(Dormez tranquille) Les Etats-Unis pourraient être en mesure d’entraîner, de leur seul fait, l’ensemble de l’OTAN dans une guerre

Trouvé sur Réseau International : un article de l’IVERIS qui fait un peu froid dans le dos… on est bien embarqué !

Le jour s’approche-t-il où l’Amérique pourra, de son seul fait, entraîner l’ensemble de l’OTAN dans une guerre ? La question n’est hélas pas aussi surréelle qu’elle n’y paraît. A la réunion ministérielle de l’Alliance, fin juin, le SACEUR (commandant suprême) « a reçu l’autorité d’alerter, de mobiliser et de préparer les troupes » de son propre chef, en attendant le feu vert du Conseil pour le déploiement sur le terrain. Mais soyons réalistes : les troupes déjà sur le tarmac, les avions prêts à décoller, les tambours battants – difficile d’imaginer comment un Etat membre réticent oserait, à ce stade, monter au créneau pour arrêter la machine de guerre de l’Alliance.
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Une décision à usage interne

L’ambition qui se trouve derrière ce transfert d’autorité vers le commandant suprême, toujours américain, ne date pas d’hier. On se souvient lorsqu’en octobre 2011, le SACEUR de l’époque, l’amiral James Stavridis, annonça dans un tweet qu’il allait recommander aux 28 ambassadeurs de l’OTAN d’en finir avec les opérations de combat en Libye. Le malaise fut palpable et certains s’étaient offusqués d’avoir ainsi été publiquement mis devant le fait accompli par les Etats-Unis. Or avec le recul, et à la lumière de la décision de juin, ce « faux pas » de l’amiral ressemble plutôt à un ballon d’essai.

Entre-temps, la crise russo-ukrainienne aidant, on est passé à la vitesse supérieure quant au contenu des pouvoirs à transférer au commandant US de l’Alliance. Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement d’une décision pour terminer une guerre mais carrément pour la déclencher. Il ne s’agit pas non plus de faire une simple recommandation aux ambassadeurs, mais de pouvoir initier une série d’actes susceptibles de les mettre le dos au mur.

Afin de bien prendre la mesure de cette décision, il convient de faire une ou deux précisions. Premièrement, le SACEUR n’est pas seulement le commandant suprême de l’Alliance atlantique : il est aussi et avant tout le commandant d’EUCOM, autrement dit le patron des quelques 70 000 militaires américains stationnés en Europe. Il est nommé par le président américain, et confirmé par le Sénat US –les représentants des 27 autres Etats membres de l’Alliance n’ont donc qu’à acquiescer de la tête. Tout au long de son mandat OTAN, le SACEUR dépend directement du Département de la Défense et son commandant en chef se trouve à la Maison Blanche.

Deuxièmement, les décisions sur la préparation, la mise en alerte et la mobilisation des troupes sont tout sauf anodines. Dans une atmosphère de tension, elles risquent fort d’être perçues comme une provocation. Et de générer ainsi elles-mêmes la situation de crise à laquelle elles auraient été, soi-disant, censées répondre. D’autant plus que les nouveaux pouvoirs confiés au SACEUR s’étendent jusqu’à la toute dernière limite. Lorsqu’il estime qu’une crise se profile à l’horizon, il a désormais l’autorité, d’après les détails que nous fournit le magazine interne de l’US Army, d’« envoyer les troupes jusque sur le tarmac le plus proche pour qu’ils y attendent l’ordre ultime pour le décollage » de leurs avions.

Troisièmement, ce transfert de pouvoir inédit au SACEUR tombe à un moment où, sur une question stratégique de la plus haute importance, à savoir l’attitude vis-à-vis de la Russie, une position commune des Etats membres est tout sauf acquise. Dans ces circonstances, la décision vise surtout à faire taire les éventuels récalcitrants. Quel meilleur moyen pour leur forcer la main que de les entraîner dans un mouvement de mobilisation sans avoir à attendre qu’ils acquiescent (ou qu’ils protestent).

Précédents irakiens et autres

En amont de cette décision, on trouve une série d’initiatives américaines (ou d’inspiration US) qui traduisent l’exaspération des Etats-Unis devant les efforts et astuces qu’ils doivent déployer pour mobiliser l’Alliance qu’ils dirigent. De temps à autre, ils n’hésitent pas à faire savoir combien la règle du consensus les agace. Certes, tous les alliés sont censés être égaux et souverains, et cela doit se refléter dans la manière dont leurs décisions se prennent. D’où la fameuse règle. Cela dit, la recherche du consensus entre en conflit non seulement avec la puissance relative, mais aussi et surtout avec les usages et les habitudes de l’Amérique.

Quant à la conduite même d’une guerre, la solution US est bien huilée et toute prête : il s’agit, depuis belle lurette, de la mise en place de commandements parallèles. Un commandement OTAN, dirigé et massivement dominé par les Etats-Unis, et un autre, tout-Américain, à usage exclusif. Par conséquent, sur chaque théâtre d’opérations OTAN, il existe deux chaînes de commandements. Ce n’est pas un hasard si Hubert Védrine (ministre des Affaires étrangères au moment de l’intervention au Kosovo) a tenu à préciser que « sur toutes les cibles OTAN proprement dites, nous avons eu notre mot à dire ». Sous-entendu : il y avait aussi d’autres cibles. Des cibles réservées aux seules forces américaines, tout comme une partie des couloirs et des plans de vol. Le SACEUR se trouve donc, par la force des choses, en position de maître du jeu, puisqu’il est le seul à avoir une vue d’ensemble, et à commander sur les deux tableaux.

Il n’en reste pas moins que cet arrangement, fort commode pour les Etats-Unis, laisse en suspens la décision sur le déclenchement même d’un conflit. L’idéal, du point de vue de l’Amérique, serait évidemment qu’elle puisse en décider seule et que les alliés la suivent. Sauf que la guerre en Irak a bel et bien démontré que ce ne serait pas forcément automatique.* Sans surprise, les membres du Congrès ont sauté sur l’occasion pour exiger un recadrage des alliés. Un amendement adopté au Sénat a sommé le président US de placer la révision de la règle du consensus en tête de l’agenda de l’Alliance. Y compris des discussions sur des méthodes qui assureraient plus de flexibilité au SACEUR dans la planification des opérations, avant le feu vert du Conseil de l’Atlantique du Nord, et « simplifieraient » donc le processus de prise de décision.

En 2010, le Groupe d’experts présidé par l’ancienne Secrétaire d’Etat Madeleine Albright est revenu à la charge. Certes, leurrapport préconisait de « préserver la règle du consensus pour les décisions les plus importantes », mais affirmait en même temps que « L’Alliance devrait envisager de déléguer préalablement certains pouvoirs au secrétaire général ou aux chefs militaires de l’OTAN ». Soi-disant pour être en mesure de répondre de manière plus efficace à des situations d’urgence. Un an après, la question du consensus et/ou de la « simplification » du processus de décision est revenue sur le devant de la scène, lorsque l’Allemagne, la France et la Turquie ont hésité un moment avant d’accepter que l’OTAN soit en charge de la campagne libyenne.

Stratégies obliques

En réalité, chacun sait que le consensus devra être formellement maintenu comme règle, ne serait-ce que parce que les Etats-Unis restent, eux-mêmes, attachés au pouvoir de veto américain. Certes, le scénario d’une éventuelle mise en minorité des USA est du domaine de la fiction, au vu de l’écrasant poids de Washington, mais l’évocation d’une telle hypothèse a suffi à refroidir les ardeurs du Congrès. Comme l’a rappelé le Secrétaire d’Etat Colin Powell en réponse aux initiatives des parlementaires US, « les procédures actuelles de prise de décision marchent bien et servent les intérêts américains… aucun Etat membre de l’OTAN, y compris les Etats-Unis, n’accepterait de permettre que l’Alliance prenne des décisions en matière d’engagement militaire sans son accord ».

D’autant que d’autres moyens existent pour marginaliser ceux qui ne suivraient pas mécaniquement l’Amérique. Au premier chef la procédure du silence, qui y est pour beaucoup dans l’apparente unité de l’Alliance. Les décisions, en général proposées par le plus puissant des Etats membres, sont acceptées à moins qu’un pays ne s’y oppose explicitement, en brisant le silence. Notamment par l’envoi formel d’une lettre d’objection au secrétaire général de l’OTAN. Rien de mieux pour encourager l’alignement. Ainsi, à la veille de l’intervention au Kosovo, il aurait été politiquement impossible pour le gouvernement grec, avec son opinion publique à 95% contre l’usage de la force militaire, de voter en faveur de la guerre. Néanmoins, grâce à la procédure du silence, il pouvait acquiescer en douce, sans faire trop de vagues, tout en obtenant de pouvoir rester en dehors des opérations de combat.

Toujours est-il que dans le cas irakien le mécanisme a montré ses limites. Il aura donc fallu, pour les plus atlantistes, réfléchir en des termes plus radicaux pour assurer, en cas de crise, la prééminence des Etats-Unis. D’où cette idée d’un transfert d’autorité pur et simple aux instances militaires, dirigées par le SACEUR, un général américain. Un rapport récent de l’Assemblée parlementaire de l’Alliance a noté, justement, que dans la foulée de la crise en Ukraine c’est le SACEUR lui-même qui « a proposé de pouvoir autoriser la préparation et le positionnement des forces avant de recevoir l’autorisation du CAN ».

Sauf que cette mesure nommée « Alerte, Préparation et Déploiement » a soulevé quelques réticences, tellement avec un SACEUR en droit d’envoyer des troupes sur le terrain, la mainmise américaine aurait été plus que flagrante. Le CAN « a clairement déclaré, conformément aux traditions constitutionnelles des pays membres, que la décision de procéder à tout mouvement de forces demeurera une décision politique. » L’exécution du plan se fera donc par étapes, la première (l’autorité déléguée au SACEUR pour mettre en alerte, organiser et positionner les forces jusque sur le tarmac) ayant été la décision prise en juin. En attendant, de pied ferme, le sommet de Varsovie l’année prochaine.

Entre-temps, d’autres leviers sont actionnés en simultané, toujours dans le même ordre d’idées. Et ce afin de permettre à l’ensemble de l’Alliance atlantique d’être entraînée dans un mouvement initié et/ou encouragé par les Etats-Unis. Pour cela, il faudrait d’une part contourner le pouvoir de blocage des Etats récalcitrants, de l’autre permettre au reste de s’engager de manière plus discrète. Que ce soit par le rôle accru des forces spéciales et des drones, le recours au partage des moyens, ou à l’extension du financement en commun, le but du jeu est le même. Il s’agit d’enfermer les Etats membres dans un carcan militaro-financier, dans lequel l’embrigadement se fait presque par automatisme, et la responsabilité des gouvernements individuels s’efface derrière la feuille de vigne de l’Alliance atlantique.

*Pour rappel, le 12 février 2003, la France, la Belgique et l’Allemagne se sont opposées à l’initiative US/OTAN pour préparer la défense de la Turquie, contre d’éventuelles attaques venues d’Irak. Les trois pays ont refusé d’entrer ainsi « dans une logique de guerre » alors même que les inspections de l’ONU se poursuivaient. Un affront « inexcusable », selon le secrétaire d’Etat Colin Powell, « une honte » et « une erreur horrible » pour le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, et entraînant une « crise de crédibilité » de l’Alliance, d’après l’ambassadeur américain à l’OTAN. Toutefois, la solution de rechange a été vite trouvée (en quatre jours exactement), en transférant la décision au Comité des plans de défense, où ne siégeait pas, à l’époque, la France.

Hajnalka Vincze

Photo: le général Philip M. Breedlove

http://www.iveris.eu/list/articles_dactualite/49-lotan_cherche_a_contourner_la_regle_du_consensus

28 Commentaires

  1. je ne suis absolument pas surprise en lisant ce qui précède. il y a longtemps que je le sens venir et je ne suis pas madame Soleil !

    Nous pourrions bien, et plus tôt que nous le pensons, avoir nous aussi à subir les méfaits d’une guerre terrible, que nous n’avons pas voulue, mais que nous avons « aidée » en élisant nos dirigeants les yeux fermés, nous fiant éternellement aux belles promesses, en restant scotchés à des « partis », au lieu de voir ce que valai(en)t l’homme, les hommes, présenté(s), et aussi, il faut bien le dire, par le laxisme d’une très grande majorité de notre population qui vivant dans le confort d’un acquis qui peut lui être retiré à tout instant, ferme les yeux sur tout ce qui ne la concerne pas directement.

    Tout à l’heure je répondais à un commentaire au sujet des migrants, ce que je disais pourrait bien nous arriver, c’est-à-dire devenir des « migrants » nous aussi, mais pour aller où dans ce monde en folie ?? ou nous faire écraser comme des fourmis.

    j’ai connu, et subi, la dernière guerre sur notre sol, qui à côté de celle qui se prépare, semblera bien « doucette », et qui pourtant a entraîné tant de morts, tant de destructions, tant de foyers brisés, tant de souffrances…

    • Sauf que, si ça arrive ce sera autre chose que
      dans les jeux vidéos, montrés à nos jeunes. Pas de
      « reset » possible après le « end », et les morts seront
      bien morts..
      Combien vont mourir, sans savoir pourquoi, si ces
      « va t-en guerre » le décident?? 🙁

      • Surtout que là ce n’est pas la guerre de 40, nous sommes face à une menace bien plus dévastatrice à cause des armes nucléaires.

        Cependant, je ne pense pas que les dirigeant soient si inconscient que ça car eux aussi risquent gros dans une guerre nucléaire et on sait que les missiles longues portés peuvent régler le problème en très peu de temps, dans une guerre nucléaire personne sur terre ne serait à l’abris.

        Annoncer une guerre imminente, peut aussi être une stratégie pour créer l’insécurité et le chaos.

        • Le plus qui m’horripile, c’est qu’une fois de plus, les
          grands espaces US seront à l’abri des « troubles », les
          grosses embrouilles destructrices seront pour les autres,
          comme d’hab… 🙁
          L’article d’hier sur le stress permanent prend tout son sens…

          • Toute raison gardée,mais…
            bien vu!

          • volti, pas si sûre, penses-tu que les autres pays ne sont pas armés ? eux aussi peuvent faire disparaitre l’Amérique de la carte du monde en un rien de temps. Par contre ceux qui seront les premiers visés seront ceux qui ont les bases de l’OTAN sur leur sol, autrement dit, nous !

            • Pas chez eux! du moins avant, ce sont les « alliés » ou asservis
              qui auront trinqué…. 🙂
              Et on distribue les légions d’honneur à la pelle, avant même
              de savoir ce qui c’est réellement passé..
              On se con–gratule, on s’auto-félicite, et l’enfumage va bon train!!
              Si les ricains n’étaient pas là….. (Sardou)
              Mais le peuple ricain lui aussi commence à en avoir marre de ces
              psychopathes..

          • Bonjour à tous,
            un article bien écrit. Merci c’est bien vu dans tous les détails.
            Si l’on ne fiche pas dehors notre gouvernement actuel, et que l’on ne quitte pas l’ OTAN. Nous ne pourrons rien faire.
            Plus facile à dire qu’à faire, je vous le concède aussi. Nous sommes en léthargie complète, comme piqué par une mouche tsé-tsé.
            Amitiés à tous.

        • Tu oublis qu’il suffit d’un imbécile, qui n’a pas très bien compris les instructions ou qui panique pour tout déclencher. Sa failli arriver dans le passé

          Able Archer 83: l’exercice militaire qui a bien failli déclencher la Troisième Guerre mondiale

          http://www.slate.fr/story/73071/able-archer-83-exercice-militaire-declencher-troisieme-guerre-mondiale

          Guerre froide : l’homme qui sauva le monde – ARTE Documentaire 2015

          http://www.youtube.com/watch?v=sBx20WPoRCE

      • on a un exemple tout frais
        Buschi le fouli qui disait à la téléche ils ont des armes
        de destructions massives…

        + tard (MOINS DE 4 SEMAINES ) avec les PREUVES QUE TOUT ETAIT FAUX

        pq personne n’a dit « machine arrière » ???
        pq personne n’a rappelé les soldats us ? (au lieu de les emprisonner pour désertion… )

        pq le Buschi le fouli est pas en taule ? sans compter
        le coup du 5+5+1 9e mois de l’année …

        ça me sidère alors qu’ils prévoient la 3eme suis pas étonnée
        suis certaine que TOUT archi TOUT est déjà prévu.

    • On le sait vu qu’ils nous l’on dit!
      L’armée U.S. s’installe en Europe au frontière de la Russie ( ne pas oublier la fameuse ligne sanitaire) et dès qu’ils seront prêts, ils lanceront un crach boursier pour instaurer « la » pauvreté en Europe ( Les QE ne sont là que pour repousser encore l’invasion des troupes américaines) celle qui fait crever de faim et de maladies tout en nous faisant passer comme d’habitude pour de la chaire à canon, ils nous enverrons nous frotter aux Russes en amenant des troupeaux d’hommes concentrés en un endroit pour les atomiser ça avec madame la bombe si ça les amusent…
      http://quenelplus.com/revue-de-presse/larmee-americaine-va-stocker-des-armes-lourdes-en-pologne-en-2016.html

  2. http://www.institutschiller.org/stop-guerre.html#.VdrnrRnE3ic.facebook

    Appel à arrêter la menace immédiate d’une Troisième guerre mondiale

    6 août 2015

    Cet appel lancé par Helga Zepp-LaRouche à titre de présidente de l’Institut Schiller, a été mis en circulation en urgence à l’échelle internationale. Il est également publié sur la plate-forme internationale de l’Institut-Schiller.

    et par rapport à l’article . Cameron a dit oui cet été
    pour que les US mettent sur le sol U.K. des missiles. Dito
    les Polonais… Ça sent vraiment mauvais.
    Et comme d’hab, cette guerre aura plusieurs mise à feu sur
    plusieurs pays sauf…. sur le terrain US !

    RAPPEL budget armement USA… 610 milliards !
    à eux seuls c’est presque le double du budgets de l’ensemble des pays de la planète !
    grosse question où trouvent t-ils le fric ?

    • Où trouvent ils le fric??
      Planche à billet, billets monopoly, billets P.Q.

      • oui mais aussi, billets mégalomane et revers dégringolade.

      • c’est sans doutes pas de l’argent scriptural =) quand le ministère de la défense parle, les banquiers les écoutent avec de grandes larmes de reconnaissance ..ya pas de planche à billets là…c’est le circuit court =) ( à mon humble avis)

    • Dans la planche à billets bien sûr c’est aussi
      Une industrie qui marche l’armement et les rétro-commissions assurent une vie et retraite confortable à ceux qui prennent le pouvoir.

      Bande d’enclumes ces pourritiques ~

  3. C’est aussi une tactique de créer le risque de guerre. Ainsi le pourritique peut bomber le torse et s’octroyer le titre d’homme de paix lorsqu’il réussit à écarter le conflit ouvert.

  4. Oui mais, par chance la France ne fait pas parti de l’OTAN.
    Quoi!,…SI!!!..!!..!

    Mais, mais, qui a osé trahir ainsi l’héritage quasi testamentaire de De-Gaule???
    …Heureusement, sûrement pas un patriote républicain.

    …Bon, maintenant reste plus qu’au « sans dent » à assumer la soumission.

  5. Emeutes près du parlement à Kiev, au moins un policier mort et une centaine de blessés

    http://francais.rt.com/international/6252-ukraine-kiev-emeutes-decentralisation

  6. httpxxs://www.youtube.com/watch?v=Vi7z89rfwcE

  7. Otan en emporte le vent.
    Ce n’est guère un comte mais une gaffe historique sans précédent. La Russie, « ennemi potentiel de l’Alliance de l’Atlantique-Nord », a pu acquérir une base sous-marine otanienne en Arctique pour un prix d’un appartement moyen au centre de Moscou.

    la décision de fermer la base a été prise par le gouvernement de Jens Stoltenberg, devenu depuis secrétaire général de l’OTAN, un poste d’où il exhorte aujourd’hui les pays membres de l’Alliance à ne pas baisser la garde.

    http://novorossia.today/petite-histoire-d-une-base-russe-au-coeur-de-l-otan-arctique/

    C’est trop marrant. La preuve qu’a certains poste l’incompétence et la bétise peuvent etre dangereuses.

  8. Des choses que l’on sait beaucoup moins à propos de l’énorme vague migratoire en Europe.

    L’exode de Libyens, Syriens et Irakiens de ces derniers jours, rappelle l’époque des grandes migrations au début du Xe siècle en Europe, à travers les frontières maritimes de l’Espagne, la Grèce et l’Italie, puis la traversée des frontières de la Macédoine, la Serbie et la Hongrie, à destination de l’Allemagne, l’Autriche et la Suède. Personne ne peut arrêter cette immense vague de centaines de milliers d’immigrés qui submerge l’Europe, probablement parce qu’il s’agit d’une opération bien organisée par quelqu’un qui aurait un objectif de politique étrangère, en générant une crise humanitaire, avec à la clé la perte de vies de personnes innocentes.

    Suite : http://reseauinternational.net/des-choses-que-lon-sait-beaucoup-moins-a-propos-de-lenorme-vague-migratoire-en-europe/

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