On entend depuis hier, en ce fatidique 25 Mai 2014, (fatidique pour ces traitres et menteurs) toutes sortes de prévisions apocalyptiques sur les conséquences du score du FN. Je ne ferais pas insulte à votre capacité de réflexion, vous savez pertinemment que rien ne changera. Pour l’UMPS jouer les martyrs, après avoir tout fait pour qu’on en arrive là, est vraiment du foutage de gueule. Ne nous y trompons pas, les français ne sont pas d’horribles fachos qui ont répondu à l’appel des sirènes, dont tous médias confondus après avoir mis « les baffles à donf », semblent tout surpris qu’elles aient été entendu. C’était voulu et ça a fonctionné. Pour ceux qui penseraient que, sortir de l’euro et de l’Europe est impossible, lisez ce que nous dit cet économiste bien placé pour en parler. Et si vraiment voter a VRAIMENT un sens pour ceux qui ont fait des promesses, DEMANDONS UN REFERENDUM POUR RESTER OU SORTIR DE L’EUROPE! Ils ont voulu nos voix, qu’ils assument jusqu’au bout, ce quelles représentent ….Ne vous gênez pas pour faire circuler, ça tombera bien sous les yeux de quelqu’un pour qui, l’honneur et la parole donnée a encore un sens. (On peut rêver non?)
En des temps plus heureux, dont certains d’entre nous se souviennent encore, les Français ont joui d’un haut niveau de protection sociale et d’un niveau de revenus honorable. Nous n’en avions pas alors conscience, tant cette situation nous paraissait aller de soi et être acquise. Mais elle ne l’était pas, c’est maintenant devenu manifeste.
C’est à la politique de « mondialisation inévitable » que nous devons cela. Son principe est de mettre les travailleurs français, avec leurs bons niveaux de salaires et de protection sociale, en concurrence directe avec les travailleurs de pays dont les standards sont largement inférieurs dans ces domaines. Deux choses s’ensuivent mécaniquement : (1) une diminution des acquis sociaux et des revenus des travailleurs français ; (2) une explosion du chômage.
Si une autarcie totale n’est ni possible, ni souhaitable, davantage d’autosuffisance est non seulement souhaitable, mais aussi possible. Davantage d’autosuffisance, donc d’indépendance, cela implique nécessairement un retrait de la construction européenne, et en particulier un retrait de l’euro.
Il ne sera pas possible de retrouver la voie de la prospérité et de la démocratie sans en passer par là. Le choix est simple : ou bien le recouvrement immédiat de notre souveraineté et de notre indépendance politique, ou bien une précarisation et un appauvrissement continues de la plus grande partie de la population. D’ores et déjà, la vie d’une demi-génération a été sacrifiée à l’idéologie destructrice actuellement au pouvoir.
Baisse du niveau de vie, perte des acquis sociaux, démantèlement de l’État
La baisse du niveau de vie des Français ne doit pas être appréhendée par un chiffre moyen, puisqu’un appauvrissement de la majorité pourrait être masqué par le fort enrichissement d’une minorité. Pour éviter cet écueil, il faut considérer des données détaillées par tranches de revenus.
Pour la période de la vie de l’euro qui précède la crise, on peut partir de la donnée suivante (voir cet article) : « Sur la période 1998-2005, le revenu moyen déclaré par les Français stagne quasiment, passant de 23 205 à 24 574 euros. 5,9 % de mieux en huit ans, soit 0,82 % par an en moyenne. Cette moyenne très faible cache cependant de grandes disparités. Pour les 90 % des Français les moins riches, l’évolution des revenus est en deçà de cette moyenne : 4,6 % de mieux seulement sur la même période. »Cela fait 0,64 % par an en moyenne, sensiblement moins que l’inflation sur la même période, d’où il s’ensuit que 90 % au moins des Français se sont appauvris sur ces sept ans. Depuis la crise, évidemment, les choses ont empiré.
Mais ce calcul repose sur la valeur officielle de l’inflation. Si on admet que l’inflation réelle dépasse largement cette valeur officielle, l’effet est encore pire. Le revenu de la grande majorité des Français a fait plus que stagner, il a carrément régressé.
La baisse de niveau de vie de la plupart des Français ne constituera pas un scoop, puisque tout un chacun, soit y est directement exposé, soit connaît dans son entourage des personnes qui le sont. La perte progressive des acquis sociaux est également facile à constater. Quant au démantèlement de l’État et des services publics, s’il est peut-être moins directement perceptible dans la vie courante, il est tout aussi lourd de conséquences pour l’avenir.
Ce démantèlement tient à deux choses : d’une part, le transfert d’un nombre croissant de compétences vers les instances européennes, ou parfois des instances régionales, circonscrit de plus en plus le périmètre du pouvoir de la République ; d’autre part, l’austérité budgétaire, qui est l’effet conjoint des traités européens et de la crise économique, prive l’État de moyens financiers décents. Ainsi, progressivement, l’État devient une coquille vide, incapable d’assurer les missions qui lui avaient été confiées, en des temps meilleurs, par la Nation.
Mon parti politique, l’Union Populaire Républicaine (UPR), propose donc aux Français de sortir de l’UE, de l’euro et de l’OTAN. Non pas de réformer l’UE ni d’instaurer une quelconque « Autre Europe », non pas de remplacer l’euro actuel par quelque nouvel édifice, et sans se limiter à la sortie du commandement intégré de l’OTAN : mais trois retraits purs et simples de l’UE, de l’euro et de l’OTAN.
Vous ne le savez sans doute pas, car aucun autre parti politique n’en parle, mais il existe un moyen juridique pour sortir de l’UE : c’est l’article 50 du traité sur l’Union européenne (TUE). Il commence ainsi : « Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union. »
Le retrait de la France de l’euroLe retrait de la France de l’euro, c’est le retour à une monnaie nationale, le franc français.
L’argumentation de nos adversaires est presque entièrement de nature tétanisante, c’est-à-dire qu’elle consiste en anathèmes et en prédictions apocalyptiques visant à figer l’adversaire dans une stupeur douloureuse et à intimider les Français. Cette technique comporte des variantes. La variante principale, cependant, se résume dans le slogan thatchérien « There is no alternative » (Il n’y a pas d’alternative), souvent abrégé « TINA ». Cet argument est ce que l’on appelle une pétition de principe. Pas d’alternative à la mondialisation, pas d’alternative à l’euro, circulez, il n’y a rien à voir.
Sur l’euro, l’argument TINA est d’ailleurs relayé par la communication des institutions européennes, lesquelles martèlent que l’euro est irrévocable, irréversible ; je crois même avoir lu ou entendu une fois qu’il était là pour l’éternité. À croire les grands médias, on n’imaginerait jamais que la Troïka (Commission, BCE, FMI) a étudié, et même dans le détail, les modalités précises de sortie de l’euro d’un certain pays. Tel est pourtant le cas. Enfin, remarquons que les constructeurs de l’Europe ont pris leurs précautions pour faire en sorte que l’euro paraisse irréversible. Ce n’est pas un hasard si aucun texte européen ne définit ou spécifie de modalités de sortie de l’euro (alors qu’ils sont assez pléthoriques pour ce qui est des modalités d’entrée dans l’euro).
Or, contrairement à ce qu’affirment d’une seule voix les dirigeants UMPS et les instances européennes, un retrait de l’euro est possible. Ce qui rend la chose faisable, c’est que les euros de base monétaire, c’est à dire la monnaie centrale, sont des créances sur les banques centrales nationales de l’Eurosystème et non des créances sur la BCE. Là réside la faille du système, sa réversibilité cachée.
Que faudrait-il en somme ? Une loi convertissant les dettes de droit français, titrisées ou non, depuis l’euro vers le nouveau franc. Les titres de droits étrangers se verraient appliquer une fiscalité dissuasive, avec l’option d’y échapper en cas d’acceptation volontaire de la conversion en francs français. En principe, les dettes intra-Eurosystème (résultant des balances TARGET ou des billets euros ayant été mis en circulation par la Banque de France) échapperaient à cette conversion, mais, la France ayant plus de marges de manœuvre que la Grèce, je reste persuadé qu’il y aurait un moyen de négocier quelque chose avec nos ex-partenaires de la zone euro. Quoi qu’il en soit, tant que notre souveraineté ne nous aura pas été définitivement confisquée, nous pouvons nous retirer, unilatéralement.
Il faut le faire. Seule l’UPR le propose.
Vincent BROUSSEAU
Ancien économiste à la BCE
Tête de liste UPR (Massif central-Centre) aux élections européennes*Source: Agoravox via LeBlogapares
Décidément, l’UPR n’est composé que d’oligarques qui s’étant fait virer par la petite porte, cherchent à rentrer par la fenêtre…
Excusez moi du peu, mais ce Mr Brousseau, est dans la même situation que Mr Asselineau, et ne dénonce que ce qui ne lui convient pas, sans remettre en cause l’origine de ce qui nous a conduit à la situation actuelle.
A savoir le fonctionnement de nos institutions qui sont entre les mains d’individus tels qu’eux, mais dont ils ont été exclus.
Tout ce qu’ils nous proposent en fait, c’est de virer les oligarques en place afin qu’ils retrouvent une place dans leur système de privilégiés.
Demain, ils raseront gratis… En utilisant le chèque en blanc issu du vote par le système électif…
Eux, comme les autres, se considèrent comme des élites aristocratiques devant conduire les idiots que nous sommes, mais qui cependant, font fonctionner le système.
Sans eux, nous ferions au moins aussi bien, pour ne pas dire moins pire.
La principale différence entre eux et nous, c’est que lorsqu’ils se plantent, c’est nous qui payons…
C’est aux citoyens de prendre et d’assumer la responsabilité des pouvoirs.
Tant que nous l’abandonnerons entre les mains de ces escrocs beaux parleurs, nous continuerons à être grugés et exploités afin d’assurer leur train de vie faramineux et l’enrichissement des Banksters et de leurs actionnaires.
Ouvrez les yeux, et réclamons la Convocation d’une Assemblée Constituante issue du Tirage au Sort ayant pour mandat d’intégrer ce principe démocratique dans nos institutions.
« Virons les tous ! Le Diable reconnaîtra les siens… »
http://www.le-message.org/
Réfléchissez-y, et faîtes passer.
Merci, Citoyennes et Citoyens.
Ca commence à être envisagé, bien que pour beaucoup
les modalités soient compliquées à mettre en œuvres.
Les questions sont nombreuses..
Quid des grandes agglomérations?,
comment mettre le système en place ??
Et si l’élu ne fait pas l’affaire ?,
Est ce que tous les citoyens sont éligibles?
En fonction de quels critères peut on être élu ?? etc..♥♥
Ahlalala !!! Volti !
Pourquoi utilises-tu le terme « d’élu » ?
Il n’y a pas d’élus dans le Tirage au Sort.
Seulement des citoyens tirés au sort sur les listes électorales. Ainsi que pour les jurys de Cour d’Assises.
Où vois-tu une difficulté pour la gestion des grandes agglomérations ?
Le Conseil municipal peut tout autant être composé d’individus tirés au sort, et acceptant ce mandat car s’estimant en avoir les capacités.
En quoi est-il plus difficile de gérer les affaires d’une grande agglomération que d’une petite, ou que de son ménage et de sa famille ?
L’intérêt général et le bien commun seront la seule solution pour dégager des majorités au sein du conseil.
Sachant qu’il est simple de mettre en place un conseil de surveillance des représentants de l’exécutif par d’autres citoyens tirés au sort…
Le représentant qui ne ferait pas l’affaire pourrait être démis par la majorité de ses pairs. Sachant qu’en plus ils seront justiciables de leur gestion.
Tout cela reste à définir par les citoyens eux-mêmes lorsqu’ils écriront une nouvelle Constitution.
Je n’ai pas toutes les réponses à tes questionnements. Ce n’est pas à moi de préjuger des travaux et solutions que l’Assemblée Constituante issue d’un Tirage au Sort devra élaborer.
Mais les solutions concrètes existent. Il suffit de bon sens, et de chercher à oeuvrer dans l’intérêt général au delà des intérêts particuliers de tous les lobbies, corporation, et autres…
Mdr! tu sais ce que je pense, mais il faut que les citoyens
sachent comment ça se passera si…
Et j’adore quand tu expliques 😉 😉 ♥♥
ROBISOUSSSS !!!
Je suis sur le Mini-Miaou…
;0)
Même si j’ai envie d’être d’accord avec toi, je pense qu’il faudra en passer par une sortie de l’europe et de l’euro avant de mettre en place le tirage au sort.
Je l’avais d’ailleurs dis à Asselineau quand je l’avais vu, que pour moi son parti ne représentais qu’une étape pour retrouver de la souveraineté mais qu’il faudrait aller beaucoup plus loin après. Il ne croix pas à la démocratie direct en bon Gauliste qu’il est, mais il ne me prenais pas pour le dernier illuminé venu et respectais mon point de vue. il avait d’ailleurs invité Chouard lors de l’université d’automne de l’UPR.
Attention comme je le disais je ne suis pas un fanatique d’assellineau car nos points de vues divergent arrivé à un certain point, donc ne me cataloguez pas intégriste de l’UPR car j’ai voulu voir comment cela se passe.
Mais je dois dire que j’ai rencontré la bas pas mal de points de vue différents et pas de tarés fascistes.
Bonsoir FireBird,
Ainsi que tu l’évoques fort bien, Asselineau n’est pas pour la démocratie directe. Ni pour la Vraie Démocratie issue du Tirage au Sort.
Il a utilisé Chouard pour chercher à racoler un peu plus large, mais il n’est qu’un oligarque qui cherche à se retrouver une place…
Hormis comme conseiller technique en tant qu’individu formé par l’Ecole Nationale d’Administration (ENA), il n’a aucune légitimité à décider à notre place de quoi que ce soit.
Pas plus qu’aucun autre énarque. Ils ne devraient être là que pour assister l’exécutif dans sa mission. Et non pas prendre des décisions.
Eventuellement, ce peut être un Commis de l’Etat. Mais à quel titre pourrait-il être habilité à déterminer de notre avenir ?
C’est un exemple parfait du technocrate ex-membre de l’oligarchie aux pouvoirs et qui rêve de le retrouver.
Pour lui !
Pas pour nous…
Ben mon pote ,la tu chavires ..
faut te laisser faire ?tu t’en vas chercher des ennemis ,ASSELINEAUX n’est pas un chouette,il est lent et assez péteux,tu a mieux,le FN avec sa majorette ?
bof.
T’est décevant,c’est le seul qui veut nous sortir de l’Europe en étant pas De Gaulle?TU JOUES sur les différences entre qui et qui ?
Propose tes rdv entre copains ,c’est extra..hahahahh
Je dis simplement que nous n’avons pas besoin de lui, ni d’aucun autre de ces enfoirés qui vivent à nos dépens et à nos crochets.
Lui, pas plus que des autres.
Si vous avez besoin de messie, de guide, d’homme providentiel, pour vous sauver, c’est que vous méritez bien la merde dans laquelle vous semblez vous complaire.
Nous n’avons pas plus besoin de lui ou de la majorette pour décider de sortir de cette dictature qu’est l’institution européenne.
Ni pour se réapproprier l’émission de notre monnaie par la Banque de France, ainsi que l’émission directe des emprunts de l’Etat.
Pas plus besoin de lui, ou de ces autres guignols, pour décider de nationaliser l’ensemble des banques, des entreprises qui exploitent nos richesses naturelles, nos autoroutes, l’armement, etc…
Ce que tu appelles mes RDV entre Copains, c’est du concret. Pas du pianotage de clavier. Et cela nous permet de faire avancer des choses entre nous concrètement.
C’est peut être dérisoire, mais plus pragmatique que de faire mumuse au billard…
A bon entendeur :0)
oula du calme quand même, alors il est vrai que je n’attends aucun homme providentiel et je pense que c’est la pire erreur que l’on puisse faire, c’est d’ailleurs une des raisons qui me pousse à favoriser la démocratie réelle.
Il est issu de l’oligarchie ok. Mais il ne prends pas les gens pour des cons quand il parle. Déjà faire des discours de 4 heures en est une sorte de preuve.Et puis même si j’ai voté UPR aux européennes je ne suis pas certain qu’il puisse un jour avoir du pouvoir. En tout cas ce ne me semble pas la solution la plus simple.
Asselineau profiterais t’il d’arriver au pouvoir pour s’accaparer plus de pouvoir ? c’est possible, mais au moins serions nous sorti de l’UE. C’est un risque à prendre
mais bref ça n’est pas l’homme que je défends c’est l’idée selon laquelle il faut sortir de l’UE , de l’euro et de l’otan, qu’il faille re nationnaliser certaines entreprises etc. Ce qui me plait dans l’UPR aussi c’est l’idée d’un rassemblement temporaire pour faire ça, après ce sera aux français de décider.
Il est probable qu’une fois le grand pas de la sortie de l’UE fait, les esprits s’ouvrent alors un peu plus sur des dispositions comme la démocratie réelle.
Le problème étant qu’il ne suffit pas de convaincre pour transformer cette conviction en acte, il doit y avoir un déclencheur, un état d’esprit.
Car des gens qui sont pour la démocratie réelle, le revenu de base etc j’en croise tous les jours (encore un hier justement) mais je suis d’accord que pour un vrai basculement il faut que les gens en soient à une masse critique ayant l’information et la conviction de ça, et ça n’est pas fait, car par exemple je n’arrive toujours pas à convaincre ma mère que le revenu de base est une bonne voie. Elle a été suffisamment lobotomisée par TF1 et le FN pour croire que tous les malheurs de la France viennent des émigrés qui nous coutent cher.
Et pourtant ça n’est pas faute de lui avoir montré des documentaires d’avoir eu des discutions longues sur le sujet. Elle est bornée, figée dans sont esprit sur cette idée qui toute fausse qu’elle soit, vue de sa porte (elle habite dans une citée hlm du nord de la région parisienne) peut sembler vrai.
Maintenant si tu as une idée pour décoller au burin cette idée de la tête des gens, je suis preuneur.
Jsuis pas aigris OK,je vais dormir peinard et te souhaite une bonne nuit.♥
Exclusif ! François Asselineau, UPR, s’exprime sur les Européennes
http://french.ruvr.ru/radio_broadcast/217362642/272829653/
<3 :*
GREVES GENERALES