêt : nous permettre de nous sentir à l’abris du besoin pour demain. Avoir une console de jeu n’est pas un luxe offert à tout le monde, mais il permet de s’affirmer dans une « caste supérieure » (survie) de la société (ceux qui peuvent l’avoir), cela permet de se dire que tant qu’on peut s’en acheter une, c’est que tout ne va pas si mal (survie) et, cela permet d’ignorer la réalité du monde et notre responsabilité collective dans cette société, bien que dans ce dernier cas, il s’agisse avant tout du confort. Or je crois, que beaucoup de gens associent aujourd’hui le confort au bonheur, ils ont peut-être raison.
Je pense que la notion de survie surpasse de très loin celle du bonheur, et si on enlève toute notion de confort actuel, et qu’on replonge à l’âge des hommes des cavernes, sans confort, j’imagine qu’il n’y aurait pas beaucoup plus de bonheur. On serait libre du monde politique, de la finance, de la pollution, … Mais on serait assailli par la peur de l’orage, du feu qui s’éteint, de l’animal qui rode, de la maladie…
Tous les conseils donnés dans l’article sont judicieux, pour éviter certains tracas quotidiens et participent à l’élaboration du bonheur, j’en applique moi-même une bonne partie (et quelques autres, chacun voyant midi à sa porte). Je constate qu’en dehors des principes de survie primaire (faites du sport, suivez vos instincts, soyez généreux…), la quasi-totalité des conseils donnés portent sur… la communication ! Ce qui veux dire que cet article part du principe que le bonheur n’a strictement rien de matériel (lire « Le principe frugalité » de Marc Halévy pour plus d’infos sur ce sujet, une société de décroissance non plus basée sur le PIB mais sur le BNB, Bonheur National Brut).
C’est une dualité où les gens vont avoir du mal à s’entendre : le bonheur est-il ou non matériel ? Certains vous diront que vivre au soleil au bord du piscine, être archi-riche sans avoir jamais à travailler, c’est le bonheur ! Le problème, c’est que si on veux du bonheur pour tout le monde, il faut retirer la notion de richesse (puisque seuls les plus riches seraient heureux), et la société n’avancerait pas et serait condamnée à disparaître, puisque personne ne travaillerait, pas même pour récolter des fruits ou construire une machine qui le ferait ensuite à notre place. Et puis, quand il n’y aura plus d’argent, il y aura encore les plus forts pour marcher en toute impunité sur la tête des plus petits, pour affirmer leur domination, et assurer un peu plus leur survie.
Alors peut-être que le bonheur serait que tous les hommes se mettent enfin à vivre tous ensemble dans un but commun unanimement reconnu comme bénéfique pour tous… Compliqué, d’autant qu’il faudrait pour cela nous déprogrammer de quelques millions d’années d’instincts de survie et de domination. Je pense que les générations futures auront peut-être une chance, quand ils auront enfin compris qu’ils doivent vivre en symbiose avec leur environnement. N’oublions pas qu’après quelques millions d’années d’évolutions, l’Homme est ce qu’il est aujourd’hui, mais que l »évolution est très loin d’être terminée…
Faut reconnaitre que le créateur est vraiment un AMATEUR
en résumé.
http://4emesinge.com/quel-systeme-pour-demain
Conférennce de Paul Jorion. Ne vous informez pas. C’est inutile.
https://http://www.youtube.com/watch?v=OBjE1WIZ7e8
Je suis persuadée que pour trouver le bonheur avant tout : il faut le chercher et le créer soi-même….. Cherchez au fond de vous et vous aurez des surprises. Comme dit le proverbe « on est jamais mieux servi que par soi-même » tout est si bien résumé et oui dans ce cas, ça restera toujours gratuit. 😉
Imaginez un peu si l’état nous collait des « taxes au bonheur »….. :s
Qu’est-ce qui empêche le bonheur chez chaque individus ? LA SOUFFRANCE ! Et la souffrance est inhérente en chaque individus c’est-à-dire que nous avons chacun nos propres raisons de souffrir, on a chacun ses propres lacunes et démons qui nous empêche d’être profondément heureux, totalement épanouis. Ils nous importent de chercher par nous même les racines de nos propres souffrance qui se trouve bien enraciner en nous.
*Il existe divers poisons de l’esprit qui nous empêche d’être heureux :
– Avidité ou Soif
– Colère ou Aversion
– Ignorance ou Indifférence
Certaines écoles en ajoutent deux : la jalousie et l’orgueil.
** Voici les principes spirituels qui trouble notre esprit :
: La vérité de la souffrance : toute vie implique la souffrance, l’insatisfaction ;
: la vérité de l’origine de la souffrance : elle repose dans le désir, les attachements ;
: la vérité de la cessation de la souffrance : la fin de la souffrance est possible ;
: la vérité du chemin : le chemin menant à la fin de la souffrance est la voie, médiane, qui suit le noble sentier octuple.
…/…
Lire la suite sur mon sujet : http://www.noviorbis.net/t30-quelle-est-votre-pratique-de-meditation-preferee#6714
Akasha.