Il n’y aura jamais assez d’informations sur le sujet car les actus sont trop souvent cachées, soit pour ne pas affoler les populations, soit pour ne pas trop inquiéter les lobbys du nucléaire qui ont encore de l’argent à se faire avec cette filière. Voici un article qui dépeint bien la réalité du terrain, sachant que j’ai pu découvrir ce soir grâce au site Hillion-fukushima.blogspot.fr une source importante et plus qu’intéressante: Fukushima.Information sur Facebook. À consulter pour compléter son information sur le sujet…
Un sujet pas drôle pour un dimanche de début d’été, mais qui reflète tristement la réalité.
Quelque 39 mois après les multiples explosions à Fukushima, le taux de cancers de la thyroïde chez les enfants des environs sont montés en flèche, dépassant de 40 fois la normale.Plus de 48 % des 375.000 jeunes – presque 200.000 enfants – testés par l’Université de Médecine de Fukushima, vivant à proximité des réacteurs souffrent aujourd’hui d’anomalies pré-cancéreuses de la thyroïde, principalement de nodules et de kystes. Le taux est en voie d’accélération.Plus de 120 cancers infantiles ont été relevés quand on ne s’attend qu’à trois seulement, déclare Joseph Mangano, directeur exécutif du Projet Radiation et Santé Publique.
L’industrie nucléaire et ses chantres continuent de nier cette tragédie sanitaire. Certains ont en fait affirmé que « pas une seule personne » n’a été affectée par la libération massive des radiations de Fukushima, qui, pour certains isotopes, a dépassé de presque 30 fois celle d’Hiroshima.
Mais l’épidémie mortelle de Fukushima concorde avec les impacts subis par les enfants après l’accident de Three Mile Island en 1979 et l’explosion de Tchernobyl en 1986, de même qu’avec les conclusions rapportées pour d’autres réacteurs commerciaux.
La probabilité que l’énergie atomique puisse causer de telles épidémies a été confirmée par la Commission Canadienne de Sécurité Nucléaire, qui dit qu’une « augmentation du risque de cancers infantiles de la thyroïde » accompagnerait une catastrophe nucléaire.
Dans l’évaluation des perspectives de la construction d’un nouveau réacteur au Canada, la Commission dit que le taux « augmenterait de 0,3 % à une distance de 12 kilomètres de l’accident. Mais cela suppose la distribution de comprimés d’iodure de potassium et une évacuation d’urgence, ce qui ne s’est produit ni à Three Mile Island, ni à Tchernobyl, ni à Fukushima.
Les chiffres ont été analysés par Mangano. Il a étudié les impacts des radiations créées par des réacteurs sur la santé humaine depuis les années 80, démarrant son travail avec un radiologue légendaire, le Dr Ernest Sternglass et le statisticien Jay Gould.
Mangano confirme que la santé globale au sein de populations sous le vent (des réacteurs) s’améliore quand on ferme les réacteurs et décline quand ils sont ouverts ou ré-ouverts.
Les enfants à proximité ne sont pas les seules victimes de Fukushima. L’un des responsables de la centrale, Masao Yoshida est mort à 58 ans d’un cancer de l’œsophage. Masao a héroïquement refusé d’abandonner Fukushima au pire moment de la crise, sauvant probablement des millions de vies. Les ouvriers du site employés par des entrepreneurs indépendants – dont de nombreux sont dominés par des syndicats du crime – sont souvent laissés sans aucune surveillance pour l’exposition aux radiations. La colère du public augmente avec les plans du gouvernement pour obliger les familles – dont certaines avec de nombreux enfants – à retourner dans la région lourdement contaminée autour de la centrale.
Suite à l’accident de 1979, les propriétaires de Three Mile Island ont nié que le réacteur avait fondu. Mais une caméra robot l’a confirmé ensuite.
L’état de Pennsylvanie a mystérieusement fait disparaître la liste d’enregistrement des cancers, puis a dit qu’il n’y avait « aucune preuve » d’un quelconque décès.
Mais un large éventail d’études indépendantes confirme les taux en élévation de mort d’enfants et d’un excès de cancers parmi la population générale. Morts en excès, mutation et taux de maladies parmi les animaux du secteur ont été confirmés par le Département d’Agriculture de Pennsylvanie et les journalistes locaux.
Dans les années 80, un juge fédéral, Sylvia Rambo, a bloqué un recours collectif de quelques 2400 habitants de Pennsylvanie sous le vent, déclarant qu’il n’y avait pas eu suffisamment de radiations libérées pour affecter quiconque. Mais 35 ans après, personne ne sait la quantité de radiations qui s’est échappée ou sa direction. Les propriétaires de Three Mile Island ont tranquillement payé des millions de dollars aux victimes sous le vent en échange de leur silence.
À Tchernobyl, le rassemblement de 5000 études a montré un nombre supérieur à 1 million de décès.
Les effets des radiations sur les jeunes sous le vent en Biélorussie et en Ukraine ont été horribles. Selon Mangano, 80 % des « enfants de Tchernobyl » nés sous le vent depuis l’accident ont été affectés par un large éventail d’impacts allant de malformations et de cancers de la thyroïde à des maladies à long terme du cœur, du système respiratoire et mentales. Les résultats signifient que seul un jeune sous le vent sur cinq peut être reconnu en bonne santé.
Source et article complet sur Fawkes-news
lecteur avait mis des vidéos sur une conférence a ce propos
si il passe là…
piqure de rappel!
Les industries du nucléaire et les gouvernements mentent tout le temps sur le nombre exact de mort ou de malade quand il y a des accidents nucléaires pour protéger leur business.
A Tchernobyl ce n’est pas terminé des gens vivent encore sur des territoires contaminés et mangent des produits contaminés.
Avant Tchernobyl, 15 à 20% des enfants étaient malades, Aujourd’hui, ils sont 80 à 85% d’après cet article:
http://www.actu88.fr/tchernobyl-on-vit-le-desastre-28-ans-apres/
http://www.ddmagazine.com/2186-Tchernobyl-combien-de-morts.html
https://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/18/les-arbres-morts-ne-pourrissent-pas-a-tchernobyl-et-cest-un-vrai-danger/
Save Kids Japan, Ethos Fukushima – M. Takenouchi 27.02.14
Revenons-en à la Vie – C. Kaneko Fairewinds 10.04.14
http://lesveilleursdefukushima.blogspot.fr/
…
C’est absolument terrifiant d’apprendre cela. Cette catastrophe pouvait elle être évitée? Et surtout pourquoi ne pas avoir mis immédiatement les gens à l’abri ailleurs après cela? Comment un pays peut il laisser mourir ses enfants? Le gouvernement japonais, à la solde des étasuniens, aura surement à répondre de cela!
« Aura sûrement à répondre de cela » ???
Ah bon ? Depuis quand les industriels et les politiciens doivent-ils répondre devant le peuple ?
Quant à éviter la catastrophe, non, je doute qu’elle ait pu être évitée, car tôt au tard, ce genre d’incident survient. Ah si, il y avait bien un moyen: qu’il n’y ait pas de centrale nucléaire sur Terre. Mais ça, c’est dans un autre monde où l’argent n’a pas le pouvoir qu’on lui prête ici bas…
Oui, enfin, ce constat est affligeant. Ces enfants sont délibérément sacrifiés dans la statistique financière énoncée dans le Fight Club avec le coût de rappel des véhicules. C’est exactement la même chose. On tâche de dissimuler l’info, puis on ouvre le porte-monnaie.
Le pire, c’est que si d’avoir ouvert le porte monnaie coûte trop cher, on augmentera juste le prix de l’énergie, et on mutalisera auprès des consommateurs le coût des pots-de-vin à verser aux politiciens et aux victimes.
Eh ouais, ce monde est à vomir. Et on en fait partie, en le soutenant fermement par nos gestes de tous les jours.
Sans décroissance, pas de retour possible à un monde meilleur. Le mur arrive, et on garde le pied sévèrement ancré sur la pédale de droite. Dommage, on n’a pas mis d’airbag, c’était trop cher…
Les enfants de Fukushima ne serons pas sauvés car ça serait admettre une défaite pour le Japon, au lieu de cela le peuple est sacrifié pour l’honneur de tous les japonais, de la même façon que les habitants d’Hiroshima n’ont pas été ni prévenus ni proposés de se cacher alors que les militaires savaient très bien ce qui allait arriver et que les abris existaient.
On aurait pu penser que la Russie était le pire endroit pour une catastrophe nucléaire par manque d’information chronique, sauf qu’eux ont réagit tout de suite : le feu nucléaire a été maîtrisé en 10 jours et le sarcophage construit en 1 an.
Au Japon rien ne sera fait, quitte à suicider un peuple entier, ça sera comme ça tant que la vérité peut être camouflée sous des « il n’y a pas de preuve que ».
A cela s’ajoute bien sûr le lobby du nucléaire et sa propagande qui fonctionne à plein régime depuis 70 ans.
Comme ceux de Tchernobyl !!!
Même omerta !!!!