Tout va tellement bien dans le domaine bancaire que nous pouvons même nous demander pourquoi certains se montrent inquiets… Sauf que dans la réalité, c’est bien la catastrophe qui est annoncée, que l’état financier des banques est plus que problématique, et que le mur se rapproche de plus en plus…
Alors préparez-vous, il n’y a plus que cela à faire…
Un récapitulatif du leverage réel des 4 Gos banques françaises à la fin de ce dernier trimestre montre clairement que la confiance ne peut pas régner dans le système bancaire en France comme en Europe car elles sont très loin de respecter les règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan, à savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %,
Document 1 :
2016 Q1 Cdt Agri Group BPCE-Natixis BNP-Paribas Sté Générale Total 1 Assets 1 745,30 1 711,41 2 121,02 1 367,90 6 945,63 2 Equity 94,8 77,441 98,549 59 329,829 3 Hybrid securities + 10,2 5,758 19,8 15,4 51,165 4 Goodwill 14,2 7,783 10,049 4,5 36,564 5 Tangible equity 70,4 63,9 68,7 39,1 242,1 6 Liabilities 1 674,90 1 647,51 2 052,32 1 328,80 6 703,53 7 Leverage (µ) 23,8 25,8 29,9 34 27,7 8 Core Tier 1 (%) 4,2 3,88 3,3 2,94 3,6 Sommes en milliard d’euros.
Pour respecter les règles prudentielles d’endettement telles qu’elles ont été définies par ce bon vieux Greenspan, il faudrait globalement augmenter les capitaux propres de ces 4 Gos banques de… 425 milliards d’euros ou diminuer le total de leurs dettes de… 4 300 milliards !
Le total de leurs bilans représente plus de 3 fois le PIB annuel de la France (2 221 milliards d’euros).
Pire : il repose sur de l’argent non gagné (près de 500 milliards d’euros), c’est-à-dire sur de la création monétaire.Quelques petits rappels : en suivant la même méthode d’analyse, Citigroup respecte ces règles prudentielles d’endettement préconisées par ce bon vieux Greenspan à savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Tier 1 supérieur à 10 %.
Les 8 plus grandes banques des Etats-Unis avaient au même trimestre globalement un leverage de 11,95 correspondant à un ratio Core Tier 1 de 8,37 % répondant aux exigences de la BRI dans les années 80.
Le total de leur bilan représente 58 % du PIB annuel américain.Le multiple d’endettement de ces 4 Gos banques ne s’est pas amélioré en un an,
Document 2 :
2015 Q2 Cdt Agri Group BPCE-Natixis BNP-Paribas Sté Générale Total 1 Assets 1 703,00 1 681,00 2 138,51 1 359,50 6 882,00 2 Equity 89,2 73,3 92,078 56,1 310,706 3 Hybrid securities + 8,3 4,1 6,468 14,3 33,191 4 Goodwill 14,2 7,8 11,024 4,4 37,429 5 Tangible equity 66,7 61,4 74,586 37,4 240,086 6 Liabilities 1 636,30 1 619,60 2 063,92 1 322,10 6 641,91 7 Leverage (µ) 24,5 26,4 27,7 35,4 27,7 8 Core Tier 1 (%) 4,08 3,79 3,61 2,83 3,61 La situation s’est même détériorée par rapport au trimestre précédent,
Document 3 :
2015 Q4 Cdt Agri Group BPCE-Natixis BNP-Paribas Sté Générale Total 1 Assets 1 698,90 1 666,84 1 994,19 1 334,40 6 694,33 2 Equity 92,9 76,832 96,269 59 325,001 3 Hybrid securities + 9 5,578 17,053 13,1 44,731 4 Goodwill 14,2 7,954 10,316 7 39,47 5 Tangible equity 69,7 63,3 68,9 38,9 240,8 6 Liabilities 1 629,20 1 603,54 1 925,29 1 295,50 6 453,53 7 Leverage (µ) 23,4 25,3 27,9 33,3 26,8 8 Core Tier 1 (%) 4,28 3,95 3,6 3 3,7 Comme je l’ai déjà écrit, les banquiers, c’est-à-dire les cadres dirigeants de ces grandes banques connaissent très bien la gravité de la situation dans leur propre établissement, et il en est de même pour les autres. Ils n’ont donc pas confiance entre eux, c’est ce qui bloque le marché interbancaire.
Cependant, leurs groupes de pression ont réussi à faire adopter par les autorités des pays européens une usine à gaz de règles absconses de façon à mieux camoufler leurs errements létaux.Ce problème n’est jamais abordé dans les médias ni officiellement dans les milieux financiers selon cette méthode. Elle a pourtant été (plus ou moins) clairement explicitée par ce bon vieux Greenspan et d’autres dont la BRI, Axel Weber, la Prudential Regulatory Authority du Royaume-Uni et même l’Union Européenne (dans sa directive CRD IV).
Je ne fais que reprendre leurs idées.Pour l’instant, il n’y a pas encore eu de tsunami bancaire. Le marché interbancaire ne fonctionne plus. La crise rampante perdure, le désordre allant croissant.
La chute récente des cours des actions a montré que le système bancaire européen est très fragile, vulnérable à toute détérioration des marchés.En fait, la nomenklatura bancaire européenne joue collectivement sa survie en maintenant des cours déconnectés de la réalité. De telles manips, ça marche un temps mais pas tout le temps.
Tout est simple.
Source: Chevallier.biz
Suis je stupide ? Parle je depuis trop longtemps a mes brebis ??
Quoi qu’il en soit, peut on m’expliquer…. ». savoir un leverage inférieur à 10 correspondant à un ratio Core Tier 1 supérieur à 10 %, » »
Merci…
Core Tier 1 % = 1 / (divisé) levrage
Exemple:
– Levrage 33 : Soit 33 fois la somme que la banque est censée avoir en actif, hum….pas en liquidité disponible de suite pour la plupart.
Donc :
1/ Levrage 33 = 1/33 = 0,30
Soit :
3% exprimé en « Core tier »
En résumé:
– En cas de banqueroute, cette banque ne pourra rembourser que 3% des sommes du.
– Et seulement après avoir vendu ses actifs…. Qui sont pour la plupart surévalués(exception faite des matières premières)!
– Sachant que les institutions sont prioritaires et que ce chiffre ne prend pas en compte la comptabilité parallèle dite « hors bilan ».
Je vous laisse imaginer le retour sur somme du pour les petits usagers.
PS:
Essayer donc la vorace chèvre économus,… elle ne fait pas de lait, mais béguète en max .
génial, voilà qui est (malheureusement) beaucoup plus clair…!!!
Si je comprend bien, quand on emprunte de l’argent a la banque, quelque soit le montant emprunté, apres le remboursement des intéret (3% par exemple)… On aura doublé pour la banque le capital(actif) initial dont elle devait justifier pour nous prêter la somme initiale… et donc elle peut derechef doubler son offre de crédit et donc au final doubler via les intérêts son capital initial..etc…ETC…… ?? C’est ca ?? J’ai bon là ???
Houla la la…
C’est bien plus compliqué que cela !
Et c’est voulu et c’est même le but.
…En vérité, beaucoup de banques prêtent plus de 100 fois leur fond propre.
Et oui .
Un problème européen à 46 trillions d’euros !
EXTRAITS :
« Le vrai problème européen, celui auquel Draghi répond, ce n’est ni la croissance, ni la déflation, non, cela c’est pour le public ; le vrai problème auquel Draghi répond, c’est la taille du système bancaire de l’Union, taille incroyable de 46 trillions. Vous avez bien lu, 46 trillions. Le leverage européen malgré tout ce que l’on dit est encore de 26X !
A ce niveau quasi criminel à l’égard du public et des contribuables, une baisse de 5% de la valeur des assets détenus par les banques, si elle est comptabilisée, balaie, fait disparaitre toute solvabilité.
Or avec les taux zéro, les NIRP (Négative interest Rate policy,prêt à taux zéro) et les autres artifices, les assets financiers globaux sont surévalués de 40% au moins !
Les 46 trillions ne résisteraient pas à une mise en risk-off un tant soit peu prolongée.
https://brunobertez.com/2016/05/05/editorial-un-probleme-europeen-a-46-trillions-deuros/
https://lesmoutonsenrages.fr/forum/viewtopic.php?f=25&t=9754
sont surévalués de 40% au moins !
dans le sens,assuré d’être remboursable,par les emprunteurs ou ceux qui
vont investir via une boite,des titres cotés en bourses..
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titrisation
https://fr.wikipedia.org/wiki/Titre_adoss%C3%A9_%C3%A0_des_actifs
Un asset-backed security (ABS), ou « valeur mobilière adossée à des actifs » en français, est une valeur mobilière dont les flux sont basés sur ceux d’un actif ou d’un portefeuille d’actifs. La titrisation est le principal vecteur de création de ces actifs.
Les flux peuvent par exemple être basés sur ceux d’un portefeuille d’emprunts immobiliers, de paiements de cartes bancaires, de créances commerciales.
Les ABS sont l’une des formes les plus courantes de titrisation. Les ABS les plus répandus sont adossés à des crédits hypothécaires américains, montrés du doigt lors de la crise financière mondiale débutant en 2007, en raison de la crise des subprimes.
La titrisation peut s’appliquer à des portefeuilles de créances ou de biens immobiliers, comme à tout actif distribuant des paiements à venir, qu’il s’agisse ou non de créances. Dans sa forme la plus courante, elle consiste, pour une société détentrice d’actifs peu liquides, à vendre ceux-ci à une entité intermédiaire créée pour l’occasion qui finance cet achat en empruntant sur le marché par l’émission de titres de créance négociables garantis par les actifs.
Les titres sont acquis par des investisseurs qui participent à l’opération exclusivement sur base de la garantie sur les actifs dont les flux financiers futurs serviront au paiement des intérêts sur les titres et à leur remboursement. Chaque investisseur acquiert donc en quelque sorte une fraction du portefeuille d’actifs titrisés : les titres acquis par les investisseurs sont dits « adossés » au portefeuille d’actifs. Sur les marchés financiers, ces titres adossés sont appelés de manière générique des asset-backed security (ABS), la société intermédiaire créée pour l’occasion étant appelée une Special Purpose Vehicle (SPV), Special Purpose Company (SPC), Structured Investment Vehicle (SIV) ou encore un conduit.
Pour les investisseurs, la particularité de la titrisation est qu’ils sont rémunérés par le portefeuille cédé et en assument donc les risques, risques qui sont parfois partiellement couverts ou structurés, et généralement évalués par des agences de notation financière qui publient une note qualitative du risque sur les titres émis.
un aspirine?
ou les assurances vie..
L’assurance-vie, et plus généralement les placements en obligations d’Etat, deviennent un gigantesque piège en train se renfermer sur ceux qui pensaient garantir ainsi leur retraite.
Au-delà d’un rendement qui tend vers zéro, c’est la survie même des caisses de retraites et des assureurs qui se posera quand les souscripteurs quitteront en masse un placement devenu totalement inefficient.
Cependant, après avoir permis une baisse unilatérale de leurs versements, il ne serait pas étonnant que les Etats limitent drastiquement les sorties en capital, quand bien même » » les taux servis seraient négatifs » », de façon à empêcher la faillite des assureurs. Le piège serait alors complètement refermé.
https://www.goldbroker.fr/actualites/piege-assurance-vie-bientot-refermer-949
Eh oui,
« Qui brasse du vent fiduciaire, finit par récolter une tempête* ».
*)inspiré fortement d’un copy-right universel…
UNE BANQUE CITOYENNE qui ne spécule pas mais protège les avoirs et permet les transactions sans passer par la puce .
c’est pas compliquer et cela met FIN aux BANQUES voleuses qui prennent le pouvoir.
A moins d’Être complétement siphonné du cerveaux du jour au lendemain on s’y retrouve sans problème.
Oui mais,
ce type de banque est prohibé par l’essence divine suprême de notre ploutocratie.
…Et malheureusement le siphonnage cérébrale est une « vertu » pratiquait depuis très longtemps…
Oui et une Banque honnête au service des gens dans ce régime n’existera JAMAIS.
Merci pour ce « post », et, les réponses éclairées de Engel, et, Grand Marabout. ça change un peu des explications de P.Artus qui voit une croissance US florissante, avec un plein emploi (si, si !).
D’après lui il n’y aura pas de crise des banques ! Quant à l’or, et, l’argent ? Mieux vaut détenir des billets de banques !
https://
http://www.youtube.com/watch?v=_NTL3o89NQc&index=2&list=PLG7ggChk5ELTCRlxmzDGr2vg2eKFUd0PB
Je ne suis pas de ton avis pour l’or et l’argent, puisque ceux-ci sont un placement pérenne dans le temps, bien plus que les billets.
Benji,
Tu manques de sommeil et cela se ressent.
Bien à Toi.
@Benji.
Ce n’est absolument pas mon avis, non plus. C’est celui de Artus, et, c’est sa réponse à la question d’un intervenant, en fin de vidéo.
Nous sommes d’accord !
Il s’est endormi avant la fin de la video ! C’est vexant pour P.Artus !
« ce bon vieux Greenspan », euh… j’ai arrêté de compter tellement ce terme est répété dans l’article…