Vous pensiez réellement que les grandes surfaces suppriment les sacs plastiques par souci d’écologie? Bien au contraire, c’est avant tout le jackpot que cela représente qui les intéresse, et pas des moindres!!! La loi qui vient de passer dans ce sens leur rend en effet un grand service, et ceux qui du coup vont passer à la caisse, c’est encore nous, bien sûr!
D’après la revue Linéaires, le magazine qui commente chaque semaine l’actualité du libre-service et n’a pas pour habitude de critiquer le secteur qui la fait vivre, non seulement la suppression des sacs permet aux enseignes de réaliser une économie annuelle de plusieurs centaines de millions d’euros, mais la vente aux clients de sacs réutilisables a représenté un chiffre d’affaires de 177 millions en 2014, rien que pour l’enseigne Leclerc.
Ce qui situe actuellement le chiffre d’affaires du sac renouvelable, écologiquement correct, payant et souvent voué à la disparition chez le client, à plus de 500 millions d’euros pour toutes les enseignes réunies.
Chiffre qui va grimper rapidement. Ce qui explique, par exemple, la publicité mensongère qui parait depuis trois jours dans la presse écrite, publicité dans laquelle Leclerc se vante d’appliquer la réglementation depuis 1996 et promeut ses sacs payants à usages multiples, transformant la clientèle en messager publicitaire.
La grande distribution a rapidement compris comment transformer en bonne affaire les récriminations de la clientèle réticente à se passer des sacs gratuits.
D’autant plus que les clients les rapportent peu fréquemment ses sacs réutilisables, les transformant souvent en sacs poubelle bien que les ayant payés entre 3 et 7 centimes à la caisse selon les marques. Un prix « indolore » mais qui rapporte pour un objet dont la biodégradabilité reste d’ailleurs problématique. Source et article en intégralité sur Politis.fr
Salut à tous.
l’Auteur de l’article aurait-il des actions dans une fabrique de sacs plastiques ?
C’est évident que l’opération est fructueuse. Ce n’est qu’une arnaque de plus, point.
Comme il est dit: depuis quand est-ce que les grandes surfaces se soucient d’écologie ? Pas davantage les industriels pour qui le droit à polluer est coté en Bourse, ni ceux qui pondent des lois pour arranger les uns et faire payer les autres. Les exemples sont de plus en plus nombreux, à commencer par le contrôle technique auto, qu’on doit passer tous les deux ans. Qu’on roule ou pas, c’est pareil. C’eût été plus logique au kilométrage !
Pour une fois qu’une loi va dans le bon sens pour lutter contre la pollution ! Et ça râle encore !
Il n’empêche que le con-sommateur peut aussi être responsable, il peut aussi acheter un cabas ou un panier pour faire ses courses, comme grand-mère dans le temps.
Pour ma part, j’ai toujours au cas où un gros sac dans le coffre de mon auto et un petit sac en toile offert par ma fromagerie que je donne systématiquement en arrivant à la fromagerie ou à ma ferme-boucherie pour éviter l’emploi d’un sac plastique.
Si on veut changer le monde, il faut commencer par être responsable, se prendre par la main et montrer l’exemple.
Les poissons, les océans les tortues marines et les oiseaux nous disent merci !
d’amoindrir leur calvaire !
C’est bien là ce qui importe !
Et oui Schtroumpf, tu as bien raison. Encore une fois, ce n’est pas un problème de politique ou de fric, c’est un problème de responsabilité populaire. Et encore une fois, c’est le confort et la facilité qui nous détourne des « bonnes » pratiques.