Fukushima, un désastre illimité…

Cette décision d’autoriser les habitants, voisins de la centrale de Fukushima à retourner sur ce site hautement radioactif, est une décision criminelle. L’enfumage continue sur les conséquences planétaire du désastre. A l’heure où la crise mondiale nous oblige à penser autonomie alimentaire, cultures potagères et récupération d’eau, cette menace camouflée par le lobby nucléaire doit nous interpeler. Les intrusions dans les centrales, les demandes de fermeture des (vieilles) centrales , prennent tout leurs sens. Vos avis et « solutions » sont les bienvenues…

Ça y est, 3 ans viennent de s’écouler, et le bilan est accablant.

Accablant d’abord parce permanent en ce qui concerne les puissants rejets radioactifs, accablant aussi car le démantèlement patauge, les cuves se remplissent d’eau polluée, les fuites via l’océan se multiplient, et parce que la radioactivité dépasse largement le cadre japonais.

Même si les médias européens ont largement mis l’étouffoir sur la situation, laissant envisager que tout est en train de se régler, et qu’il faudra seulement donner du temps au temps, certains médias ont finalement compris que nous nous dirigions vers une contamination planétaire, comme le révélait sur l’antenne de le 26 février dernier, à 23h15, Lionel de Coninck, dans l’émission « pièces à conviction ». lien

On sait aujourd’hui, d’après un rapport réalisé par le ministère russe de la défense, que 2 explosions atomiques souterraines ont eu lieu à Fukushima le 31 décembre 2013 : la première avait une intensité de 5,1, et l’autre de 3,6 sur l’échelle de Richter. A titre de comparaison, la bombe d’Hiroshima correspondait à un séisme d’une magnitude de 6.

Dans ce même rapport, on apprend aussi que l’architecte du réacteur n°3 avait averti dès le 17 novembre 2011 qu’une explosion hydro-volcanique était inévitable en raison du combustible fondu qui s’échappait de la cuve du réacteur. lien

Seule la volonté des gouvernements désireux de ne pas « provoquer de panique » serait responsable du silence coupable des médias traditionnels à qui la consigne a été donnée de ne pas affoler les populations.

Pour toutes ces raisons, le lobby nucléaire se réuni discrètement à l’Espace Cap 15, 1-15 quai de Grenelle, à Paris, le 11 mars, (lien) afin de peaufiner la stratégie qui consiste à rassurer toujours et encore les populations menacées, ce qui explique la volonté des autorités japonaises d’encourager les populations à retourner dans les zones polluées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/an. lien

Ce séminaire des lobbyistes nucléaires japonais et français a réuni des membres du comité CIPR, et des membres de NPO.

On note au programme de cette journée la « réhabilitation de l’école primaire de Tonimari », « de la radiobiologie pour servir les gens de Fukushima », ou encore « l’endroit où l’on appartient  »…outre le déjeuner prévu à 13 h, la journée sera close par un cocktail, à 18h30.

A Fukushima, les inquiétudes concernent toujours la vidange de la piscine de stockage du réacteur n°4, pour laquelle Tepco s’est donné 2 ans pour transvaser les barres combustibles de cette piscine, à une autre, au sol celle là.

Le 25 février dernier, un court circuit a provoqué l’arrêt du refroidissement de cette piscine, ce qui a provoqué la suspension du retrait des assemblages pendant 4 heures. lien

Pour l’instant, à la date du 9 mars, Tepco a réussi à sortir 462 assemblages sur les 1 533 assemblages de cette piscine, soit 19 transports effectués. lien

Il faudra ensuite sortir tous les assemblages restant dans les autres piscines, et le calendrier prévu semble difficile à respecter. lien

Une autre problématique concerne le réacteur n°3, car le corium en fusion contient du plutonium, grâce à la « générosité » de l’industrie nucléaire française.

Or ce corium est toujours introuvable, et comme la période du plutonium est de  24 000 an, il sera dangereux pendant au moins 100 000 ans.

Des niveaux de radioactivité intenses sont mesurés régulièrement dans ce secteur, empêchant toute présence humaine prolongée.

C’est l’occasion de remarquer qu’alors que le personnel « officiel » de l’entreprise nucléaire japonaise n’a pas pris plus de 5 mSv en un mois, 247 employés sous-traitants ont largement dépassé cette mesure. lien

A ce jour, ils sont plus de 32 000 à être intervenus sur le site.

Un autre souci concerne les 450 000 tonnes d’eau radioactive stockée dans 1200 énormes réservoirs (lien) sujets à des fuites à répétition, provoquant des rejets radioactifs dans l’océan, et contaminant ainsi de nombreuses espèces marines.

Lors d’un prélèvement effectué le 2 mars, on a mesuré une contamination en tritium de 950 Bq/L, et dans le puits E3 l’eau pompée dans le souterrain atteint 3 500 Bq/L de tritium. lien

Passons maintenant aux travaux de « décontamination », avec l’enlèvement d’une petite partie de la terre contaminée, stockée dans des sacs plastiques sur une aire de plusieurs hectares, laquelle terre devra être transvasée dans quelques années dans d’autres sacs, ceux-ci étant biodégradables.

D’ailleurs ce stockage est problématique car de nombreuses agglomérations s’opposent à celui-ci, et rien que dans le grand Tokyo les boues radioactives des cendres d’incinérateurs se comptent en milliers de tonnes et contiennent plus de 8000 Bq/kg en césium.

Dans la province de Chiba, il y en a 3612 tonnes, dans celle Tokyo, on en compte 982 tonnes, dans celle de Saïtama, 245 tonnes.

En totalité, pour l’instant, on dénombre 140 843 tonnes de déchets radioactifs réparties dans 12 provinces. lien

Une autre préoccupation est l’élargissement de la zone contaminée à plusieurs partie du globe, car d’une part, depuis 3 ans, la radioactivité continue de se répandre, sans qu’il soit possible de la stopper, et d’autre part, les animaux, dont surtout les poissons, parcourent parfois de grandes distances, véhiculant ainsi la pollution japonaise jusqu’aux cotes australiennes, ou américaines. lien

La dernière inquiétude, et pas le moindre, concerne la décision des pouvoirs publics japonais encourageant les populations à retourner dans les zones contaminées alors que la radioactivité de celles-ci y est 4 fois supérieure à celle autorisée pour les travailleurs du nucléaire, soit 20 mSv/an. lien

Aujourd’hui, s’il faut en croire une modélisation qu’a fait Météo-France, tout l’hémisphère nord est concerné par les rejets toxiques et invisibles de la centrale dévastée. carte

Le panache radioactif a atteint la côte ouest des Etats Unis dès le 16 mars 2011, les Antilles françaises à partir du 21 mars, le nord de la Grande Bretagne dès le 22 mars, et la France le 24 mars 2011. lien

Si à l’époque la concentration de césium était trop faible, il est probable que depuis 3 ans, celle-ci ne soit plus négligeable.

Les poissons péchés au large de la Californie en apportent la preuve. lien

Pas étonnant des lors que pendant 50 jours, en France, et pas seulement, les populations inquiètes aient décidé de commémorer les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima.

En Alsace, des ponts ont été occupés par 7000 citoyens responsables, bloquant pendant une heure la circulation, et réclamant l’arrêt immédiat de Fessenheim, sans attendre les promesses présidentielles actées pour 2016. lien

La même demande a été faite pour la centrale de Bugey, celle du Tricastin, et pour quelques autres toutes aussi menaçantes.

Ailleurs ce sont des conférences, des films, des débats, des manifestations, des marches et surtout des opérations « ronds points », puisqu’aux quatre coins du pays, les ronds points ont été investis avec forces banderoles et pancartes, tentant d’alerter les français du danger qui les menace, puisque notre pays est pour une fois champion… en densité de centrales nucléaires sur le territoire national, que certaines cuves de réacteurs présentent de fissures, et que les « incidents » se multiplient exponentiellement en proportion de la vétusté des centrales nucléaires. lien

La liste des manifestations prévues est sur ce lien.

Auparavant, Greenpeace avait mobilisé 240 militants dans des actions spectaculaires. lien

Au Japon, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Tokyo le 9 mars. lien

En France, il est pourtant question d’engager 300 milliards pour tenter de rénover les vieux réacteurs, et on ne peut que regretter que cette manne ne soit pas plutôt investie dans le développement des énergies propres.

Il y a malgré tout de bonnes nouvelles : l’industrie nucléaire mondiale est entrée dans une phase de déclin brutale et irréversible puisque la part du nucléaire dans l’électricité mondiale s’est effondrée passant de 17% à 9% aujourd’hui, et le réacteur EPR finlandais est en cours d’abandon par AREVA. lien

D’après l’ACRO, le Japon espère profiter de la catastrophe du 11 mars 2011 pour devenir le leader mondial dans le domaine du démantèlement nucléaire. lien

En effet, il reste dans le monde plus de 400 réacteurs nucléaires, souvent vétustes, aux cuves parfois fissurées, faisant quelquefois l’objet de défauts de fabrication, menacés par des secousses sismiques, par des barrages défaillants,(lien) ou tout simplement sujets à des erreurs humaines, ce qui a décidé des citoyens responsables à engager un jeune pendant toute la journée du 11 mars 2014. lien

Comme l’a écrit Genyu Sokya, moine zen, chef du temple de Fukuju-ji, écrivain et essayiste réputé, dans un recueil de nouvelles à paraitre (la Montagne de lumière) : « des victimes condamnées à vivre un désastre illimité  » (lien) et comme dit mon vieil ami africain : « une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer  ».

L’image illustrant l’article vient de « www.japonation.com&nbsp ;… ;

Merci aux internautes pour leur aide précieuse.

Auteur Olivier Cabanel (voir son site)

Source Agoravox

En bas de la page source, vous avez tous les anciens articles sur Fukushima et plus….

20 Commentaires

  1. Pitoyable ? Je pense qu’il faille inventer un nouveau mot pour ça… Et dire que l’on veut déjà coloniser d’autres planètes… C’est exactement comme dans le roman de Asimov (la Terre abandonnée, parce que irradiée de toute part ou seul, les plus pauvres sont restés pour petit à petit retirer cette radioactivité au détriment de leur propre vie)

  2. Salut,

    évitons le poisson et les fruits de mer, les produits manufacturés au Japon( automobile, photographie, multimédia alimentation etc….)
    Utilisons des détox comme le Miso et avoir des comprimés qui permettent de saturer la tyroïde (Ibiane de Pileje ) par exemple.
    Achetez un radex ou autre appareil pour tester l’eau de pluie, la neige etc….
    Depuis les premier jours cette histoire est une catastrophe sans nom à laquelle je ne trouve d’équivalent que dans les « chemtrails » .

  3. Ces gens sont lâchement abandonnés à leurs souffrances, trahis, comme le furent ceux de Tchernobyl. C’est inqualifiable. 🙁
    Nous sommes tous victimes de cette calamité nucléaire et devons utiliser les remèdes ( dont nous avons fait de nombreuses fois la liste au cours des dernières années ici ; peut-être à inventorier :))pour limiter les dégâts, particulièrement chez les enfants, plus fragiles.

  4. Les monstruosités créées par l’homme n’a pas de limites.
    Hier soir je regardais une émission sur les armes du futur. L’idée est sur la table et les moyens pour la fabriquer est à la portée des pays développés. Il s’agit de nanotechnologie. L’idée est de programmer une multitude de nano robots pour qu’ils se dėmultiplient et recherchent de la chair pour la détruire. En somme, c’est une sorte de bactérie technologique.
    Nous vivons dans cette humanité, nous en faisons partie.
    Vous êtes en train de vous battre contre le nucléaire pendant que d’autres sont déjà en train de mettre au point des monstruosités encore bien pires.
    Je pense que personne ne peut enrayer cette pulsion de l’homme à développer sa scienc dans le but de détruire..
    Les nanotechnologies ont pourtant des application à venir merveilleuses pour le bien être de l’humanité. Tout comme le nucléaire, il peut être utilisé â des fins pacifiques pour le confort de l’humanité. Bien entendu, Fukushima est le contr exemple un peu pervers. Le mal est arrivé en voulant faire bien. La question qui se pose, c’est à savoir si les centrales nucléaires au Japon ont été conçues pour le bien de la population ou pour combler des avantages financiers ou égotiques des décideurs et concepteurs. De même que les décisions sur la réhabilitation des habitations, repose t elle sur un bilan économique ou sur la volonté éapporter du bien être aux sinistrés.
    Je pense qu’en France, l’orientation nucléaire a été prise par les opportunités de notre histoire. De Gaulle a initié le développement du nucléaire à des fins de défense du pays après l’hétacombe de la deuxième guerre mondiale.
    Les scientifiques ont alors pris une avance considérable dans la technologie nucléaire. Lors du choc pétrolier de 1975, les fondations scientifiques solides ont servi de base pour assoir le programme des centrales nucléaires. L’enjeu de l’époque était de disposer une indèpendance énergétique face au pétrole.
    Jusque là, on ne peut rien blamer, car il s’agit bien d’une intension politique stratégique pour la place de la France dans les premiers du monde.
    Il faut également mettre en avant que ce programme est sous le controle strict d’une autorité indépendante.
    Les centrales dangereuses graphite gaz ont été fermées suite à des accidents dans ce type de réacteurs. La filière PWR eau pressurisée a été retenue pour ce programme d’ampleur.
    Donc, la France n’est pas le Japon…..
    Je concède qu’en France nous ne sommes pas immunisés contre un accident nucléaire, mais ses chances de survenir sont moins probables.
    Cette probabilité repose sur l’organisation en place pour la prévention des accidents.
    Par analogie, personne ne peut dire que l’avion qu’il emprunte ne tombera pas. Par contre, chacun peut dire que s’il prend un avion Air France, il a moins de chance de tomber que s’il emprunte un charter low cost d’un pays pauvre.

    Encore une précision sur le plutonium des réacteurs de Fukushima.
    En effet un des réacteur contient du mox, c’est a dire un combustible nucléaire auquel a été mèlangé du plutonium issu du traitement du combustible usé.
    Maais il faut savoir qu’une partie des atomes d’uranium se transforme en plutonium pendant le fonctionnement du réacteur. Donc tous les réacteurs de Fukushima contiennent du plutonium, a des concentrations diverse bien entendu.
    Pour conclure, Fukushima, c’est pas beau, c’est pas fini, l’accident n’est pas maitrisé. Il n’y a pas grand chose à faire hormis d’essayer de confiner les émanation d’effluents radioactifs. C’est une situation extrême dans laquelle chaque initiative nécessite des moyens gigantesques.
    Donc seront elles prises pour le bien de l’humanité ne seront elles pas prises par soucis d’économie?

  5. A fukushima le gouvernement Japonais et l’énergie nuclèaire utilisent les même mensonges qu’à Tchernobyl. On laisse dans l’ignorance des populations entières sur les conséquences réelle de la radioactivité, on leur fait croire que ce n’est pas dangeureux, le gouvernement Japonais augmentent même le taux acceptable de radioactivité dans les aliments pour qu’ils les mangents. J’ai lu dans un article que dans du lait pour bébé du césium avait été retrouvé, aussitôt le gouvervement Japonais à réagit en augmentant les doses acceptablent pour que les mammans acceptent de donner ce lait à leurs bébés, ce qui les a profondéments choquées.
    A Tchernobyl, avant l’évacuation la population de certaines villes et villages n’a pas été informée des risques pour éviter sois disant la panique. Il faisait chaud dans les premiers jours de la catastrophe, les enfants jouaient dehors,se baignaient, les agriculteurs labouraient leurs champs alors que la radioactivité était énorme. 60% de la population qui vivait dans la ville situé à 3Km de la central sont décédées des suites de cette accident. Mais 4 à 5 ans après la catastrophe certain villages n’avaient toujours pas été évacués, jusquau jour ou les enfants ont commencé à avoir des saignements de nez, des leucémies. Je vous conseille de lire ce livre: Le crime de Tchernobyl, Le goulag nucléaire de Wladimir Tchertkoff (édition actes sud).

  6. Vous voulez mon avis, c’est juste un monumental foutage de gueule, du Mépris total à tous les niveaux !

    Impensable ! (publié hier par « Michele DRAYE » sur le site)

    Extraits de l’article « Opération DECEPTION »
    http://vivresansogm.org/piecesjointesdes/fukushima-deception.pdf
    « Au cours de mes investigations au sujet du désastre de Fukushima, j’ai interviewé un ingénieur
    nucléaire de 85 ans qui a travaillé pour cette industrie à la grande époque, et a produit plus d’une
    centaine de brevets pour G.E. (General Electric).
    …/…
    « Mon équipe avait réussi à compléter le boucle nucléaire de retraitement, et Carter a interdit de réaliser ce miracle par un Executive Order » (Ordre d’exécution, sorte d’Oukaze version US. Ndt).

    Ce qui suit est donc ce qu’il a dit durant l’interview.
    « J’ai commencé ma carrière dans le programme nucléaire américain depuis l’époque du projet
    Manhattan et j’ai participé à la conception des technologies des réacteurs durant toute ma vie. Il y a
    avait une question sur laquelle nous étions tous mobilisés à trouver la réponse : Comment obtenir
    un cycle complet de combustion ? Quand un réacteur de type WBR fonctionne, il en résulte des
    isotopes hautement radioactifs avec des caractères physico-chimiques qui modifient le processus
    de fission. Parce que ces isotopes qui sont donc créés, bloquent progressivement la réaction et la
    rendent inefficace. Mais si ce combustible considéré alors comme « usé », passe par un autre type
    de réacteur spécial, on peut facilement consumer ces isotopes, qui deviennent à leur tour
    combustibles, et faire revenir alors le matériau à son cycle initial car dans ces conditions, il peut à
    nouveau fonctionner dans un réacteur normal.
    Nous avons donc perfectionné ce réacteur spécial en utilisant du sodium liquide comme
    refroidissant, avec une température pouvant alors dépasser les 600° Celsius, comparé au 300°
    pour le WBR (réacteur normal à eau bouillante). Un échangeur de chaleur permettait bien sûr de
    récupérer l’énergie et de faire fonctionner des turbines. Cette configuration particulière brûlait les
    isotopes complètement et fournissait en même temps de l’électricité. Ainsi le cycle se faisait en
    deux phases complémentaires et pouvait se répéter une vingtaine de fois jusqu’à épuisement totale
    du combustible rendu inerte et sans danger. Le rêve était devenu réalité et Carter l’a démoli avec
    son Ordre Exécutif ». (mettre en corps 12)
    Il précisa ensuite que la combustion était si intégrale que l’on pouvait prendre
    le résidu dans les mains et que ça ne posait plus aucun souci de maintenance
    et de gestion de déchets.

    NB : L’ordre exécutif de Carter a été enregistré sous le n° 12058, permettant de mettre en place
    l’acte de non-prolifération nucléaire de 1978

    NO COMMENT QUOI ! …je crois qu’ici tout est dit ; …et que tout le monde peut parfaitement se rendre compte que l’on se fout royalement de notre gueule depuis toujours avec le nucléaire ; …comme avec tout le reste d’ailleurs.

    • C’est tout simplement le principe du surgénèrateur comme celui tant décrié de super phénix.
      Quand à pouvoir prendre le combustible traité ains dans les mains, personne ne l’a démontré car c’est impossible sans se faire griller.

      Faut pas boire n’importe quoi comme de la liqueur bénie, cette info ne tient pas debout.

  7. Précisions importantes :
    Les articles qui parlent de l’évacuation des barres et assemblages de la piscine du réacteur 4 quand ils ne sont pas excessivement optimistes, disent à minima que le programme est suivi et qu’il ne devrait pas avoir de retard.
    Rien n’est moins sur, pour le moment ils ont enlevé les moins abîmés qui représentaient un tiers du total.
    Restent les assemblages dont les gaines en alliage ont été corrodées ou détruites par les chocs et les objets tombés ( plaques de béton et d’acier parfois de plusieurs tonnes.
    Ce sont ces barres qui restent les plus à risques, aggravation et suraccident par risque d’effondrement genre Mikado et risque d’échauffement très rapide au contact de l’air, ces barres sont très dégradées et très hautement radioactives, infiniment plus que les neuves.
    Pour ce qui est de la fonte des cœurs, ce sont trois coriums qui se sont fait la belle dont on ne sait rien !!!
    Ils tentent de mettre en place une détection / bombardement de neutrinos pour les situer, c’est pas encore fait…
    Pour l’eau contaminée, le stockage était prévu pour une durée « sécurisée » de trois ans, ce qui veut dire qu’ils ne savent pas quoi faire puisque les premiers réservoirs sont déjà obsolètes et encore pleins !
    On ne parle pas des premiers tout premiers réservoirs d’urgence qui ont été creusés au bull en lacs collinaires dont le fond était garni de non-tissé puis de bâches plastique;
    Le fond ( le terrain ) s’est affaissé sous le poids – les terrains qui entourent Fukushima sont gorgés d’eau – et personne ne sait le volume passé dans les sols ni le taux de contamination puisqu’il s’agissait d’eau NON-FILTRÉE, les filtres n’étaient pas encore inventés par Toshiba.
    Ces filtres sont juste un pansement, ils ne filtrent au mieux que 60% des radioéléments et saturent bien plus vite que prévu, les conduites se corrodent aussi à une vitesse étonnante et les fuites d’eau très contaminée se comptent par centaines.
    Il existe une photo d’un ouvrier de TEPCO qui a « colmaté » une fuite sur un tuyau avec une couche-culotte et de l’adhésif… D’accord, c’était il y a 2 ans 1/2 mais quand même ça fout le frisson.
    O. Cabanel a l’habitude de publier sur AVox de bons articles mais il se fait la plupart du temps insulter et qualifier d’alarmiste, ça doit être pour ça qu’il pêche par excès d’optimisme maintenant…

    • L’effet mikado, je ne crois pas car les assemblages sont stockés dans des rocks individuels.
      La corrosion devrait être au même niveau de pénétration pour tous les assemblages, à moins qu’elle soit fonction de la température résiduelle de chaque assemblage. Celle-ci pouvant varier en fonction de la durée de la désactivation.
      Il faudrait vérifier, mais je crois que les joncs d’amarrage des assemblages sont dans les racks, ce qui les placent sous le plan supérieur des racks. Les assemblages sont ainsi protégés d’un choc vertical en cas de chute d’un objet volumineux dans la piscine. Donc les crayons n devraient pas avoir subit de trop gros dégâts par la chute des objets dans la piscine.

      A mon avis, ce qui fait le plus de dégât, c’est la qualité chimique dégradée de l’eau injectėe dans la piscine. Les sels favorisent la corrosion des gaines des crayons combustibles.
      Si les assemblages ont été dénoyés, il peut y avoir des ruptures de gaine par surchauffe. Mais ça se serait vu au déchargement des premiers assemblages.

      Les difficultés à venir pour le déchargement pourraient se situer essentiellement au niveau des déformations des structures des racks de stockage liées aux impacts des objets tombés dans la piscine.
      Dans ce cas, les assemblages ne coulissent plus librement dans leur alvéole. Il faut alors tirer sur les assemblages en jouant sur leur élasticité en espérant qu’ils ne cassent pas.

      • Si tu as l’occasion de voir les photos Tepco de la piscine, tu verras que c’est un bordel incroyable, les cages sont partiellement détruites et des éléments ont perdu leur gaine de Zircaloi, d’autres sont fracturées et recouvertes par des gravats de béton et de ferrailles…
        Tepco en a tiré un plan faisant l’inventaire des positionnements et c’est un vrai Mikado !
        Sur l’Observatoire du nucléaire les prévisions de vidange complète sont comptées pour au moins un an de plus.
        Avant que Gen4 ferme ses portes, les hypothèses étaient aussi pessimistes et je ne crois pas que Radioprotection Circus dit le contraire.

  8. theNowaytogo, tu as l’air bien lucide, pourrais tu m’en dire plus en mp, car moi aussi j’ai pas peur d’avouer que j’ai peur de la radioactivité 🙂

    aussi, pour les chemtrails, les gens sont toujours aveugles et n’ont aucune mémoire visuelle et notre ciel est constamment blanchâtre, mais on voit bien que ce ne sont pas des nuages…les nuages ont une forme tridimensionelle, ces trainées s’épandent et créent uen fine couche blanchâtre qui nous cache notre beau ciel bleu…
    n’il y a t’il personne qui a accées à un chromatographe, histoire de voir de quoi sont constitués ces « nuages » et les trainées de condensation des avions…certainement pas de l’eau…

    • Bah, tu sais, pendant que tu passera ton temps à mesurer pour savoir s’il y a d’éventuelles traces de radioactivité autour de toi, tu respireras peut-être des particules cancérigènes émises par la combustion du pétrole..
      En fin d compte, un toubib te dira peut-être: Monsieur, vous avez un cancer du poumon parce que vos collègues fumaient dans votre lieu de travail. Vous étiez un fumeur passif….. Comme un citadin passif ou un japonais passif…..
      Et si mon histoire parait irréelle, alors il n’est pas impossible que demain une catastrophe nous tombe derrière les oreilles.
      Donc, inutile d’avoir peur pour rien, sinon on finit par voir peur de tout.
      La vie est ainsi faite, elle a un début et une fin….c’est le destin qui décide, mais aussi l’intelligence de chacun pour ne pas anticiper l’heure finale.

      • Polemile je trouve que tu joues la propagande officielle, la vérité est que l’ingestion et la fixation dans l’organisme d’une simple particule Alpha est la garantie absolue de développer un cancer, une simple particule dont le poids est incommensurablement petit…
        La comparaison avec la cigarette est de très mauvais goût et frise la manipulation !!!
        Si la fixation se fait vers tes 20 ans, chaque année qui passe verra les cellules entourant le nucléide bombardées par des milliards de désintégrations.
        Si tu n’es pas de mauvaise foi, je te recommande de t’informer sur les faibles doses, c’est édifiant.

        • Lionel, je connais parfaitement le sujet. Les doses légales fixées par le ministère de la santé permettent de garantir la santé publique dans le domaine du rayonnement ionisant.
          Mais si l’on regarde le principe des radicaux libres liés à la consommation d’acides gras saturés ou autres saletés , il s’agit ėgalement d’ionisation à l’intérieur de l’organisme, s’apparentant aux désintégrations nucléaires alpha. Le résultat est l’apparition de cancers à long terme.
          L’ingestion de métaux lourds et autres produits chimiques â faible doses sont autant de poisons pour l’organisme, agissant chacun à sa manière sur un désėquilibre chimique ou ėlectrochimique de notre organisme.
          Dans ces domaines, il y a également des doses limites fixées par le ministère de la santé. Mais il y a beaucoup de domaines sur lesquels les limites n’existent pas, entr’autre l’huile de palme, les acides gras et biend’autre spécialités nocives intégrées dans la chaine alimentaire.
          C’est pourquoi je me permettais de faire ce commentaire. Pendant qu’on se focalise sur un éventuel danger lié à un dépassement de dose nucléaire, bien d’autres sources nocives connues ou méconnues sont en action pour agresser nos organismes. Et bien même que l’on s’affairait à s’en protéger, d’autres menaces nous guettent. Si on a la chance de passer au travers de çes agressions, le dernier jour arrivera fatalement….
          Mais rassures toi, ce n’est pas parce que je ne chante pas le même refrain que la majorité des intervenants dans ce blog, que je fais de la propagande.
          J’essaie d’apporter une vision des sujets évoqués fondée sur une réalité scientifique plutôt que sur des opinions fondées sur des informations souvent douteuses.

  9. Faut sourire alors, paraît que du coup la radiation a un bon effet sur nous 🙂

Les commentaires sont clos.