Infographie: Technologie des « révolutions de couleur »

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Durant la dernière décennie, plusieurs pays ont été frappés par une vague de révolutions. Ces révolutions ont entraîné des changements d’orientation politique au sein des Etats concernés et se sont toutes déroulées selon des scénarios identiques.

1015336752Source: Fr.sputniknews.com

Ce qui n’est pas dit ici, c’est que derrière ces révolutions colorées, il y a des intérêts qui n’allaient pas vraiment dans le sens du peuple, le peuple ne fut qu’un outil…

epuis la courageuse révolte tunisienne qui a renversé le   »rempart contre l’islamisme  » Ben Ali, et qui semble se propager au Maghreb, voire à l’ensemble de l’arc arabo/musulman méditerranéen, certains éléments peuvent laisser craindre une opération téléguidée depuis les ambassades US. Une nouvelle génération de « révolutions colorées » qui maîtrise à merveille les nouveaux outils du web, tels que Twitter, Facebook, Wikileaks. Le tout mixé avec les bonnes vieilles méthodes à la Soros et une bonne dose de spéculation sur les denrées de base. Les médias du Système se chargeant d’aboyer les ordres au public avec un pilonnage intensif dont ils ont le secret n’oubliant pas l’indispensable étiquette marketing : « révolution de Jasmin ». A vrai dire, il ne manquait plus que les indignations rituelles de Bernard Henri Lévy. Si nous avons les yeux fixés sur le Maghreb, il ne faut pas oublier que la ligne de front est aussi en Afrique Noire, tandis que de la Côte d’Ivoire au Soudan, les forces « démocratiques » oeuvrent inlassablement à des partitions ou OPA hostiles americano/mondialistes. Dans une Afrique, où la Chine progresse à vitesse grand V, la doctrine Obama tente de contenir l’influence chinoise par tous les moyens. Et cela passe sans doute par le limogeage de bons et loyaux pions au service de l’Empire, remerciés avec le cynisme habituel. Après l’approche « militaire » des néos-cons, l’heure est au soft power, au psy ops, et peut être à une « Obamamisation »(voir Alassane Ouatarra) des nouveaux pions qui seront amenés à gérer les territoires « démocratisés ». Cette affaire aura également eu le mérite de faire tomber un peu plus le masque sur le vrai rôle de Wikileaks, qui est le vrai initiateur de la révolte tunisienne. En tout cas, les mondialistes changent de pions, abattent de nouvelles cartes. Au final, les blocs continentaux unifiés s’ébauchent tels que définis par le Club de Rome et réaffirmés dans le livre de Huntington. (Voir cartes)
La Tunisie a t elle été « Wikilixée » ?

Le Wikiputsch tunisien ». C’est l’expression employée par Webster Tarpley, qui ajoute : « la CIA veut un tsunami de coups d’Etats en Méditerranée ». Pour cela, la Tunisie aurait été choisie comme point de départ à l’éxpérience. Considérée comme un pays de moindre importance sur le plan stratégique, sans doute le « maillon faible » idéal pour tester la nouvelle génération de révolution colorée destinée à  faire tâche d’huile chez les voisins. Si les médias ont pointé le rôle important de Facebook et Twitter dans la révolte, l’impact des révélations de Wikileaks est plus significatif encore. Selon le quotidien mondialiste Le Figaro ; « En revanche, s’il y a eu un indéniable coup de boutoir de la part des Américains, il est venu des révélations du site WikiLeaks décrivant la corruption du régime en place. «Ces propos ont fait forte impression en Tunisie», relève un haut diplomate français, pour lequel «Julian Assange (le cofondateur du site Internet, NDLR) a eu plus d’influence que Hillary Clinton». »
L’opération « Wikileaks » (Opération Cyclone 2 selon un journal russe) aura donc été un franc succès pour échauffer les esprits. « Agiter le peuple, avant de s’en servir », comme le veut l’adage. Histoire de l’agiter un peu plus, la spéculation fait rage sur les denrées de base, histoire de pousser au desespoir les habitants de pays démunis face à ces attaques financières en règle . Cette crise alimentaire va frapper de plein fouet les pays du Sahel, avant de devenir un problème mondial. « Dans un rapport publié en janvier, la FAO a prévenu que les prix alimentaires avait atteint en décembre leur plus haut niveau depuis 2008, quand la hausse des prix avait donné le coup d’envoi d’une série d’émeutes dans plusieurs pays. » (La FAO met en garde contre une crise alimentaire majeure). Il faut noter que cette crise n’est pas due à une pénurie, mais est aussi une conséquence de l’essor des bio-carburants : « Aux Etats-Unis, la part de la production de maïs destinée à l’éthanol sera cette année de 38,3%, contre 30,7% en 2008. Dans le contexte actuel, c’est complètement irresponsable de continuer ainsi ! Les stocks mondiaux de céréales – toutes céréales confondues -seront en 2011 de 427 millions de tonnes, contre 489,8 en 2009. Cette perte de près de 63 millions de tonnes est imputable pour plus des deux tiers aux Etats-Unis et à l’Union européenne. C’est là que les stocks sont les plus restreints. Et c’est notamment dû à la diversification des productions de céréales vers les agrocarburants… » (Olivier de Schutter : «Vers une nouvelle crise alimentaire»). Vive le « réchauffement climatique », prétexte à affamer la planète en culpabilisant les bobos occidentaux !
Rien dans la révolte tunisienne ne semble être le fruit du hasard. Ce qui n’élève rien bien sûr au courage et au mérite des tunisiens qui semblent d’ailleurs bien partis pour ne pas se laisser voler leur révolution.  Assange déblaie le terrain, chauffe le peuple, Wall Street l’affame, et  le régime vermoulu et crapuleux de Ben Ali, grand allié de l’Occident s’écroule,  avec un coup de pouce de la diplomatie US.  (voir : Les USA derrière la fuite de Ben Ali) Soral fut l’un des premiers à envisager cette hypothèse impopulaire et à priori paradoxale.  Comme il le souligne dans l’émission « Ce soir ou jamais », c’est l’armée qui a joué un rôle décisif dans la destitution ». A ce sujet, un article du Figaro, « Dans les coulisses du départ précipité de Ben Ali », est plus qu’instructif. Notamment ce passage : « Les Américains ont ils joué un rôle actif dans cette exfiltration ? Selon un diplomate tunisien, interviewé par Le Figaro, l’ambassade américaine à Tunis aurait appelé le général Ammar, lui donnant son feu vert pour renverser le régime. » L’hebdomadaire Le Canard Enchaîné relaie lui aussi l’info, soulignant encore plus le rôle servile et soumis des français face aux américains, « les américains n’ont pas pris la peine de nous tenir au courant », se lamente les diplomates français.
Cette intervention américaine est contestée par ceux qui pensent que l’Empire n’ a pas intérêt à renverser son propre pion. Pourtant, les pions qui se croient indispensables et qui « sautent » brutalement sont nombreux (Saddam Hussein, Milosevic, Gbagbo, Ben Ali… le prochain ?).  Pion de l’Empire n’est pas une situation durable, même quand on est un « rempart contre l’islamisme » qui a rendu des services du temps ou il suffisait de prononcer le mot terrorisme pour bénéficier des faveurs et de la bienveillance des Etats Unis … Mais il est vrai que la « menace terroriste » a maintenant du plomb dans l’aile et peine à effrayer les foules. L’heure est venue ou les pays musulmans vont recevoir la démocratie maçonnique en guise de liberté.
Un mondialiste à la tête de la Banque Centrale tunisienne
Signe qui ne trompe pas, à peine Ben Ali parti, une des première décision fut de placer un frère mondialiste à la tête de la Banque Centrale Tunisienne, comme nous l’indique cette depêche à priori anodine de l’AFP reprise dans Le Figaro :
« Le gouvernement de transition à peine formé aujourd’hui en Tunisie a annoncé ce soir le limogeage du gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Thoufi Baccar, a été remplacé par Mustapha Kamel Nabli, ancien économiste en chef du département Moyen-Orient de la Banque Mondiale (BM), a annoncé le gouvernement, qui n’a pas fourni d’explication officielle à ce changement. » (Le Figaro 17/01/2011)
Il n’y a bien sûr pas d’explication a donner, les faits parlent d’eux mêmes…
Vers la contagion révolutionnaire au Maghreb et Moyen Orient ?
Depuis l’exemple tunisien, les révoltes de la faim et les immolations par le feu semblent se répandre comme une traînée de poudre. Algérie, Yémen, Egypte, Jordanie… Le Maroc et la Lybie, tous s’inquiètent d’une éventuelle contagion. Toujours les mêmes armes sont à l’oeuvre et le président Égyptien ne s’y est pas trompé en prenant la décision de fermer Facebook et Twitter… Sites Internet qui sont en fait les « loges » de la subversion « démocratique » en terre islamique. C’est manifestement l’objectif de cette nouvelle vague de révolutions colorées web 2.0, les analystes US comptant sur l’effet domino pour changer « en douceur » les pions à la tête de ces pays. Ces jolies « révolutions colorées » aux noms fleuris (jasmin pour la Tunisie, tulipes au Kirghizstan, roses en Géorgie, cèdre au Liban…) sont sensées amener la démocratie dans leur sillage. Ce sont avant tout des subversions mondialistes.
La crise est bien partie pour durer, au vu de la hausse continue annoncée des prix alimentaires. Selon Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture : « La volatilité des cours des matières premières est  »un problème pour tous les paysans, mais elle est [aussi] un problème pour nous consommateurs », a-t-il rappelé, en pronostiquant que les Français verront  »dans les prochains mois le prix de la baguette de pain, des pâtes, de la farine, de l’huile, de tous les produits de première nécessité, de la viande, bien entendu augmenter ». M. Le Maire a fait valoir que cette volatilité faisait peser un grand danger sur toute la planète, confrontée à  »un risque considérable d’émeutes de la faim, à nouveau cette année ou l’année prochaine », sachant que  »les pays en développement ne peuvent pas payer le blé au prix auquel il est parvenu ». »
Les habitants des pays en voie de développement seront donc délibérément affamés afin de provoquer des révoltes, prélude à une pleine intégration dans le giron mondialiste. Cela passe bien sûr par la création de blocs continentaux unifiés (voir les travaux de Pierre Hillard à ce sujet), en l’occurence le Bloc 7 (Afrique du Nord et Moyen Orient), et le Bloc 8 (Afrique). Blocs amenés ultérieurement à former le coeur du futur Gouvernement Mondial. Comme pour l’Union Transatlantique, la date butoir pour l’Union Continentale Africaine semble être 2015 (voir : Un gouvernement continental d’ici à 2015?).
Dans cette perspective, on comprend mieux l’intérêt de l’Empire de bouleverser l’ordre établi et de renverser ses pions sur des cartes en pleine recomposition.
Bloc 7 et Bloc 8
Les termes définis par le Club de Rome sur les 10 blocs continentaux se superposent parfaitement avec les objectifs définis par Huntington dans son livre Le Choc des Civilisations, voir les cartes:

http://www.bibliotecapleyades.net/sociopolitica/esp_sociopol_clubrome10.htm
Suivant la sinistre logique maçonnique « Ordo Ab Chao », le Nouvel Ordre Mondial se dessine à travers ces crises provoquées, de la Côte d’Ivoire, au Soudan, en passant par la Tunisie et l’Egypte, certains initiés ont décidé que les priorités et les « pions » avaient changé. Les régimes dinosaures survivants  de la guerre froide et qui avaient pu se maintenir en jouant le jeu de la mascarade de la guerre contre le terrorisme sont en train d’être liquidés au profit d’une nouvelle recomposition, dont il y a fort à parier qu’elle ressemble aux cartes ci-dessus.

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Source: Alterinfo