Chute des cours de l’or noir : 20.000 entreprises américaines risquent la faillite (et autres petites infos nécronomiques)

Mise à jour 09H40: Rubrique nécrologique enrichie

Petite rubrique nécronomique du jour. Nécronomique? Comprenez par la la nécrologie économique puisque la finance est actuellement à l’agonie. Plusieurs infos importantes donc, à commencer par le risque de faillite de nombre d’entreprises américaines plus ou moins coupables de crime environnemental. C’est une bonne nouvelle donc pour la planète, les 20 000 entreprises qui risquent de mettre la clé sous la porte. En effet, avec la baisse du prix du pétrole, ce sont 20 000 entreprises liées à la fracturation pour extraire du pétrole et du gaz de schiste qui sont sur la sellette.

Pour rappel, les méthodes de fracturations qui ne sont qu’un mythe économique ne sont ni rentable, ni respectueuses de l’environnement. La technique utilisée consiste à injecter de gros volumes d’eau et de produits chimiques pour faire éclater la roche, afin de pouvoir extraire une source de profit illusoire puisque ce n’est pas rentable, cela pollue également les nappes phréatiques contaminant donc au passage les personnes, animaux, plantes et j’en passe, et cela provoque également des séismes.

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Les cours du baril de pétrole ont connu une chute vertigineuse. Quelque 20.000 entreprises US qui ont investi dans l’extraction du pétrole et du gaz de schiste, risquent aujourd’hui de déposer le bilan.

La très forte chute du baril d’or noir que nous connaissons depuis quelques semaines pourrait avoir des conséquences inattendues sur le secteur du gaz et du pétrole de schistes.

C’est une véritable bulle spéculative qui est en train d’exploser aux États-Unis.

Taux d’intérêt très élevés

On imagine que ce sont les grandes compagnies qui forent le sol pour trouver du pétrole. Pas du tout : c’est un secteur économique très important. Il y a 20.000 sociétés qui vivent de l’extraction, plus ou moins grandes, dans une quinzaine d’État américains. Bon nombre d’entre elles se sont endettées énormément pour participer à la ruée vers l’or du schiste. Elles risquent aujourd’hui la faillite.

Tout cela, à cause de la chute des cours. Parce que pour trouver de l’argent, elles avaient promis aux investisseurs qui leur prêtaient des taux d’intérêt très élevés (jusqu’à 9% par an quelque fois, mieux que le Livret A !). Ces rendements étaient possibles avec un cours du pétrole élevé. Les entrepreneurs comptaient gagner des fortunes. sic…

La fin des illusions

Pourtant, les hydrocarbures de schistes sont importants dans la croissance du pays. Cela a fait baisser le prix de l’énergie pour toute l’industrie, mais aussi à cause du boom du secteur lui-même. Il a ajouté 300 milliards de dollars par an à l’économie de l’Oncle Sam depuis 2009, c’est-à-dire un bonus d’au moins un point et demie de PIB chaque année.

Les postes de travail dans le secteur pétrolier ont progressé de plus 40% sur la période.

Article complet+vidéo sur Rtl.fr

La situation est tellement sérieuse que même François Langlet ne peut la nier et en parle. Pour ceux qui auraient oublié, ce grand journaliste avait expliqué à Marine Le Pen durant un débat que non, les Etats-Unis n’utilisaient pas la planche à billets….

Et comme si cela ne suffisait pas pour flinguer une partie de l’économie déjà hautement zombifiée des États-Unis qui ne tient que grâce à la FED (et donc la Goldman Sachs), de plus en plus de villes ou d’états américains interdisent la fracturation hydraulique, le dernier en date étant l’état de New York.

Les gaz et pétroles de schiste, dans l’Etat de New York, ne pourront plus être prospectés. Le gouverneur démocrate de l’Etat, Andrew Cuomo, a annoncé mercredi 17 décembre y avoir définitivement interdit la fracturation hydraulique, rendant définitif le moratoire temporaire en place depuis cinq ans. Cette forme de forage étant hautement controversée, M. Cuomo a expliqué ne pas vouloir prendre de risques pour la santé de ses administrés.
En savoir plus sur Le monde
Au niveau des entreprises en France par contre, cela risque de bouger. Une loi serait en préparation pour mettre fin à l’impunité des multinationales. C’est bien, elles ont bien travaillé mais avec le scandale de Luxleaks, les gens se sont bien rendu compte que les capitaux s’échappaient du pays et que ces multinationales se montraient particulièrement malhonnêtes. Ajoutez à cela que la France a ses caisses de désespérément vides, avec une telle loi, il y a peut-être moyen de faire « cracher un peu » les multinationales qui piquent le pognon du pays.
Evasion fiscale, conditions de travail déplorables dans leurs filiales ou chez leurs fournisseurs, pollutions… Les entreprises multinationales savent échapper à la justice. Leur mise en cause juridique en cas d’atteinte à l’environnement ou aux droits humains est très rare. Des ONG et des responsables politiques se mobilisent pour obtenir la création de nouveaux instruments pour mettre fin à cette situation de quasi impunité. En France, une loi devrait être discutée fin janvier. A l’Onu un traité international est en préparation. Des initiatives qui pourraient changer la donne.  sic…
En France, trois députés et les organisations regroupées au sein du Forum citoyen pour la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) s’activent pour faire inscrire dans le droit français le principe de la responsabilité juridique des sociétés mères pour les atteintes graves aux droits humains ou à l’environnement occasionnées par leurs activités, mais aussi celles de leurs filiales ou sous-traitants. Cela est aujourd’hui souvent impossible parce que le droit ne voit qu’un ensemble d’entités juridiquement distantes. La proposition de loi, très brève, obligerait les entreprises concernées à démontrer, en cas de problème avéré, qu’elles ont mis en œuvre tous les moyens nécessaires pour prévenir cette violation du droit (lire notre entretien avec le député Dominique Potier, l’un des initiateurs de la loi).
Info complète sur Bastamag
Nous en avions parlé sur le blog, les États-Unis auraient planifié une attaque contre l’UE et l’euro pour la fin de l’année, nous sommes effectivement la fin de l’année, et effectivement, les attaques se multiplient. Cela a commencé avec l’agence d’escroquerie de notation Standard&Poors qui baisse la note de l’Italie, suivit de Fitch qui s’est permise de le faire dès que les financiers américains sont devenus majoritaires dans cette agence de notation. Et bien-sur, les attaques continuent, d’abord sur l’Italie qui est considéré comme étant le talon d’Achille de l’UE à l’heure actuelle:
Standards and Poor’s a abaissé jeudi ses notes de crédit sur plusieurs banques italiennes, dont UniCredit, Intesa Sanpaolo et Mediobanca, évoquant une augmentation des risques économiques et le récent abaissement de la note souveraine de l’Italie. Plus sur Boursorama
Suivit de Fitch qui baisse la note de La Poste en France:
L’agence de notation Fitch Ratings a annoncé jeudi avoir abaissé la note de la Banque Postale de « A+ » à « A », avec une perspective négative, une décision liée à l’abaissement de la note de la France le 12 décembre. Plus sur Boursorama
À noter au passage que la banque considérée comme étant la plus dangereuse et systémique de la planète est la Deutsche Bank, mais que ni elle ni l’Allemagne ne sont concernées par une éventuelle baisse de notation. Le vassal ne risque-t-il rien tant qu’il obéit à l’Oncle Sam? (ce qui ne serait pas la première fois…). Bref, surveillez l’actu dans la dernière semaine de décembre, pendant que tout le monde digère et regarde ailleurs, il risque d’y avoir du mouvement…
On continue avec la Russie, puisque les sanctions contre celle-ci sont officiellement dangereuses et contre-productives, une nouvelle cible a été trouvée! La Crimée. Tant qu’à faire, quitte à faire perdre de l’argent aux entreprises européennes, autant y aller franco! Mais là encore, pas sur que cela fonctionne, le maître des échecs Poutine ne plis pas pour l’instant, et le conflit rêvé par les USA pour relancer l’économie américaine (via les unies d’armement) risque d’être quelque peu retardé:

L’Union européenne a adopté jeudi un nouveau train de sanctions contre la Crimée, interdisant d’investir dans cette république qui a adhéré à la Russie en mars dernier, a annoncé le Conseil de l’UE.

« Le Conseil a adopté des sanctions supplémentaires importantes concernant les investissements et le commerce avec la Crimée et la ville de Sébastopol (…). A compter du 20 décembre, les investissements en Crimée ou à Sébastopol sont interdits. Les Européens et les entreprises établies dans l’UE ne peuvent plus acheter des biens immobiliers ou des entités en Crimée, financer des entreprises de Crimée ou fournir des services connexes », lit-on dans un communiqué du Conseil.
Lire la suite sur La voix de la Russie

Et on en fini avec le gros foutage de gueule du jour!!! Les suites de l’affaire Luxleaks! Il va maintenant exister des registres nationaux pour les propriétaires d’entreprises, mais ceux-ci ne seront pas publics. Et si un journaliste veut les consulter, il faudra qu’ils apportent la preuve d’un intérêt légitime! Dingue!

Les gouvernements européens ont accepté la création de registres nationaux listant les propriétaires d’entreprises, mais refusé que ces registres soient publics. Et les trusts ne seront pas tous contraints à la transparence.

Le compromis sur la directive anti-blanchiment adopté par les gouvernements européens prévoit que seuls les propriétaires de trusts qui génèrent un revenu imposable figurent dans les registres nationaux. Selon cette quatrième ébauche du texte, les registres ne seront pas publics : ils ne seront accessibles qu’aux journalistes qui peuvent apporter la preuve d’un « intérêt légitime ».

La proposition ambitieuse avancée par le Parlement avait été influencée par le scandale révélé dans les Luxleaks, scandale qui a ébranlé la Commission européenne et rendu les citoyens plus attentifs quant aux pratiques fiscales des entreprises. Les défenseurs de la proposition de registres publics des bénéficiaires effectifs des entreprises estiment que celui-ci est un instrument vital de la lutte contre l’évitement fiscal pratiqué par les grandes multinationales.

Plus d’infos sur Euractiv.fr

Par contre, la fuite des capitaux par le simple citoyen, au nom de la fraude fiscale, est surveillée par une création soit-disant franco-française: l’outil Tracfin. E c’est là que c’est magnifique, car si on effectue quelques recherches, on se rend compte que cette création « française » a été pilotée par la NSA et donc les Etats-Unis qui surveillent vos comptes bancaires! Magnifique non?

 

Mise à jour:

Même les signes vitaux de l’économie mondiale sont nombreux, il y a dans le même temps des victimes, certaines actuelles, d’autres à venir, et donc, à chaque instant la rubrique nécrologique peut s’enrichir à chaque instant. Voici donc une mise à jour,n qui pourra être suivie par d’autres dans la journée…

Pour commencer, je n’invente rien, c’est du factuel, et ce qui suit vient de « Jim Rickards est un éminent juriste, économiste et financier qui, parallèlement à ses activités au sein de la communauté du renseignement, a passé plus de trois décennies de Wall Street en tant que gestionnaire de fonds pour une grande banque d’investissement. Il est l’architecte d’une technologie surnommée “le cerveau du NASDAQ.”:

Récemment un rapport consensuel émanant des 16 branches de la communauté du renseignement US a fait surface. Il révèle que ces organismes ont déjà commencé à évaluer conjointement l’impact de la chute du dollar en tant que monnaie de réserve mondiale et commence par comparer la fin de la superpuissance américaine à la chute de l’empire britannique après la seconde Guerre mondiale.”

Ensuite, le rapport tourne au cauchemar et prévoit “un effondrement économique mondial et une longue période d’anarchie mondiale”. Le rapport anticipe une grande dépression de 25 ans dont le point de départ serait le mois de Mai 2015.

Jim Rickards pense que l’on ne peut pas l’empêcher et le mieux que nous puissions faire est de nous y préparer.

L’article intégrale sur Fr.awdnews.com

Une pétition circule pour soutenir Antoine Deltour, la « source » à l’origine du scandale Luxleaks:

Antoine Deltour est le principal lanceur d’alerte des « Luxleaks », qui ont récemment révélé un vaste système d’optimisation fiscale des grandes multinationales. Il est actuellement poursuivi par la justice luxembourgeoise. Des ONG, syndicats et associations lancent un appel à soutenir ce lanceur d’alerte, qui par son acte civique a permis de dévoiler les centaines de milliards d’euros qui s’évaporent en toute opacité vers des paradis fiscaux.

Cet appel à soutien est lancé par la Plateforme Paradis fiscaux et Judiciaires et ses membres : Les Amis de la Terre, Anticor, Attac France, CADTM France, CCFD-Terre Solidaire, CFDT, CGT, CRID, Droit pour la justice, Observatoire citoyen pour la transparence Financière Internationale, Oxfam France, Justice et Paix, Réseau Foi et Justice Afrique Europe, Secours catholique Caritas France, Sherpa, Survie, Syndicat de la magistrature, Solidaires Finances Publiques, Transparency International France

Source et appel intégral sur Bastamag

Une info ubuesque qui montre bien la priorité de certains élus: une société orwellienne. Pourquoi aider autrui alors que l’on peut économiser sur ce budget? Autant les surveiller, et s’ils ont la colère un peu trop virulente, cela sera sur caméra: Angers : de l’argent pour la vidéosurveillance, mais pas pour la protection de l’enfance. Mais je vous rassure, ailleurs aussi c’est la même chose, au Maryland, 2,8 milliards de dollars ont été utilisés pour deux ballons dirigeables dédiés à la surveillance. 2,8 milliards de dollars, cela fait combien de repas pour ceux qui ne demandent qu’à manger dans cet état?

 

 

6 Commentaires

  1. Connaissez-vous le çavapétisme ?

    Et vous-même, êtes-vous çavapétiste ?

    Vendredi 19 décembre 2014 :

    Le déclinisme débouche sur le « çavapétisme ».

    C’est l’hiver des espoirs. Les milieux économiques et financiers parisiens ne trouvent « plus aucun motif » de croire que la situation du pays va aller mieux. Et d’égrener les déceptions : les réformes vont s’arrêter sitôt votée la loi Macron. Regardez Valls qui se range à gauche et Hollande qui prépare « le rassemblement » de son camp avant la bataille de 2017.

    Le pétrole qui chute, le dollar qui monte sont des bonnes nouvelles venues d’ailleurs pour Noël. On s’y accroche, mais pour en mesurer immédiatement l’insuffisance. Idem, on évoque le succès confirmé des grands groupes, mais pour souligner que 2014 aura été l’année de beaucoup de départs, pas de sièges sociaux, mais de dirigeants et de services entiers. On se réjouit des « successfull start-up » françaises, comme Lending Club la semaine passée, mais pour en déplorer l’exceptionnalité.

    L’Europe s’enfonce. La croissance allemande s’est étouffée, elle végète à 1 % et Berlin n’a pas la moindre intention d’engager une politique de relance. Le plan Junker montre l’impuissance des Etats membres à trouver « du vrai argent », comme dit le même Macron, pour faire redémarrer le PIB. La cause profonde du mal européen est cernée : « la distanciation qui s’est installée » entre Paris et Berlin, comme l’avoue l’ancien Premier ministre germanophile Jean-Marc Ayrault lui-même. Partout l’extrême-droite grimpe, l’extrême-gauche aussi, dans les pays méditerranéens. En Europe, mais surtout en France, grossissent les peurs, les replis sur soi, les ressentiments et les exaspérations.

    Encore deux ans et demi à tenir, comme çà, avant 2017 ? Est-ce possible ? Voilà plusieurs années que les déclinistes ont décrit cette France qui glisse doucement vers le bas, irrémédiablement. Ses corps constitués sont arthrosés, paralysés, incapables du sursaut que dicte la situation. La classe politique est prisonnière du déclin, voire incompétente et couarde. Le lent déclin est finalement accepté comme moins douloureux que la remise en cause des avantages acquis, des rentes, des habitudes. Après tout, les deux tiers des Français, les « in », ceux qui ont un CDI dans une grande entreprise ou qui sont fonctionnaires, vivent bien, leurs salaires augmentent… La France a une préférence pour le déclin.

    Dans les rangs des déprimés, aux déclinistes s’ajoute aujourd’hui une nouvelle catégorie : les « çavapétistes », selon le bon mot que m’a soufflé le dirigeant d’un grand organisme public. Les « çavapétistes » pensent que « ça ne peut pas durer », « ça va péter ». La France n’est pas le pays des réformes, mais le pays des révolutions, expliquent-ils. Nous en vivons la confirmation, attention donc à celle qui vient, elle est pour très bientôt, la colère monte, elle est à nos portes.

    Où ? D’où viendra-t-elle ? C’est le mystère des révolutions. On ne sait jamais avant ce qui met le feu aux poudres. Mais les « çavapétistes » ont tout de même cinq scénarios.

    1- D’abord la rue. Chaque usine qui ferme, chaque réforme provoque son défilé. Ouvriers, taxis, médecins, notaires… Les « anti » ne font pas masse, chacun reste de son côté. Mais les Français ont les nerfs à fleur de peau, leurs exaspérations sont telles qu’une coagulation opportuniste est possible. Un jour, tous unis contre… L’année 2015 sans sortie du tunnel va encore échauffer les esprits aigris. Sait-on où cela mènera ?

    2- Ensuite les jeunes. François Hollande voulait en faire la priorité de son quinquennat, mais la jeunesse ne lui en fait aucun gré. L’habite un mélange de profond désintérêt pour la politique et un haut degré inflammatoire. Les crédits qui manquent ici, les suppressions d’enseignement là… et le feu prend. A Nanterre, en 1968, tout est parti de l’accès au dortoir des filles… et l’immense de Gaulle, à la fin, tomba.

    3- La surprise. Les bonnets rouges qui mobilisent toute la Bretagne ? Les « zadistes » écolos qui font école pour bloquer toute atteinte aux grenouilles des marais ? Ailleurs ? N’importe où ? Veillez aux étincelles…

    4- Les marchés financiers. C’est bien entendu la thèse de beaucoup. La France sans réforme, la France des déficits qui glissent, des promesses toujours démenties, la France bloquée joue avec un autre feu : celui de ses taux d’intérêt. Quand la Fed américaine va relever les siens, la planète financière sera entièrement secouée et nul ne peut en prédire les conséquences. Même si la BCE se met à racheter des dettes des Etats, comme prévu au printemps 2015, elle ne pourra pas empêcher le « spread » entre France et Allemagne de s’écarter et le coût des emprunts de s’alourdir de plusieurs milliards. Il faudra immédiatement couper dans les dépenses d’autant, mais le risque sera gros de s’engager dans la spirale qui a mené l’Italie ou l’Espagne vers le gouffre, en 2010. Ce serait le début de « la crise française » et, regardez en Russie, tout se passe alors très vite, la crédibilité de la France peut aller au tapis en quelques jours et le gouvernement avec.

    5- Dernier scénario, qui commence à prendre corps, curieusement, dans les milieux économiques: une victoire de Marine Le Pen. Ce serait le moyen de « lever l’hypothèque ». Comme elle mettrait la France à genoux, par dévaluations massives et nationalisations de force, elle ne tiendrait pas six mois. Le paysage politique pourrait enfin se reconstruire autour des réformistes de gauche et de droite.

    Le « çavapétisme » est une forme de dernier espoir. Du chaos renaîtra une France redevenue normale, ayant enfin décidé d’épouser son époque et de se remettre en avant. Mais il est bien triste d’en arriver à souhaiter la crise. Le pays n’a-t-il plus assez de forces, d’atouts, de responsables courageux, pour s’éviter une catharsis ?

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204026278458-le-declinisme-debouche-sur-le-cavapetisme-1076628.php

  2. Cette baisse du prix de l’Or noir voulu par les USA ou plutôt le clan Bush-Rockefeller (Exxon et Mobile) ressemble au plan de 1929 qui a permis la faillite des petites banques qui ont été rachetées par les grosses qui sont devenues encore plus grosse !
    Ici la chute des petites compagnie va engraisser les grosses qui vont acquérir plein de forages pratiquement gratuitement !
    Comme le dit Étienne Chouard, le plan se passe parfaitement bien, il n’y a pas de crise !

  3. Ces idiots vont réussir a se suicider sans faire expres , ridicule ou abérrant ?

  4. Pots-de-vin et enveloppes…

    Un des premiers effet visible de la baisse du prix du pétrole est la résurgence de prises de conscience de la toxicité du procédé.

    Ils veulent bien mentir, empoisonner par procuration, mais faut que ça rapporte gros,.. quand même, merde!

  5. On disait jusqu’ici que le cours du pétrole était surévalué du fait que le pétrole était acheté et revendu jusqu’à 4 fois par des spéculateurs. Ce phénomène artificiel se voyait aux pétroliers qui tournaient en rond au large de leur port de destination, attendant que le pétrole change de propriétaire, avant de le livrer.

    La spéculation sur le pétrole a donc cessé. Est-ce que les fonds spéculatifs ont reçu l’ordre de spéculer sur le rouble ?

  6. Autre bonne nouvelle pour la planète:

    New York fracking ban reverberates nationally
    L’Etat de New York interdit la fracturation hydraulique

    http://america.aljazeera.com/articles/2014/12/17/fracking-new-york0.html

    By banning the practice, Cuomo has become one of the first state leaders to endorse the idea that the potential health and environmental effects of fracking outweigh the potential economic benefits.

    Un rapport de 184 pages, disponible ici:
    http://media.syracuse.com/news/other/2014/12/17/NYS%20%20DOH%20fracking%20health%20report.pdf

    pose la bonne question, à savoir « Would I let my family live in a community with fracking? » The answer is no, Zucker said in a statement.

    Summarized below are some of the environmental impacts and health outcomes potentially associated with HVHF (High Volume Hydraulic Fracturing) activities:

    • Air impacts that could affect respiratory health due to increased levels of particulate matter, diesel exhaust, or volatile organic chemicals

    • Climate change impacts due to methane and other volatile organic chemical releases to the atmosphere.

    • Drinking water impacts from underground migration of methane and/or fracking chemicals associated with faulty well construction.

    • Surface spills potentially resulting in soil and water contamination

    • Surface-water contamination resulting from inadequate wastewater treatment.

    • Earthquakes induced during fracturing.

    • Community impacts associated with boom-town economic effects such as increased vehicle traffic, road damage, noise, odor complaints, increased demand for housing and medical care, and stress

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