Deux spécialistes de la langue de bois se sont retrouvé pour que le TAFTA se mette en place au plus vite, normal, il faut sauver les Etats-Unis qui sont en faillite totale, et à première vue, il y a encore de l’argent à prendre en Europe, seul continent encore assez stupide pour se laisser faire…
Les deux compères ont donc décidé que l’ensemble des états européens devaient se retrouver englués le plus vite dans un TAFTA qui nous est préparé depuis des années en toute discrétion, quitte à raconter que « cela n’abaissera pas les normes, mais que cela va au contraire les relever« …
En résumé, le TAFTA c’est donner le pouvoir en Europe à des multinationales qui fraudent plus ou moins ouvertement dans les paradis fiscaux sans jamais avoir été condamnées pour cela, et qui vont décider ce qui est bon pour nous, pour notre santé, surtout si cela permet de piocher dans nos portefeuilles.
Barack Obama et Angela Merkel ont mis dimanche leur poids dans la balance pour défendre le projet d’accord de libre-échange UE-USA, malgré l’opposition croissante qu’il suscite des deux côtés de l’Atlantique.
Au premier jour d’une visite en Allemagne, la première économie européenne, Barack Obama a souhaité que les négociations sur ce traité connu sous ses acronymes TTIP, actuellement laborieuses, soient bouclées d’ici la fin de l’année, avant son départ de la Maison Blanche en janvier 2017.
« Je ne m’attends pas à ce que nous soyons en mesure de finir la ratification d’un accord d’ici à la fin de l’année, mais je prévois que nous ayons terminé les négociations de l’accord », a assuré à la presse le président américain après un entretien avec Angela Merkel.
Il effectue une visite de deux jours à Hanovre, dans le nord de l’Allemagne, après un périple en Arabie Saoudite et au Royaume-Uni, où il a mis en garde contre une sortie du pays de l’UE.
« Si nous ne terminons pas les négociations cette année, avec les transitions politiques à venir aux États-Unis et en Europe, cela pourrait signifier que cet accord ne sera pas achevé avant un certain temps », a insisté le président américain lors de la cérémonie d’ouverture du salon industriel de Hanovre, dont les États-Unis sont cette année le pays invité.
‘Achetez américain’
La chancelière allemande lui a fait écho en déclarant qu’il fallait « utiliser la chance » de cette « fenêtre de tir serrée ». « Cela ne va pas se représenter vite », a-t-elle affirmé, avant de recevoir Barack Obama dans la soirée pour un dîner officiel.L’inquiétude des opinions publiques à l’égard d’un tel accord de libre-échange grandit pourtant des deux côtés de l’Atlantique. Des dizaines de milliers de personnes ont encore manifesté contre le projet samedi dans les rues de Hanovre.
« Le TTIP ne va abaisser les normes. Cela va même les relever », a promis Barack Obama. « Au moment où d’autres marchés comme la Chine commencent à se développer […] nous devons nous assurer que notre économie continue à être compétitive », a-t-il aussi assuré.
Mme Merkel lui a fait écho en estimant que le TTIP « contribuerait beaucoup à faire croître » l’économie européenne.
Mais au sein même du gouvernement de coalition allemand, pourtant considéré comme un des principaux défenseurs du projet en Europe, l’impatience grandit.
Sans concessions de Washington, l’accord « va échouer », a averti dimanche le ministre allemand de l’Économie, Sigmar Gabriel, présent également à Hanovre. Sigmar Gabriel, social-démocrate et numéro deux du gouvernement, refuse d’endosser en l’état un texte qu’il résume pour l’instant à la devise: « Achetez américain ».
« Achetez allemand, c’est bien aussi », a pour sa part glissé Angela Merkel. Malgré les divergences, elle assure « s’impliquer pour que l’Europe entre dans une forte dynamique de négociations » de l’accord. Un message qui n’est pas partagé par tous ses partenaires dans l’UE.
Selon l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le président français François Hollande refuse d’aborder le sujet du TTIP lundi après-midi lors d’une rencontre prévue avec Angela Merkel, Barack Obama et les dirigeants italien et britannique. Raison invoquée : le sujet serait trop impopulaire en France.
Du bon côté de l’Histoire
Le choix de Barack Obama de se rendre en Allemagne, pour la cinquième fois depuis qu’il est au pouvoir, témoigne de la place qu’il accorde à Angela Merkel en Europe. Dimanche à Hanovre, il a d’ailleurs couvert la chancelière de louanges devant la presse.« Vous avez été un partenaire de confiance pendant toute ma présidence, plus longtemps que tout autre dirigeant dans le monde, et je respecte votre jugement », a dit le président américain à la chancelière à ses côtés.
Il a aussi salué sa politique d’ouverture généreuse d’Angela Merkel à l’égard des migrants depuis l’été 2015, malgré les critiques que ce cap suscite en Allemagne et en Europe.
Source et suite sur Euractiv.fr
Bonjour,
l’ORTF en parle, ils disent même que Captain America veut nous la mettre (sans blague!)
Sans des blogs comme celui-ci, le TTIP serait passé comme une lettre à la poste (pour ne pas dire autre chose).
Il va passer, mais au moins, on va savoir pourquoi on a mal au c.. (une fois de plus)
@+
Et oui heureusement que les médias alternatifs existent. Beaucoup de personnes manquent encore d’informations à ce sujet. Par contre Obama et Merkel sont sur toutes les chaines de télévision, dans toutes les infos. Evidemment pas beaucoup d’explications sur ce que sont le TAFTA et TTIP.
« Pour le libre échange » c’est ce qui est dit, sauf que je ne vois pas ce qu’il y a de libre là-dedans, quand ni les gens qui sont dans les gouvernements ni des gens comme vous et moi, ont accès au contenu de ces accords et de ce que cela implique réellement. Donc oui attention danger !
Obama veut sauver les meubles avant de laisser la place à son successeur car si Donald Trump est élu le TAFTA et le TTIP risque de ne plus être conclu et on sait qui a intérêt à ce que ce marché se mette en ordre de marche très rapidement.
Sanders et Trump veulent s’attaquer à l’ALENA.
https://stoptafta.wordpress.com/2016/02/14/sanders-et-trump-veulent-sattaquer-a-lalena/
L’Europeuh s’est faite enc..er un certain 6 juin 1944…
Barack Obama en Europe pour défendre le TAFTA
Les désaccords entre l’UE et les États-Unis sont toujours nombreux mais Obama espère une signature du traité d’ici la fin de l’année. Malgré ses efforts, les partisans du TAFTA sont de moins en moins nombreux.
https://fr.sputniknews.com/presse/201604261024553410-obama-europe-tafta/
Manuel Valls pose ses conditions à la signature du TTIP
« Je veux être très clair (…) Il ne pourra pas aboutir s’il n’apporte pas les garanties que le niveau d’exigence que nous avons en France pour la santé et l’environnement de nos concitoyens sera maintenu », cite l’agence France Presse reprenant les propos du chef du gouvernement français.
« Et aujourd’hui nous sommes trop loin du compte pour envisager un accord », a-t-il ajouté.
https://fr.sputniknews.com/international/201604261024551788-valls-ttip-conditions/
TTIP : sous le voile du secret, un accord voué à l’échec ?
Bien que le TTIP vise à supprimer les barrières douanières et réglementaires entre les Etats-Unis et l’UE, le scepticisme plane partout, provoqué par l’opacité entourant cet accord discuté dans le plus grand secret, loin des médias et des citoyens. Comme vous le savez, « si un homme politique cache quelque chose, il y a du louche là-dedans »…
Cette idée partagée par Jürgen Maier, directeur du Forum « Environnement et développement », dans une interview accordée à Sputnik, est avancée suite à l’expérience négative de ce type de traité aux Etats-Unis.
« Les Américains ont déjà une expérience concrète provoquée par l’accord de libre-échange nord-américain ALENA avec le Canada et le Mexique. Cette expérience montre que la croissance attendue cède la place à une réduction des emplois et des salaires. Et maintenant, à la veille des élections présidentielles, tous les candidats critiquent le TTIP. En fait, le même processus a lieu en Europe: les gens n’ont plus d’illusions sur le TTIP, les promesses faites dans le cadre du Traité ne sont plus crédibles et en conséquence, les Européens y sont opposé », a déclaré Jürgen Maier.
Selon M.Maier, l’accord n’aboutira pas et la tentative pour le mettre au point est vouée à l’échec.
« Nous avons besoin d’un nouveau débat public sur ce que nous voulons atteindre dans les relations commerciales non seulement avec les Etats-Unis, mais aussi avec d’autres pays. Et cela devrait être une discussion ouverte. Jusqu’à présent, toutes les questions sont décidées derrière des portes closes à Bruxelles », a indiqué l’analyste.
[…]
https://fr.sputniknews.com/international/201604261024542776-TTIP-secret-echec/