C’est une info de RTL2 de janvier 2016 qui titre « la banane menacée de disparition »
Un correspondant aussi inquiet, m’a fournit des liens qui vont dans ce sens depuis 2003/2004.
OGM.org nous dit à propos de l’Ouganda:
Des bananiers résistants à des ravageurs et maladies en Ouganda
…/…
Les Ougandais sont les plus gros consommateurs de bananes. Ils en cultivent et en consomment 11 millions de tonnes par an. Ces bananes des hauts plateaux Est Africains sont uniquement cultivées pour une consommation locale. Elles sont la base de l’alimentation, servent à fabriquer de la bière et représentent environ 10 % du patrimoine global de la banane.
« Si les Ougandais ne souffrent pas de famine – c’est en grande partie grâce à la banane » indique Joseph Mukiibi, ancien directeur de l’Organisation Nationale de Recherche Agricole Ougandaise (NARO), où est implanté le laboratoire en biotechnologie.
Or, les variétés comestibles ne produisent pas de graines. C’est pourquoi les nouvelles plantations sont cultivées à partir de boutures du matériel existant – ce qui favorise la propagation de maladies et parasites comme le mycète noir de sigatoka, les nématodes qui se nourrissent de racines, et les charançons.
Afin de limiter ces proliférations, les équipements de culture cellulaire in vitro de ce nouveau laboratoire permettront aux pousses existantes de se développer dans un environnement stérile, et ainsi de produire des cultures saines.
Mais, la principale mission de l’institut est d’étudier la modification génétique des bananiers. La stérilité du fruit ne permettant pas de procéder à une sélection classique pour combattre les parasites et maladies – l’amélioration n’est possible que par l’introduction de gènes. De plus, ce laboratoire d’état a pour objectif l’acceptation des modifications génétiques de la banane dans ce pays aussi réticent que l’Europe face à la transgénèse.
D’un point de vue sanitaire, les bananes représentent une plante idéale pour les manipulations génétiques. Les gènes insérés proviendront d’autres bananes et comme les plantes ne se reproduisent pas, leurs gènes ne pourront pas se répandre dans l’environnement via les graines ou le pollen.
Mais, ni les bananes transgéniques, ni aucune autre culture génétiquement modifiée, ne se développeront en Ouganda tant que des réglementations ne seront pas mises en place.
Carte d’Afrique des OGM
QUE RÉSERVE L’AVENIR ?
Égypte
Le pays, qui a suspendu la culture de maïs depuis la révolution de 2011, travaillerait à mettre sa loi à jour pour relancer prochainement la production.
Soudan
Depuis 2012, les entreprises chinoises y produisent leurs propres variétés de coton OGM. Le mystère demeure sur leur identité.
Sénégal
Des rumeurs récurrentes dont état de tests de coton pratiqués soit par des réligueux américains, soit par la Sodéfitex. La direction dément.
Bénin
Un moratoire de 2002 renouvelé en 2008, est désormais arrivé à son expiration. Sera-t-il reconduit ?
Zambie
Le pays a refusé en 2002 l’aide humanitaire en provenance des États-Unis au motif que ce pays produisait des OGM. Sa législation en cours d’élaboration devrait être assez restrictive.
Voir dossier:
- OGM : l’Afrique à tout prix
- OGM : au Burkina, les fausses promesses de Monsanto
- Reportage : dans le Houndé, les paysans burkinabè ne veulent plus du coton génétiquement modifié
- OGM : bientôt un boulevard en Afrique de l’Ouest ?
- Jean-Paul Sikeli (Copagen) : « Les OGM ne profiteront qu’à une minorité oligarchique »
- Priver l’Afrique des OGM serait une hérésie
- Avec les OGM, les paysans ont été floués !
Source JeuneAfrique.com
Banane en voie de disparition ? (2004)
La banane est en voie de disparition, depuis janvier 2004, dans certains territoires de la province du Nord-Kivu (est), rapporte Angola Press. Les bananiers de Masisi et Rutshuru sont atteints par une maladie dont « la vitesse de propagation est estimée à 10 Km par an », menaçant ainsi la principale « source alimentaire et monétaire de la population locale ».
La banane risque de disparaître
« La banane est en voie de disparition. Le fruit le plus populaire dans tous les supermarchés du monde pourrait disparaître d’ici une dizaine d’années, selon les chercheurs, car elle manque de diversité génétique pour résister aux assauts d’une maladie qui a ressurgi avec virulence sur plusieurs continents. «Depuis 4 ou 5 ans, une nouvelle souche de la maladie dite de Panama est réapparue en Asie.
Si cette maladie, qui a déjà gagné l’Australie et l’Afrique du Sud, venait à ravager les plantations d’Amérique latine et des Caraïbes, on arriverait à une extinction de la Cavendish, unique variété d’exportation, d’ici une dizaine d’années», a expliqué Emile Frison, phytopathologiste à l’INIBAP, Réseau international pour l’amélioration de la banane et de la banane plantain, à Montpellier.
Cette maladie avait, il y a cinquante ans, eu raison de « Gros Michel, la seule variété d’exportation existant à l’époque, qui avait été découverte par des botanistes français, en Asie dans les années 20 ». L’autre maladie de la banane, la Sigatoka, qui attaque les feuilles du bananier, est, pour cette raison, plus facile à traiter. Un demi-milliard d’hommes, en Asie et en Afrique, dépendent de la banane comme source essentielle de calories.
On compte 6 groupes de variétés, chacune génétiquement homogène. La banane existe depuis au moins 9.000 ans, comme en attestent des fragments fossilisés de feuilles de bananiers trouvés en Papouasie-Nouvelle Guinée dans des sédiments.
Parmi les aliments de base, la banane est la quatrième culture dans les pays tropicaux, derrière le riz, le blé et le maïs. «Il faut rechercher des variétés résistantes, ce qui est particulièrement difficile car les bananes sont entièrement ou partiellement stériles; elles se reproduisent grâce aux rejets qui prennent la relève à la base du plant lorsque le régime est récolté.
Or il n’existe que 5 personnes au monde qui travaillent sur l’amélioration génétique de la banane par croisement classique, qui n’est possible que dans le cas des variétés non entièrement stériles », par une méthode très aléatoire de pollinisation manuelle, regrette le chercheur. »
Bonjour les ME
Intervention rapide, ne concerne pas les bananes, mais utile, comme le demande le Petit Lutin Rouge
Stations ayant encore du carburant
http://carburant.royalcactus.com/index.php?utm_source=AC&utm_medium=web&utm_term=1214948&utm_campaign=Ex-FR&id_click=14025273921464769614&campaign_id=20216354&zone=1214948
Publicité ras le bol à l’ouverture de chaque page, et comment suivre les infos du jours sans revenir systématiquement cliquer sur le titre DES MOUTONS ENRAGES pour lire chaque article ?
Trop d’espace entre le titre LES MOUTONS ENRAGES et le début de chaque article
Bonjour,
Effectivement, lorsqu’on rafraîchit la page, une pub se trouve en plein milieu et elle reste à la même place même si on utilise l’ascenseur. Alors que je suis en train d’écrire ce commentaire une autre pub a surgi demandant de faire une mise à jour pour MediaDownloader !!
Ah les pub avec plus de 30 clic et ad par page, qui font que certains sites deviennent inaccessibles avec un ADSL un peu lent ou si un des 40 sites de réclames ne répond pas !!
Avec firefox vous pouvez bloquer !!
Sinon avec CRISPR (invention par une Française E Charpentier, future prix Nobel, aux Etats Unis et ailleurs qu’en France, n’ayant pas trouvé de labo à l’institut Pasteur après sa thèse ), les modifications génétiques deviennent faciles, rapides, précises, et donc il n’ y aura plus d’OGM du tout, car les êtres vivants modifiés librement et vite avec CRISPR seront considérés aussi naturels que ceux d’origine actuels, car quasiment pareils à part un petit bout de gène modifié !!
Ainsi, vite, tous les êtres vivants sur terre vont devenir différents à grande vitesse, avec une évolution hyper accélérée, sans pouvoir revenir en arrière, vu que ce ne sont pas des OGM, même si il s’agit de changements génétiques énormes, mais catalogués de naturel par abus de langage pour cacher des mensonges par des lobbys pompes à fric !!
On a déjà modifié ainsi un champignon de Paris pour qu’il ne brunisse plus jamais !!
« Le département américain de l’Agriculture a donné son feu vert à la commercialisation d’un champignon de Paris génétiquement modifié par le nouvel outil d’édition des génomes. »
http://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/agriculture/20160419.OBS8806/genetique-crispr-fait-son-entree-dans-le-monde-de-l-agriculture.html
« TRANSGÉNÈSE. L’USDA a pris une telle décision parce que, selon elle, ce champignon n’est pas un organisme génétiquement modifié (OGM). Ses concepteurs n’y ont pas ajouté un virus ou une bactérie étrangère au génome de la plante par transgénèse, comme c’est le cas avec la bactérie Bacillus thuringiensis insérée dans le génome du maïs pour lui conférer la résistance à la pyrale, un insecte ravageur. Ici, seuls six gènes ont été soustraits, réduisant ainsi l’activité enzymatique des PPO de 30%.
Ce faisant, l’USDA reste fidèle à ses conceptions. Une trentaine de plantes modifiées par les nouvelles techniques d’obtention des plantes (NPBT selon l’acronyme anglais) ont en effet été acceptée aux Etats-Unis ces cinq dernières années. Ces nouvelles variétés ont été obtenues par des techniques de modification du génome comme les TALENs (Transcription activator-like effector nucleases) qui visent à introduire dans le génome d’une plante des caractères recherchés comme la résistance à un pathogène ou à la sécheresse qui sont présents dans d’autres variétés de la même espèce. Là encore, le fait qu’il n’y ait pas introduction d’un gène étranger implique qu’il ne s’agit pas d’OGM selon l’USDA »
Fini notre cher champignon de Paris brun, disparu et devenu fade !!
Nos lointains ancêtres ont modifié la banane génétiquement il y a 10000 ans, juste en cherchant celles avec plein de pulpe et sans graines, un peu comme pour le blé :
« Le centre de domestication primaire semble être les hautes terres de Papouasie-Nouvelle-Guinée, il y a 6 950 à 6 440 ans avec M. Acuminata. Des traces de production bananière pour une consommation humaine datant d’environ de cette époque1 en Nouvelle-Guinée. Leur diffusion s’est rapidement étendue dans une zone qui va de l’Inde au sud de la Chine via la Birmanie, de Taïwan jusqu’au nord de l’Australie et la Polynésie via les Philippines, l’Indonésie et la Nouvelle-Guinée. Des preuves archéologiques de la culture du bananier se trouvent en Malaisie 3 000 avant notre ère, au Pakistan daté de 2 500 ans avant notre ère, dans le centre de l’Inde 600 ans avant notre ère et 500 ans au Laos. La diffusion en Afrique des plantains AAB daterait de 4 500 ans avant notre ère en Ouganda et de 2 750 à 2 300 au Cameroun, 1 200 de notre ère à l’Île de Pâques. La première apparition au Moyen-Orient date de 300 de notre ère.
Une hypothèse récente est que la domestication des bananiers Eumusa s’est produite, il y a environ 10 000 ans, dans les hautes terres de Nouvelle-Guinée. La variété Musa acuminata banksii, à l’origine de la plupart de celles qui sont cultivées aujourd’hui, y serait née et se serait ensuite répandue en Asie du Sud-Est où elle se serait hybridée avec les variétés locale »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Banane
Avec CRISPR on va avoir vite des bananes modifiées idéales poussant partout même dans le froid !!
Je ne voudrais pas être désagréable, mais il faudrait arrêter de balancer des trucs sur internet, sans expliquer correctement les choses. Honnêtement, entre l’article alarmiste sur la disparition des bananes et CRISPR, comment voulez vous que les lecteurs fassent le lien avec les OGM, qui n’en sont pas, etc….
Déjà, l’article de départ, est tellement simplifié par les journalistes, qu’en gros, on comprend que la banane va disparaitre en Ouganda, si le gouvernement n’autorise pas les OGM.
En plus l’article date de 2003, soit 13 ans! Pas trop fraiche la nouvelle! et la banane est encore là, après les fameux dix ans où elle devait disparaitre.
Les bananes sont effectivement issus de ce que l’on appelle des cultivars, c’est à dire, que c’est le même individu à la base, que l’on a multiplié par bouturage (pas trop compliqué à comprendre). Pourquoi? Parce que la banane, à l’état naturel, est imbouffable, car pleine de pépins. L ‘homme a donc sélectionné au cours du temps, les bananiers qui présentaient le moins de graines. Ensuite, il a vu qu’on pouvait faire des boutures, donc, euréka, il a multiplié les bananiers de cette façon, et c’est toujours de cette façon que l’on procède aujourd’hui. Ce n’est pas modifié génétiquement, c’est ce qu’on appelle de la sélection variétale.
Le problème est le manque de diversité de cette espèce. Or, dans une population en général (que ce soit des bananes ou des humains), c’est la diversité, qui permet de résister à une maladie. Dans cette diversité, il existera toujours des individus résistants à la maladie. Et ceux là survivront, et permettront à l’espèce de se reproduire. Dans les bananiers effectivement, pas de diversité. Mais le même phénomène existe pour presque tous les palmiers, notamment les palmiers dattiers, les cocotiers…Une maladie qui arrive est donc fatale pour tous les individus, et l’espèce risque effectivement de disparaitre.
Or il existe encore des bananiers sauvages, qui permettent de refaire des croisements naturels, et de trouver parmi eux des gènes de résistance, sans créer d’OGM. Et il y a bien plus que cinq chercheurs qui travaillent dessus.
Seconde donnée, les OGM. Déjà, il faudrait définir ce que c’est qu’un OGM. C’est pas le tout de dire que c’est un organisme génétiquement modifié. Il faut expliquer comment on fait. Comme je ne vais pas faire un cours, je vous laisse regarder sur wikipédia.
je voulais surtout en venir à la technologie CRISPR. C’est une nouvelle technologie permettant de
faire effectivement des OGM…qui n’en sont pas.
Pour le moment, cette technologie fait l’objet d’un moratoire en France.
Pour faire simple, il existe des enzymes que l’on a découvert chez les bactéries, qui sont capable de couper la molécule d’ADN a des endroits choisis, et donc, on peut remplacer une séquence d’ADN par une autre.
Ce sont des OGM, sauf qu’il ne reste pas de bout d’organisme étranger dans l’individu. (individu peut être une plante, un animal, un humain). Le problème est surtout, que c’est absolument indétectable.
Voilà pourquoi, en Europe, cette technologie n’est utilisée pour le moment, qu’en recherche, pour connaitre la fonction d’un gène.
Est-ce inquiétant que cette technologie soit autorisée pour modifier les plantes, les humains et les animaux? Je ne sais pas, et on ne le sait pas encore aujourd’hui.
Ce que je sais, et ce qui m’inquiète, c’est que jusqu’à maintenant, on pouvait détecter un organisme OGM, car il contenait un morceau de vecteur (généralement un bout d’ADN d’une autre espèce). Mais, là, l’OGM est indétectable.
Mais cette technologie est aussi utilisée pour réparer l’humain. Enfin un outil, qui va permettre de modifier des gènes déficients chez certaines personnes (je pense à la mucoviscidose par exemple), sans introduire un morceau de gène étranger.
Les OGM ne sont pas toujours fait dans le but de tirer toujours plus de profits. Il existe des boites comme Monsanto, certes, qui essaient d’avoir la main mise sur le monde, mais il existe aussi des centaines de chercheurs qui utilisent les OGM pour comprendre le rôle des gènes, pour essayer de soigner les maladies génétiques, pour sauver la banane! C’est un outil important de la recherche aujourd’hui.
Pour conclure, je tente d’expliquer les choses simplement (pas sûr d’y arriver, mais au moins j’essaie).
La technologie CRISPR est un outil formidable, qui va changer le monde. Mais c’est également une arme de destruction massive,et a été déclaré comme telle.
Tout le problème est là.
J’ai pour principe de mettre en ligne un article, quand il y a plus de deux personnes qui m’envoient l’alerte, car je considère qu’il est peut être utile d’en parler. Les articles datent peut être, mais ce sont des recherches toujours en cours. Et quand on connaît les dégâts déjà fait en Afrique par l’équipe, Monsanto/Gates etc…. Plus le rachat des terres par les Chinois, plus les pillages occidentaux, sous couvert d’aides etc etc… Je ne vois pas que le titre ou la simple disparition d’un fruit, mais beaucoup plus loin! pas toi?
LES SILLONS DE LA COLÈRE : la malbouffe n’est pas une fatalité.
Si les progrès des sciences et techniques ont permis d’éradiquer famines et épidémies, de prolonger l’espérance de vie, dans le même temps d’autres menaces sont apparues. Dans les années à venir, il faudra relever les défis environnemental, énergétique, de l’indépendance et de la sécurité alimentaire. Si l’industrie, les administrations, les ménages sont bien entendu concernés, l’agriculture est au cœur de cet enjeu.
La suite de l’article sur le blog de la BIBLIOTHÈQUE FAHRENHEIT 451 : http://bibliothequefahrenheit.blogspot.fr/2016/06/les-sillons-de-la-colere-la-malbouffe.html