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Les troubles en Ukraine se sont étendus aux différentes régions. Les extrémistes prennent d’assaut les bâtiments des administrations régionales non seulement dans l’Ouest du pays, mais aussi dans l’Est et dans le Sud. En même temps, des centaines de milliers de personnes sont sorties dans les rues pour soutenir le pouvoir en place.
A Dnepropetrovsk, des manifestants essaient de prendre le bâtiment de l’administration régionale. Environ 2000 personnes tentent d’occuper l’immeuble. Une centaine de militants cassent des sections de la barrière de fer. Une courte bagarre s’est produite entre un groupe de policiers et des manifestants.
A Vinnitsa (Ouest de l’Ukraine), les manifestants ont pris d’assaut le conseil régional au moment où une réunion extraordinaire s’y tenait. La foule a défoncé les portes pour accéder au bâtiment. Plusieurs officiers de police qui tentaient d’empêcher la foule de pénétrer dans le bâtiment ont été blessés. Les députés, retenus pendant trois heures en otage par les mécontents, ont indiqué qu’il s’agissait d’une foule de jeunes nationalistes très bien armés et ne ressemblant pas à de simples citoyens en colère. Quant au chef de l’administration régionale Ivan Movtchan, il a démenti les rumeurs sur sa démission.
Le bâtiment de l’administration régionale a été assiégé à Poltava (Centre-Est), plusieurs fenêtres ont été brisées. Les manifestants ont proclamé une nouvelle Rada populaire (un nouveau parlement) et ont exigé la démission du chef de la région Alexandre Oudovitchenko.
Le même scénario s’est produit à Tchernigov. Les manifestants qui ont pris d’assaut le bâtiment de l’administration régionale, exigeant la démission du gouverneur. Le ministère des Affaires intérieures de l’Ukraine a ouvert des enquêtes pour tentatives de prise d’assaut des bâtiments de l’administration régionale.
Le même scénario s’est produit à Lvov, Jitomir, Rovno,Tchernovtsy, Ivano-Frankovsk, Ternopol, Khmelnitski, et Loutsk, dans l’Ouest et le Nord du pays. En même temps, dans les régions orientales, des centaines de milliers d’Ukrainiens participent aux rassemblements en soutien du gouvernement actuel.
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Maintenant, certains se demandent si derrière tout cela ne se cachent pas l’UE et les USA, ce qui ne serait pas impossible puisque non seulement cela ne serait pas la première fois qu’un état est ainsi déstabilisé pour atteindre un but aussi discutable soit-il, mais cela serait également le plus gros « coup de p*te » que les Etats-Unis pourraient faire à la Russie!
L’Union européenne et le bras financier de la CIA, la Fondation Soros, sont en passe de porter l’Ukraine au bord de la guerre civile. Les émeutes ne se limitent plus à la si mal nommée, place de l’Indépendance. La fracture est plus nette : les régions de l’Ouest, agricoles, rêveuses des subventions européennes, ont vu des activistes prendre les bâtiments des conseils régionaux et séquestrer, souvent avec violence, les députés présents. Vinnitsa, Tchernigov, Rovno, Ternopol ont été les théâtres de ces violences. Pendant ce temps, à l’Est, dans les terres minières et riches de Crimée, des centaines de milliers d’Ukrainiens manifestaient leur soutien au gouvernement en place, en appelant leur mobilisation « anti-Maidan » ou « Stop Maidan ». Ils réclament le retour de l’ordre et de la stabilité, le respect des institutions et du gouvernement élu.
Samedi à Kiev, le chef de l’Etat ukrainien, Viktor Ianoukovitch, a proposé aux principaux leaders de l’opposition, de trouver une solution à la crise politique que connaît l’Ukraine ces derniers jours. Et afin d’apaiser les tensions qui déchirent le pays depuis le 16 janvier, il s’est déclaré prêt à accorder une série de concessions. A commencer par l’amnistie pour tous les manifestants antigouvernementaux interpellés, à condition que l’opposition quitte les locaux des bâtiments administratifs occupés, y compris ceux sur la Place Maïdan. Mieux encore, le président Ianoukovitch a proposé au chef du parti Batkivchtchina, Arseni Iatseniouk, le poste de Premier ministre et au dirigeant du parti d’opposition Oudar, Vitali Klitchkon un poste de vice-premier ministre en charge des questions humanitaires.
Mais l’opposition a refusé cette main tendue et les violences ont repris. Dans les meneurs, aux côtés des ultras-nationalistes ukrainiens, dont la haine anti-russe n’a d’égale que leur amour pour les billets verts de la fondation Soros, on note la présence de plusieurs éléments étrangers, européens entre autres, qui participent activement à la déstabilisation du pays. La volonté est bien de faire payer à l’Ukraine son choix de ne pas céder aux sirènes de l’Union européenne. Car il faut que l’Ukraine rentre dans l’UE pour que l’OTAN puisse se porter aux frontières de la Russie.
Martin Schultz, le président du Parlement Européen, à d’ores et déjà menacé de bloquer les comptes bancaires et de limiter la liberté de déplacement des dirigeants ukrainiens. Un scénario déjà appliqué à l’encontre de la Biélorussie… sans qu’elle ne s’en porte plus mal pour autant.La solution est peut-être celle avancée par le leader politique russe Vladimir Jirinovski. Dans une remarquable leçon de géohistoire, il propose en effet une division de l’Ukraine, je cite : « Il y a deux peuples différents. D’un côté on trouve les Russes et les Ukrainiens russifiés, et de l’autre des occidentophiles qui ont vécu dans les territoires faisant partie de l’Autriche-Hongrie. Il y aura une confrontation éternelle. Seule la partition de l’Ukraine selon un principe civilisé, l’ouest pour des catholiques et l’est pour des orthodoxes, résoudra le problème. Sinon, le carnage se poursuivra… ». fin de citation. La volonté de vivre ensemble ne peut être imposée, elle doit être voulue par toutes les parties.
Selon le Ministère de l’Intérieur ukrainien, 218 policiers ont été blessés depuis le 19 janvier, tandis que plus de 70 personnes ont été interpellées à Kiev, pour participation aux troubles de masse. Deux personnes ont trouvé la mort dans les affrontements, selon le parquet ukrainien. Mais la violence est montée d’un cran avec l’assassinat d’un policier qui rentrait chez lui. Des sources dans la police signalent également que les manifestants qui ont occupé des bâtiments administratifs à Kiev, ont à leur disposition une quantité importante d’armes à feu. Selon l’autorité de répression de la criminalité organisée, tout est fait actuellement pour que ces armes ne soient pas utilisées contre les citoyens et les agents de l’ordre. Mais est-ce la volonté des manipulateurs de Bruxelles et de Washington ?
Source+vidéo sur Sott.net
Bizarre, Vous avez dit bizarre? Comme c’est bizarre…..
http://www.upr.fr/actualite/monde/une-curieuse-epidemie-planetaire-de-journees-de-la-colere
La démolition des états nations commencent vraiement.
Apres l’annonce par Flamby de la reduction des département en france. Seriez vous étonnés.
Comme si la Russie était toute gentille…. C’est vrai qu’elle n’a aucun n’intérêt à voir la situation dégénérée pour hurler aux loups, ensuite….
La nuit, tous les chats sont gris … Entre ça et les FEMEN, les ukrainiens sont en train de passer pour les abrutis du siècle, manipulables et achetables à volonté.
Comment se fait-il que la foule soit venue les mains dans les poches ? Si les gens étaient décidés d’en découdre, ils auraient apporté des frondes et des lance pierres qui leur auraient permis d’entrer par les fenêtres.
Ils n’ont pas l’air trop mollassons ces Ukrainiens. S’ils entrent dans l’U.E., vu la situation économique j’ai bien peur qu’ils soient « un peu » déçus et dans ce cas il y a de fortes chances que la Commission en vienne à regretter qu’ils y soient entrés.
Petite fiction géo-politique:
Si on part de l’hypothèse que la Commission n’est pas composée d’abrutis alors:
– soit elle va faire volte face d’ici quelques jours,
– soit il est prévu des actions plus musclées contre la Russie à courte échéance (avant que les Ukrainiens pètent de nouveau les plombs une fois entrés dans l’UE)
D’ici là, l’UE sera rentrée dans les USA avec le fameux traité tout-pourri…