2014 Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) livre collectif, coordinateur Michel Sourrouille

Je ne vous le cache pas, cet article est réellement long mais aborde un problème très actuel: la disparition des ressources sur la planète face à l’augmentation de la population, un livre écrit par plusieurs auteurs, le bal étant mené par Michel Sourrouille:

The-Georgia-Guidestones_photo_mediumLes « Georgia Guidestones », référence de certains pour la réduction de la population

Éditions Sang de la Terre, 178 pages

Malthus était un écologiste avant la lettre. A la fin du XIXe siècle il mettait en évidence une constante historique : la population humaine avait tendance à augmenter plus vite que les ressources pour la nourrir. La littérature récente a pourtant choisi de ne parler presque exclusivement que d’agriculture : « Nourrir l’humanité », « Entre faim de terres et appétit d’espace », « La fin des terres, comment mangerons-nous demain », «  Et si l’agriculture sauvait l’Afrique ? », « Vers l’autonomie alimentaire », etc. Certains pensent même qu’il nous faut oublier Malthus tellement son analyse est dénigrée.

Dans le contexte de la littérature francophone, il est donc courageux d’aborder l’autre tenant de la relation population/alimentation, à savoir la maîtrise de notre croissance naturelle et migratoire. C’est ce qu’ont fait  treize personnes dans ce livre collectif « Moins nombreux, plus heureux (l’urgence écologique de repenser la démographie) ». Leur constat est simple : une population moins nombreuse faciliterait l’organisation sociale, le partage de l’espace, et donc l’émergence possible de relations apaisées entre humains et avec la nature. Ils ont aussi considéré que nous n’avons pas le choix, la crise à la fois socio-économique et écologique nous impose de réguler l’augmentation de la population. Il leur semble intenable que l’espèce humaine augmente de un milliard de personnes tous les douze ans environ sur une petite planète dont nous avons déjà dépassé les limites.

Le plus intéressant, c’est la conclusion de l’article qui propose des solutions plutôt radicales pour régler le problème, elles elles se montrent assez radicales:

« Quel type de monde voulons-nous ? » est la question finale souvent posée à l’issue d’un débat autour d’un grand problème. En tant qu’homme politique, je devrais être conduit à dresser un constat et à esquisser une solution. Le constat ? Tous les écologues qui ont travaillé la question des relations démographie/environnement parviennent plus ou moins à la même conclusion : si nous souhaitons que l’immense majorité de la population mondiale bénéficie d’un style de vie comparable à celui d’un Européen moyen de 2010, le nombre de cette population se situerait autour d’un milliard. A la condition supplémentaire que ce style de vie devienne rapidement beaucoup plus économe en consommation d’énergie et de matières premières, et beaucoup plus fondé sur les énergies renouvelables et le recyclage. La solution ? Qu’une extraordinaire mobilisation internationale soit décidée et mise en oeuvre dans un sommet onusien avec ce double objectif : réduire massivement la population mondiale par un programme d’information et de formation au planning familial (comme le fait avec succès le Brésil depuis dix ans) et réaliser une transition énergétique drastique par la sobriété, l’efficacité et les énergies renouvelables. Cependant, si l’on observe que le sommet climatique de Copenhague (décembre 2009) détruisit le mince espoir que représentait le Protocole de Kyoto, et que le sommet de la Terre, dit « Rio+20 » (juin 2012), n’a pas abordé la question démographique, on ne peut qu’être sceptique sur la plausibilité de cette « solution ».

Néanmoins, cette « solution » a été proposée par des ONG à la Conférence internationale de Leeds (UK) en juin 2010. Lucidement, ces ONG ont constaté que « la croissance démographique indéfinie étant physiquement impossible, elle doit s’arrêter à un moment donné : soit tôt par la réduction du  nombre de naissances via la contraception et une politique démographique humaine ; soit plus tard par plus de morts par la famine, la maladie, la guerre et l’effondrement de l’environnement ; ou par une combinaison de ces deux perspectives ». Et elles proposent de :

« – Soutenir, financer ou assurer l’accès universel à l’information et aux services de planning familial dans le monde entier, comme convenu lors de la Conférence du Caire de 1994 et dans l’objectif 5 du Millénaire pour 2012,

– Soutenir, financer ou assurer l’éducation et l’autonomisation des femmes, en leur permettant de contrôler leur propre fécondité,

– Adopter des politiques non coercitives cherchant à stabiliser ou à réduire les populations à des niveaux soutenables, y compris la planification d’une population vieillissante,

– Prendre des mesures fermes, surtout dans les pays industrialisés, afin de promouvoir la réduction de l’épuisement des ressources par habitant et la dégradation de l’environnement ».

Vive cette démographie responsable !

Article complet sur Biosphere.ouvaton.org via Fortune

Il est choquant de constater que les espoirs de certains s’appuient sur « plus de morts par la famine, la maladie, la guerre et l’effondrement de l’environnement ; ou par une combinaison de ces deux perspectives » » pour que la planète puisse être sauvée, entre autres solutions envisagées…

20 Commentaires

  1. Il n’y a plus de question « quel monde voulons-nous » qui se pose aujourd’hui car nous avons quittés les civilisations culturelles pour entrer dans la « civilisation des machines » comme l’appelle Bernanos (http://bancduvillage.wordpress.com/2014/05/11/la-france-contre-les-robots-georges-bernanos/ )
    Or le développement technologique, qui détermine nos sociétés, les modèle pour lui, ne poursuit pas une logique de finalité, mais une logique causale. Autrement dit on ne progresse pas techniquement POUR atteindre un but, mais A CAUSE de découvertes qui engendre d’autres découvertes etc.

    • A CAUSE, ou grâce à?…

      « il n’y a pas de mauvais outil, il y a des gens qui s’en servent mal »
      le dévelloppement technologique est ce que qu’il est, et permet de faire ce que les décideurs en font
      ce n’est pas lui qui est mauvais, c’est le fait qu’il soit entre leurs mauvaises mains…

      • « il n’y a pas de mauvais outil, il y a des gens qui s’en servent mal » :
        Sempiternel lieu commun on ne peut plus inexact, en tout cas en ce que vous entendez outil par technique je présume. Car cela fait bien bien longtemps que l’homme a abandonné les outils (qui s’adaptent au rythme de l’homme) pour des machines (qui imposent leurs rythmes à l’homme).

        Vous considérer sans doute par exemple que l’invention banale de la voiture n’est qu’un « outil sans conséquence ». Hormis peut-être de transformer les paysages du mondes pour adapter les infrastructures routières, saccager l’atmosphère avec le pétrole, qui lui-même engendre le plastique, transformer les échanges humains et le travail,etc.
        J’ai beau choisir de ne pas avoir de voiture par exemple, j’ai un peu l’impression que le « monde de la voiture » s’impose à moi vous ne trouvez pas ?

        La bombe nucléaire est surement un outil neutre j’imagine, ou bien là c’est trop voyant quand même?

        Je vous renvoie vers l’expert Jacques Ellul, « le bluff technologique » pour une démonstration brillante de ce bluff, et vers quelques articles de mon blog pour commencer :
        http://bancduvillage.wordpress.com/category/technique/

        • Mmmmmmouais, je ne suis tjs pas convaincu

          Même si la voiture n’avait pas été inventé, il y aurait des chemins, qui eux sont présents depuis le début de la vie sur terre, que ce soit des chemins fais par les hommes ou les animaux…
          Certes sans bitume !

          Le pétrole?
          la dessus, ça me donne plutot raison : presque tous les brevets des moteurs hydrogènes ou autres technoligies alternatives aux pétroles ont été rachetté par le lobby pétrolier, et ils parait qu’il y a eu de bien étranges accidents et/ou sucides chez les inventeurs…
          cependant, ça commence à ressortir, voir supercondensateur, kit hydrogènes réalisé par des amateurs, etc etc…

          La technologie des véhicules est prisonière des lobby pétroliers, qui en tirent un bénéfices monstrueux au prix fort pour l’environnement

          N Tesla nous aurait probablement gratifié de véhicules de bien meilleure qualité si la banque Rothshield ou Rockfeller jsais plus, n’avait pas arété de le financer, et que son laboratoire fut mystérieusement dépouillé…

          La bombe nucléaire, neutre? STP, comment peux-tu croire que je penses cela !
          de 1, c’est une BOMBE, donc pas neutre
          de 2 c’est NUCLEAIRE, donc encore moins neutre

          Le nucléaire est également un gros lobby, tenus par nos très chère (hum hum) élites
          à l’instar du pétrole, tout ça c’est le lobby des énergies
          énergies que nous devons tous payer !
          et il y a en + le complexe militaro industriel dessus…

          l’énergie libre est elle un mythe, une réalité?
          il semblerait que ça existe bel et bien, aparemment plusieurs types de moteurs à surcapacité existent déja, ce qui donnerait raison à ceux qui avancent que les principes thermodynamiques sont incorrects et/ou incomplets

          Te ferais-tu arracher une dent gateuse à la méthode du moyen-age, Yannick?

          Je maintiens le « il n’y a pas de mauvais outil […] »

          Les machines imposent leurs rythmes à l’homme?
          je ne peux pas dire le contraire, mais tu ne peux pas dire pour autant que c’est à cause des machines elles-même, si?
          c’est bien ce foutu système tenu par les lobby industrio-nucléaro-pharmaco-BANQUIER qui engendre cela…

          • Evidemment dans l’absolu les machines ne se créent et ne s’utilisent pas toutes seules, dirons-nous pour la forme, et c’est ce qui permet d’affirmer (mais de façon purement rhétorique je pense) : tant qu’il y a un homme sur terre, il y a l’espoir que cet homme reprenne le contrôle des machines et de leur développement. Sauf que maintenant des hommes sont assez fous pour voir dans les machines quelque chose de tellement supérieur qu’ils envisagent le transhumanisme. Ils ne comprennent pas que l’avatar qu’ils créeront, l’ « homme nouveau », ne sera justement plus un homme, car l’homme est ce que nous sommes actuellement, rien de plus, rien de moins. Je considère donc le transhumanisme comme l’appel au génocide de l’homme.

            Est-tu sûr que je ne t’ai pas convaincu que tu étais dans le faux quand tu as dis « « il n’y a pas de mauvais outil, il y a des gens qui s’en servent mal » ? Pourtant avec mon exemple de la bombe nucléaire, le plus fragrant, qui n’est je rappelle qu’un outil (de plus censé servir la paix), tu me parais bien dire le contraire !

            En fait Jacques Ellul ne dit pas exactement qu’il y a des mauvais et des bons outils, il dit que tous les outils ont A LA FOIS une part de bon ET une part de mauvais, parts variables selon l’outil mais toujours présentes, et ce INDÉPENDAMMENT de l’usage qui en est fait.
            Quand à la technique qui se développe, elle ne donne justement pas le choix puisqu’elle nécessite des infrastructures et des interconnexions entre techniques qui emmènent la société comme une vague. Et son omniprésence de plus en plus grande signifie donc, de par ce que j’ai expliqué au-dessus, à la fois beaucoup plus de « bien », mais aussi beaucoup plus de « mal ».
            On peut dire que c’est un choix de société, un vrai choix, un choix qui devrait être démocratique. Moi quitte à choisir entre plus « de bien et de mal », ou moins « de bien et de mal » je choisis moins, et en même temps plus de nature (qui est elle aussi « bien et mal », mais en parts constantes et prévisibles).
            Et abandonner des techniques n’est pas retourner au moyen-âge, le temps ne va que dans un sens. Les connaissances sont acquises. La sagesse pas encore (autre problème de la technique d’ailleurs).

            La technique est donc le premier vecteur de la transformation du monde. Mais le débat sur la technique, le discours sur la technique, est totalement absent de nos sociétés, qui vivent par et pour la technique et n’ont rien compris à ses implications.
            Notons, comme le fait Ellul, le détournement moderne du mot « technologie » qui est devenue justement le synonyme de technique, alors qu’il signifie au départ « teckné-logos » : le discours de la technique, son propos, sa justification, son but, son pourquoi. Disparu. L’homme croit vivre pour elle maintenant.

            • Franck Lepage: Manipulation et novlangue

              ^,^

            • oui, ok yannick, je change d’avis pour « il n’y pas de mauvais outils » pour les bombes et les armes en générale aussi…

              mais je suis pas sûr de les nommer « outils »
              les armes sont-elles des outils?
              des outils de la mort alors, donc foncièrement mauvaises, et la il n’y a pas les 2 parts variables dont tu parles
              c’est 100% mauvais…

              serait-ce donc l’exception qui confirme la règle?
              🙂

              Et je suis horrifié également du dévellopement de transhumanisme !
              « Sarah Conor ? »
              Scharzeneger va-t-il tous nous sauver?
              😀

              • Le plus simple exemple c’est l’un des deux outils fondamentaux de l’humanité : le marteau.

                C’est parfait pour planter des clous.

                Moins bien pour planter une vis, mais cela fonctionne.

                Et si tu le mets dans la gueule d’un mec, cela devient une arme par destination…

                CQFD

                • Les mots n’ont pas de sens si on ne les défini pas. Ici, le terme « outils » pourrait être appelé « table », « idée » ou « truc », le plus important est de savoir ce que l’on met derrière ce terme.
                  Si une bombe peut-être un outil, alors on pourrait aussi appeler ça un truc. Si c’est une arme, pourquoi ne pas dire que c’est un truc. D’ailleurs quand un enfant dit « truc », il désigne aussi bien un jouet qu’un vêtement ou qu’un verre. Le vêtement est-il un outils ? Si le marteau est un outil, aide t-il à s’habiller ou à se servir un verre d’eau ?

                  Je ne vais pas chercher à savoir si le marteau ou la bombe sont de bon ou mauvais truc (ou outils si vous préférez). Je me pose surtout la question de savoir quel projet est caché derrière un outils. Lorsque M. Edisson a inventé l’ampoule électrique, quel était son projet ? Certainement de trouver un moyen de générer de la lumière électrique en remplacement de la bougie dans le but d’avoir de la lumière chez lui quand la nuit tombe. Aujourd’hui, chaque fois que nous allumons la lumière de chez nous, nous donnons du sens au projet d’Edison.

                  Le projet initial de la bombe est de détruire des vies, une bombe ne prend son sens que lorsqu’elle est utilisée ainsi. Tenter de planter des clous avec une bombe atomique, ça n’a aucun sens, au mieux on a un très mauvais outil qui n’est pas adapté au projet.

                  Je pense que le plus important n’est pas de dire si un outil est bon est mauvais mais surtout de savoir quel est le projet de l’objet et de savoir s’il est utilisé dans ce sens là, le « bon sens ».

  2. Ben voyons. Contrôle des naissances obligatoire, tant qu’on y est. C’est un truc qui revient souvent, de la Chine Populaire à 1984, en passant par le « Meilleur des mondes » ou Gattaca … Rappelez-moi comment on fait les bébés dans la Matrice ? Copier/Cloner ?

    Une dictature « New Age High Tech », ça reste une dictature.

  3. […] « si nous souhaitons que l’immense majorité de la population mondiale bénéficie d’un style de vie comparable à celui d’un Européen moyen de 2010 » […]

    pffffffffffffff
    le style de vie de l’Européen moyen, je ne mettrais pas des mots sur ce que j’en penses pour ne pas être vulgaire

    mais franchement, si ça se base sur ça cet article, je le trouve nul
    si j’étais prof de « nouveau paradigme », je mettrais 0 pointé à l’élève qui m’aurai pondu ça !

  4. Sauver la planète ? Mais la planète va très bien ! Elle survivra encore bien longtemps après l’homme, merci pour elle.
    En revanche, est-ce que l’homme pourra se sauver de lui-même ? C’est une autre question…

    • La planète oui, mais la vie qui s’y est développée de façon hyper-complexe et infiniment subtile dans ses équilibres de diversité peut-être pas.

      Donc quand on dit que la planète survivra à l’homme, d’accord, mais à la limite on s’en fiche, des planètes on sait maintenant qu’il y en a des milliards. En revanche on n’a pas encore la preuve d’une vie aussi élaborée et riche.

      • l’humanité en est au balbutiement des découvertes spatiales…

        Et on sait aussi maintenant que la navy américaine sait transformer de l’eau en pétrole

        Quoi d’autres encore, ignorons-nous?
        Tant de mystères…
        Ou en sont VRAIMENT les scientifiques militaires qui travaillent sous secret défense?

        Jean Pierre Petit est très intéressant à lire/écouter…

        Voir aussi la discution avec Gwendoline et Quidam dans « vos liens et infos » actuel
        apparemment, certaines personnes arrivent à vivre sans manger, en captant l’énergie solaire

        Qu’ignorons-nous encore, vraiment?

        • Bonjour Capitou

          Entièrement d’accord avec toi ou en sommes-nous technologiquement.
          Quand on sait que chaque année nous quadruplons, notre puissance de calcul depuis les années 60
          cela reste un grand mystère, pourtant on nous montre quelques petits trucs par-ci par-là
          qui ont déjà quelques années dans les dans.

          Un petit exemple juste en dessous mais qui date depuis un petit bout de temps.

          http://youtu.be/YSdKPxrY_gw

          • Merci parazitologique..
            C’est bien la preuve que le chômage est une aberration,les robots sont à leurs service ,ouche ,j’allais dire à notre service hahahahaahahahahah.
            Les stupides favorisés nous maudissent dorénavant..

  5. à voir…
    excellent… (quoique un peu extrême sur le dernier sujet)
    je ne savais ou le mettre…

    http://www.dailymotion.com/video/x1vydlh_un-monde-d-idees-herve-juvin_news?start=6

    source l’échelle de jacob

  6. Rappelez vous du rapport du Club de Rome,ce ne sont pas des illuminés ou des doux rêveurs qui l’ont pondu.

    Quelques extraits:
    « Le point essentiel, que tous les gouvernements, que toutes les entreprises, tout les média auraient du noter, est que le rapport de 2012 confirme celui de 1972.
    Celui-ci donnait soixante ans au système économique mondial pour s’effondrer, confronté à la diminution des ressources et à la dégradation de l’environnement.

    La situation est confirmée par la formule du Smithsonian Magazine, «The world is on track for disaster…», autrement dit, “tout se déroule comme prévu pour que survienne le désastre”.

    Le désastre n’est donc plus loin de nous, mais tout proche. 2020 est d’ailleurs considéré par certains experts comme une date plus probable.

    Insistons sur le fait que ce n’est pas seulement le réchauffement global qui est incriminé par les rapporteurs, mais plus généralement l’épuisement des ressources et,
    au-delà, d’une façon plus générale, le saccage catastrophique de l’environnement sous toutes ses formes, autrement dit “la destruction du monde”.

    Les opinions publiques se rassureront en faisant valoir que si ce nouveau rapport n’est pas discuté, si des milliers d’ « experts » de tous ordres ne le mentionnent pas, c’est
    parce qu’il est le produit d’un étroit groupe de pression comptant sur le catastrophisme pour prospérer.

    Nous pensons pour notre part que certains décideurs, discrets mais influents, prennent au contraire ces prévisions très au sérieux et se préparent, évidemment par la force, à protéger leurs avantages face à la révolte des milliards d’humains qui seront touchés par le futur effondrement. »

    Article de Jean-Paul Baquiast, publié par blogs.mediapart.fr le 8Avril2012

    La surpopulation est un problème,je pense d’ailleurs que c’est le problème principal.
    Puisque l’espèce humaine continue de progresser dans un monde fini avec ses limites,ce qui ne se fait pas de grès ,se fera automatiquement de force.
    Toutes les autres espèces ont étés réduites et beaucoup ont disparues.
    Et comme le disait le chef Indien Huron,ce qui arrive aux animaux, arrivera bientôt à l’homme.

  7. Scandaleuse Campagne Publicitaire Raciste de l’Europe !

    « Ce spot publicitaire a été commandé et payé par la Direction
    générale de l’administration de la Commission européenne pour
    « promouvoir l’élargissement de l’Union Européenne auprès des jeunes ».
    Il a été retiré 24 heures après sa diffusion le 6 mars 2012, suite au tollé qu’il a provoqué.
    Quels enseignements pourraient tirer nos jeunes à la vue de ce spot ?
    Une idée d’égalité entre les peuples ? De fraternité ou de solidarité ?
    Pas du tout, ce clip veut montrer la supériorité de l’Europe face aux autres nations
    (chinoise, indienne et brésilienne, en l’occurrence).
    Une jeune femme symbolisant l’Europe est agressée par trois hommes
    pratiquant les arts martiaux de leur pays : un Chinois, un Indien et un Brésilien.
    Ils sont montrés comme des peuples agressifs face une Europe sage et forte
    (d’un seul geste, elle neutralise ses ennemis), et unie (les 12 étoiles n’en font qu’une) !
    Tout le contraire de la réalité… L’Europe est affaiblie et son comportement interne
    face à la crise économique nous a montré que le mot « union »
    avait peu de signification (cf. traitement de la Grèce). La Chine, l’Inde et le Brésil,
    dont les croissances économiques sont bien supérieures à celle de l’Europe,
    n’ont rien à envier à l’Europe… »

    http://www.youtube.com/watch?v=Lk-8sKNasxo

  8. Si on regarde les chiffres (eia.org), depuis 1980 la population mondiale a toujours augmenté au minimum de 76 millions d’individus par an. En moyenne depuis 2007 on a produit 4,65 barils de pétrole pour chacun de nous (au niveau mondial). Ces 76 millions représentent donc un peu plus de 350 millions de barils supplémentaires par an, rien que pour cette population nouvelle.

    En effet ces 76 millions il faut bien leur donner à boire, les nourrir, les habiller, les loger, leur donner du travail (lol), etc. A différents niveaux selon les pays, mais tout ça requiert quand même de l’énergie supplémentaire (1,88tep/an en moyenne par habitant sur Terre) donc du pétrole.

    Ajoutons à cela que « quelques » Chinois, d’Indiens et autres désirent atteindre le niveau de vie français à 3,88tep/an par habitant, le tiers étant du pétrole qui s’ajoute aux 350 millions déjà nécessaire. Comptons 0,16 barils en plus par an pour chacun des 2,5 milliards d’Indiens et Chinois, ça nous fait 400 millions de barils.

    Et pourquoi pas aussi de la croissance et des emplois? Les deux nécessitant également de l’énergie supplémentaire, donc du pétrole. A 2% de croissance ça nous fait 650 millions de barils.

    Résumons:

    – population nouvelle: 350 millions de barils de pétrole par an
    – Chine + Inde: 400 millions de barils de pétrole par an
    – croissance: 650 millions de barils de pétrole par an

    Total 1400 millions (moins 300 millions d’efficacité énergétique), il nous faut chaque année 1100 millions de barils de pétrole supplémentaires (3MB/j), sans compter le déclin des champs existants qu’il faut combler…

    Et quel a été le gain de production de pétrole au niveau mondial de 2012 à 2013? A peine 209 millions de barils!

    Tout ça ce sont des FAITS. Tous les chiffres que j’ai cités sont vérifiables sur le site de l’EIA.

    Des gens comme Gail Tverberg, Chris Nelder, George Mobus, Steven Kopits, Ron Patterson, Jeffrey Brown, Ugo Bardi, Tom Murphy, Richard Heinberg, Dennis Meadows nous prédisent un déclin de la production de pétrole à partir de 2015-2017.

    Alors oui, je sais, personne n’en parle autour de vous. C’est le syndrome du Titanic. A 23h40 le 14 avril 1912 le bateau heurte un iceberg. Les gens qui s’y connaissent, à savoir le commandant et l’architecte du bateau, constatent les dégâts et savent que le bateau est condamné.

    Dès 0h10 l’équipage commence à distribuer des gilets de sauvetage et demande aux passagers de se rendre vers les canots de sauvetage (bien sûr en disant qu’il ne s’agit que d’un exercice).

    Tout le monde est réticent et préfère continuer à s’amuser. L’orchestre joue. A partir de 1h15, l’eau commence à se voir à l’avant du bateau. C’est la panique… à la vue du danger, les gens se “bougent”…

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