Un viticulteur poursuivi pour avoir refusé de traiter ses vignes

Une honte! Il risque jusqu’à 6 mois de prison pour avoir refusé d’utiliser un insecticide sur ses vignes!

Un arrêté préfectoral pris en juin impose à tous les viticulteurs de la Côte d’Or l’usage d’un insecticide. Ce que se refuse à faire un producteur de vin biodynamique.

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Un viticulteur de Côte-d’Or est convoqué prochainement devant la justice pour avoir refusé de traiter ses vignes contre la flavescence dorée, a-t-on appris lundi auprès de l’intéressé. En juin, un arrêté préfectoral avait imposé le traitement de «l’ensemble des vignobles de la Côte d’Or» au moyen «d’une application unique d’un insecticide» contre la cicadelle, insecte vecteur de la flavescence dorée, une maladie de la vigne présente notamment dans le nord Mâconnais, en Saône-et-Loire.

«Je me suis refusé à faire ce traitement», a dit Emmanuel Giboulot, qui exploite dix hectares de vignes en biodynamie sur la Côte de Beaune et la Haute-Côte de Nuits, confirmant une information du site bastamag.net. «On sait que le traitement systématique ne règle pas le problème», a-t-il poursuivi. «Même les insecticides naturels ne sont pas inoffensifs car ils ne sont pas sélectifs et on détruit toute la faune auxiliaire. Or, notre approche en biodynamie, que l’on applique sur nos vignes depuis les années 1970, est de travailler sur les équilibres biologiques».

Après un contrôle en juillet de la direction régionale de l’Agriculture, Emmanuel Giboulot a fait l’objet d’une convocation devant le délégué du procureur de la République du tribunal d’instance de Beaune pour une composition pénale. Prévue le 12 novembre, sa comparution a été reportée à une date, qui n’a pas encore été fixée.

Dans cette convocation, que l’AFP a pu consulter, il est reproché au viticulteur un «refus d’effectuer les mesures de protection des végétaux contre les organismes nuisibles en l’espèce en refusant de traiter contre la flavescence dorée». Il encourt jusqu’à six mois d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. «On a l’impression qu’on veut faire un exemple et qu’on manque de recul et de discernement sur les choses», a dit Emmanuel Giboulot.

Source : AFP via Actuwiki.fr

85 Commentaires

  1. Délirant!

    Faudrait pas qu’on se décide à se fâcher???

    • Les lobbys ne sont pas loin… je suis d’accord avec toi…

    • Qui reçoit des subventions, se doit d’appliquer les règles!
      Si tel n’est pas le cas, alors chaque être né en ce moment, ne reste qu’un numéro dans un monde soit disant démocratique.
      Quand allez vous ouvrir les yeux pour vous rendre compte que vos vies ne vous appartiennent plus. Tout est tracé après la conception.
      Moutons enragés…enragés sur ses acquis et non sur sa liberté.
      LE MOUTON ENRAGE EST CELUI QUI SORT DU TROUPEAU ET PAS CELUI QUI ATTEND LA MASSE CRITIQUE POUR AGIR!!!
      Cela fait qques années que je suis ce site pour son coté non conformiste mais je me rends compte qu’il n’est qu’un bras du système tentaculaire ou tout du moins une majorité de ses participants en font le jeu. ;o(

      • Pas mal sont ou essayent de sortir du système, en tout ou en partie, c’est déjà bien non??

        C’est plus facile à dire qu’à faire et puis, avant d’agir, il y a une phase qui s’apparente à du blabla et qui est, en réalité, une phase préparatoire d’auto-encouragement!
        😉

      • le mec qui est au pole emploi (qui touche des subventions donc, même si ce n’est pas le bon terme), et qui refuse un stage ou une proposition de job, se voit il affublé d’une peine de 6 mois de prison et de 30000 euros d’amende????

        La peine est disproportionnée, nan? vous ne trouvez pas?
        Pour vous la loi est dans 100% des cas bien conçue de telle sorte qu’il ne faille jamais la remettre en question?

        il faudrait eviter d’etre trop binaire: loi = bien; c’est grotesque un tel raisonement!

        et puis la loi n’est elle pas faite pour proteger le citoyen?

        • C’est justement de ça qu’il est question. Doit-on mettre en péril la majorité des viticulteurs car une personne refuse la solution proposée?
          Nous sommes dans un état de droit.

          Je ne dis pas que c’est bien de traiter avec des produits phyto. Mais il y a ici le bien d’autrui qui est mis en péril. Toute la question est là. Donc cette loi de protection qui date de plus de 20 ans et qui a pour but la protection des vignobles doit elle être baffouée?

          Si vous êtes atteint d’une maladie dont la quarantaine est obligatoire, vous ne pourrez pas y déroger. Ce sont des mesures de protection sanitaires. Doit-on aussi remettre cela en question?

  2. emplois de produits dangereux = génocide organisé…Mon épouse et moi même avons refusé un cui dans une blanchisserie….les sanctions ne vont pas tarder à tomber….les loups sont aux abois ils sortent les dents et les griffes…..et viva la liberta…3 questions fondamentales…je sais je me répète….quel est l’état des 3 éléments vitaux (eau, terre et air), ou va l’argent du contribuable…..mettre son bulletin de vote dans une urne a des conséquences dramatique…. démocratie = tirage au sort…

    • Et même si tirage au sort. Tu es certain que la majorité veut une agriculture plus pérenne à un prix plus élevé?
      Moi j’en suis vraiment pas certain. La meilleur preuve est le comportement du consommateur qui ne nécessite aucun pouvoir politique. Ce comportement général va dans le sens de l’agriculture intensive, mortifère et bon marché.
      Quel est le critère N°1 dans le choix des consommateurs… LE PRIX!

      Alors même une assemblée tirée au sort ne veut pas forcément dire que les méthodes culturales changeront.

      • Et, qui te dis qu’elle serait plus chère?

        Ah oui! Ceux qui se gavent!!!

        Les intermédiaires avec leurs marges totalement indécentes, les vendeurs de graines trafiquées, les vendeurs d’engrais destructeurs d’humus et donc de rendement, les vendeurs de pesticides destructeurs de biotopes et donc de rendement, les industriels de la terre, les transporteurs de « l’autre bout du monde » et tous les autres chacals « a pantalon à une jambe » prêt à tout au nom du profit.

        …Et tu croix, que tout cela n’a pas un prix???

        On nous saigne avec notre consentement en nous expliquant que c’est pour notre bien et que c’est la seule solution (très très rentable).

        « Tout n’est que mensonges et intérêts ».

        • Oui, remettre de la main d’oeuvre dans les champs en contrepartie de la mécanisation et des traitements coutera plus cher.
          La main d’oeuvre étant le premier cout de la production alimentaire.

          après je suis d’accord qu’on peut en modifiant ses habitudes de consommation, manger moins de crasse, manger mieux et pour le même budget mensuel.

          Toi et moi sommes peut être prêts pour faire cela. Je le fais d’ailleurs déjà. Mais c’est loin d’être une généralité. Regarde autour de toi.
          Je travaille dans le secteur, je vois bien comment ça fonctionne et ce que le marché de consommation demande.

          Vous savez autant que moi que la majorité veut des rayons avec 5000 références. Du choix inutile et surperflu à pas cher.

          Il faudrait passer par le totalitarisme alimentaire. Moi j’y suis pour mais alors on s’éloigne des systèmes majoritaires démocratiques.

          • Je suis entièrement d’accord avec toi.

            Mais une question me trotte.
            Vaut-il pas mieux, un ouvrier agricole actif en bonne santé et payé pour son travail, plutôt qu’un chômeur oisif vivant de subvention et développant des maladies dites de civilisation?
            Sachant qu’au final, les deux seront à la charge du consommateur/citoyen.

            • Bien entendu oui. Et il y aura un impact positif à tout les niveaux.
              Mais ça va être difficile à faire bouger. Très difficile.

              Ce que la politique peut faire tout de suite, c’est orienter la PAC dans cette direction.
              Et là tu vas voir tout les agriculteurs bretons et autres mettre le feu à Paris.

              • Hé oui Ché,

                C’est l’une des grandes difficultés concernant le tirage au sort…

                C’est d’accepter que la majorité des citoyens puissent faire des choix imbéciles et malsains.

                C’est une éventualité réelle et très concrète.

                Même un groupe d’individus peut se fourvoyer et se tromper.

                Et cela sera obligatoirement le cas…

                Au moins, lorsque cela arrivera, (si nous arrivons à imposer le Tirage au Sort), ils auront le mérite de se tromper au nom de l’Intérêt Général, et non plus d’intérêts particuliers…

                Errare humanum es

                • Fenrir: Pour cette raison, j’ai toujours été un amateur des dictatures éclairées.
                  La démocratie (véritable) serait aussi une forme de dictature du nombre envers les minorités.

                  • Ouais,

                    Comme le disait justement Dark-Vador:
                    – « Soigne ta qualité d’éclairage et les chegokus suivront. » ;))

                    … Certes, mais bien souvent, « plus de noire que de blanche ».

                  • J’ai également connu cette tentation aristocratique.

                    C’est l’erreur que les Russes ont commis en adoptant le Marxisme-Léninisme.

                    Les 10 % d’individus « éclairés » qui vont guider ta « dictature » éclairée seront les nouveaux privilégiés « Apparatchiks » de par l’Aristokratos.

                    Je ne souhaites pas de dictature aristocratique.

                    Pas plus si elle est dirigée par une « élite éclairée » qui a tout compris et ne veut que mon bien.

                    Que de celle issue de la pseudo-démocratie élective et de ses « énarques ».

                    « Le suffrage par le sort est de la nature de la démocratie. Le suffrage par le choix est de celle de l’aristocratie.
                    Le sort est une façon d’élire qui n’afflige personne ; il laisse à chaque
                    citoyen une espérance raisonnable de servir sa patrie. » MONTESQUIEU,
                    De l’esprit des lois – Livre II, Chap II.

  3. Un sujet délicat qui mérite réflexion sur base de connaissances agronomiques avérées.
    Pas si évident.
    Et pourtant je suis totalement hostile à l’usage de produits phytosanitaires. Mais dans certains cas…

    Ne connaissant pas particulièrement ce sujet précis (je vais me renseigner), j’éviterai des commentaires à la va vite.

    • quelques pistes avec Claude Bourguignon….le jardin du graal (Foster)…voir aussi Soltner….et un lourd de chez lourd Sepp Holzer

      • la pétrochimie 60 ans le vin hoooouuulaaaaaa.
        Ce n’est certe pour des raisons pour des raison sanitaire puisque le raisin est un des fruits les plus traités donc un des plus toxique.
        ni pour des raisons qualitatifs vu le nombre de vinasse qui existe
        Reste donc ha oui le pognon ventre n’importe quoi du moment que ça rapporte à tout les maillons de la chaine (de l’esclavage)
        Imaginons un instant que ce futur terroriste réussisse à produire des vigne en bonne santé et un vin ne serais ce que « moyen ».
        Mais derrière cet « exemple » ce cache un autre problème sanitaire….S’il perd cela risque de s’étendre à toute la production alimentaire. Obliger n’importe quel producteur sous prétexte de maladie parasites… de traité lourdement ses céréales ses légumes son bétail…. (un peut comme la vaccination chez l’hommo crétinus)de là on peut aisément interdire tout à chacun d’avoir un truc qui pousse chez lui. Je crois qu’ils ont tenté ça aux Unions des Sociopathes Amicaux.
        Interdire ce qui est sain sous couvert de mettre en danger la production alimentaire mondiale et d’être responsable de la faim dans le monde.
        J’extrapole peut être encore mais d’après ma prophétie ça verra le jour

        • Bon,
          Après vérification sur la maladie en question, causée par une bactérie transportée par la cicadelle qui en est le vecteur, il s’avère que ce que je supposai s’avère correct. Il me fallait le vérifier.

          Cette maladie a été circonscrite depuis près de 20 ans. Mais depuis quelques temps elle a tendance se disséminer sur d’autres régions et donc s’étendre.
          Cette maladie vraisemblablement incurable provoque la mort du vignoble de façon irrémédiable.

          Il me semble donc justifier d’appliquer les moyens nécessaires pour empêcher son expansion.
          Au risque de voir des régions viticoles entières disparaitre.
          Dans ce cas, je peux comprendre que l’emploi d’un traitement soit imposé.
          Le risque étant de créer un foyer qui se répandra aux autres cultures anéantissant vignobles, récoltes et emplois.

          La densité des vignobles est aussi un facteur aggravant.

          Voilà, avant de critiquer cette décision, veuillez bien mesurer l’impact potentiel de cette maladie sur les viticulteurs. Bio ou pas, si il y a contamination, tout sera perdu et des années de travail anéanties.

          Pour moi, cette obligation et condamnation est justifiée.

          • Précision: Il existe une autre méthode radicale qui permet d’éradiquer le phytoplasme. Bruler le cep!
            Aucun moyen n’est connu pour tuer le cytoplasme implanté. La seule lutte concerne le vecteur.
            Les vignes peuvent être contaminées sans symptômes jusqu’à 5 ans. Période durant laquelle le plant sert de foyer de contamination.
            La lutte est obligatoire depuis 1987 si l’agent est présent.

            Ce n’est donc pas le dernier coup en douce de bigpharma.

            On peut discuter d’une alternative qui n’obligerait pas le traitement. Elle passerait par une obligation de dépistage et une action curative obligatoire en cas de présence. Cela augmente le risque de dissémination.

          • La densité des vignobles est aussi un facteur aggravant.
            tout se résume dans cette phrase. c’est un problème de sur proximité et pas de maladie il faudrait aussi chercher dans la sélection et l’hybridation des ses vignes qui les ont sans doute aussi rendu de plus en plus fragile. Car on favorise la sélection de rentabilité au dépend de la santé que ce soit de l’animal ou du végétal.

            A faire n’importe quoi on en paie toujours le prix et je ne vais certainement pas cautionner l’empoisonnement du vivant pour quelques €.
            Je préfère de loin quelqu’un qui cherche un solution pérenne avec des éléments naturel à des gens qui sous réserve du bien être des la population, de préserver une profession empoisonne le vivant.

            Dans se monde on nous parle de paix pour vendre des armes …ça laisse à réfléchir tout de même

            P.S. le terme phytosanitaire appartient au novlangue il conviendrait mieux d’utiliser le terme insecticide(TUE les Insectes et nous empoisonne)

            • phytosanitaire ne concerne pas que les pesticides. C’est un terme général.

              Les cépages rustiques sont tout aussi victimes. Ce n’est donc pas la cause. D’ailleurs dans le bordelais les cépages les plus nobles sont vieux et ne sont pas concerné par l’hybridation moderne.
              Les techniques BIO ne peuvent en aucun cas lutter contre cette bactérie. Il n’y a donc pas de solution pérenne sauf la destruction par le feu. (obligation légale si plus de 20% de la parcelle sont touchés)

              Le choix est limité. Laisser faire car il n’y a pas de moyen de lutte autre que l’éradication du vecteur et voir des régions entières anéanties.
              Ou traiter avec le seul moyen connu.

              Il faut dans certains cas accepter la raison.

              • la raison de l’argent ne sera jamais la mienne 😉 encore plus quand cela concerne le domaine du ludique.
                Autre point même s’il existait une solution « naturelle » elle serait automatiquement étouffée par le marketing de solutions brevetées et destructrices.

                Je sais j’vois le mal partout 🙂

                • Wolf: Faut bien mesurer de quoi on parle. Faut-il prendre le risque de sacrifier le bordelais et tout ce que ça comporte?
                  Il y a un acquis culturel aussi derrière ça, un savoir faire viticole et de grands domaines reconnus mondialement.
                  Ca va au-delà de l’argent. Mais c’est vrai que l’argent joue un rôle prédominant.

                  Je suis quand même d’avis que si le traitement permet la survie du bordelais, il doit s’appliquer.
                  Sans oublier qu’après, c’est le reste de la France qui sera touché. Peut être jusqu’à une certaine limite climatique.
                  Ca nous laissera peut être une place pour le vin belge…

          • Toujours le même argumentaire massue.

            Mais la bataille à long terme est perdue d’avance!

            Certaines bactéries vont développer une résistance aux produits « phytosanitaires ».
            Conséquence : Emploi de plus grosse dose, mais au final, des bactéries mutantes à résistance maximum et un consommateur, plus un viticulteur appauvris et…….malades.

            Suite à quoi, cette batterie fera son grand retour, puissance max.
            …Comme le fait la peste, le choléra, la tuberculose et bien d’autres vacheries en ce moment.
            Et en force, s’il vous plaît!
            Mais chuttt, comme le dit l’OMS, la situation est sous contrôle.

            Au fait Benji, combien de cas de tuberculose dans ton hôpital?

            « Béchamp* avait raison » comme concéda un certain Pasteur.
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ

            Et pour les plus curieux :
            http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Baptiste_de_Lamarck

            • C’est pour ça que la lutte ne vise pas la bactérie mais le vecteur.
              Il n’y a pas de moyen de lutter contre la bactérie elle même.

              Le vrai sujet dont il est question est le suivant:
              – Doit-on laisser une pathologie (quelconque, le sujet est vaste) se répandre quand des moyens de lutte existent? Si oui, les contrevenants doivent-ils être condamnés ? C’est ça la vrai question de ce problème.

              Tu parles choléra, tuberculose dont la recrudescence est en grande partie liée à la grande pauvreté et à la multirésistance. Doit-on laisser une pathologie se répandre ou peut-on obliger les vecteurs contaminés à se faire soigner. Quarantaine ou pas? Traitement ou pas? C’est au fond le même sujet que pour la vigne.

              • Certes, des moyens de luttes prophylactiques existent et, il faut les mettre en œuvre.

                Mais, ce qui est dommageable. C’est l’unique recours à des substances exogènes toxiques pour tenter de détruire une espèce vivante.
                Pour la seule raison qu’elle est nuisible.
                D’une part cela ne fonctionne jamais*, mais en plus cela provoque à long terme des effets catastrophiques sur l’écosystème (où rien n’est inutile).

                *Voir l’utilisation invraisemblable du DDT dans les decennies d’après guerre.

              • – Doit-on laisser une pathologie (quelconque, le sujet est vaste) se répandre quand des moyens de lutte existent? Si oui, les contrevenants doivent-ils être condamnés ? C’est ça la vrai question de ce problème.

                Si les remèdes était moins dangereux que le problèmes pourquoi pas mais ce n’est pas le cas.

                C’est pour cela qu’il va être difficile de trouver un terrain d’entente entre nous 🙂
                Si il y a un point sur lequel on va être d’accord dépistage + Feux

                • Wolf: La solution dépistage + feu est envisageable.
                  Je serai d’ailleurs personnellement d’avis de choisir ce type d’approche tout en gardant conscience du risque accru. Et de mesurer dans le temps l’efficacité sur la propagation. (mais je ne suis pas viticulteur donc c’est facile de parler ainsi)
                  Mais ce sont les viticulteurs qui décident dans leur majorité. Et eux ne veulent pas prendre de risque dans leur grand majorité.

                  Ce que ce producteur risque si il traite, c’est surtout de perdre son label BIO pour cette année. Je pense que lui aussi est financièrement intéressé de ce point de vue là. Si il doit un jour tout bruler, ce sera pire pour lui et le travail de longue date accompli.

                  En tout cas, vous voyez que c’est un sujet délicat qui va au delà des réactions primaires du grand complot. Il y a des arguments quand même défendables en faveur du traitement et de la condamnation.

                  • « Ce que ce producteur risque si il traite, c’est surtout de perdre son label BIO pour cette année … »
                    Le vin en biodynamie est l’expression de la patiente compréhension de la vie du sol, du pied de vigne, de ce qu’il donne et l’équilibre que le viticulteur parvient à établir entre terre et ciel donne la quintessence du nectar. Crois-tu que cela se retrouve en une année ! As-tu pensé que ce fin observateur de la transformation du raisin avait peut-être des solutions vivantes, bien comprises et moins radicales ? C’est comme éteindre la fièvre lors d’une maladie infantile et ainsi masquer les causes, brouiller les pistes qui permettraient de soutenir les forces d’autoguérison rapide.
                    Le vignoble français souffre de divers maux (sans jeu de mots!) et les solutions sont dans l’absolu respect de la vie, comme pour tout dans ce monde.
                    Personnellement je refuse de boire du vin s’il est saucé, simplement pour être cohérente et en bonne santé. Lorsque je suis invitée chez des amateurs de vin, j’apporte toujours un cru issu de raisins certifiés biodynamiques et invariablement c’est un bonheur des papilles et des compliments pour l’auteur.

                  • il suffit de lire l’article en entier sur Basta pour savoir que le viticulteur incriminé pratique déjà la détection cep par cep « poussée » avec destruction éventuelle et préconise même l’obligation de cette méthode. Evidemment, vu l’industrialisation des méthodes à l’oeuvre dans toute la société, il ne faut pas croire qu’il risque de convaincre les technocrates et consorts.

                    • Je plussoie Romulus ;OD

                    • Et non Romulus,
                      Parce que les symptômes peuvent se manifester sur le plant seulement 5 ans après la contamination. Période durant laquelle il est un foyer de dissémination.
                      Il ne peut donc rien voir à l’oeil nu.
                      Le seul moyen est de passer par un vaste échantillonnage annuel et un dépistage analytique de type immunologique.

                      Pour Argile,
                      Le milieux c’est le plant de vigne. Il est donc impossible de faire varier le milieu sans intrant. Sauf par le feu! C’est totalement infondé de dire que rééquilibrer le sol fait disparaitre le germe. (on ne dit pas germe mais micro-organisme). Pour rappel, cette bactérie ne peut pas être traitée une fois installée. C’est le vecteur de dissémination et les foyers qui sont visés.

          • comme l’a dit Claude Bernard (ce que Pasteur a reconnu peu avant sa mort), « ce n’est pas le germe l’important, mais le milieu dans lequel il vit »…en d’autres termes, s’il n’a pas la nourriture qui lui convient, il disparait…c’est pourquoi les produits insecticides traitent la conséquence du déséquilibre du milieu (et rien ne tient), alors que rééquilibrer le sol avec des produits naturels fait disparaitre le germe, en s’occupant de l’origine du problème…et c’est pareil partout, dans le corps humain, dans le sol, et sur toutes surfaces…en plus, la bactérie est à l’origine du début de la vie…

            • certes, mais surtout BÉCHAMP.

              -Pasteur aurait dit sur son lit de mort : « Béchamp avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout ».
              -Mais il dit aussi: « C’est Claude qui avait raison »

              ….Le père Pasteur fut très bavard pour un mourant!!!

              http://www.homocoques.com/b040301_dechamp_pasteur.htm

              http://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ

              • Après avoir pris le temps de me replonger dans l’Index Phytosanitaire, il existe des traitements agréés en culture labellisé Bio. La seule spécialité commerciale à ma connaissance est à base de Pyrèthre.

                La question se pose cependant de se dire que nous sommes peut-être devant un nouveau Phylloxéra…

                Pour ceux qui ont des grands-parents vignerons de vieille souche, ou qui cherchent à connaître l’histoire rurale des vignobles. Vous avez dû en entendre parlé…

                Nous pouvons voir se développer une terrible crise dans tous les vignobles français s’il y a effectivement propagation.

                Et j’ignore encore pour l’instant s’il existe des cépages naturellement résistant à la flavescence dorée…

                Le plus curieux dans tout cela, c’est qu’avant le phylloxéra, et depuis Noë, nos ancêtres, inventeur de la tonnellerie, ne « traitaient » pas la vigne…

                S’il se lève de nouveaux Marcelin Albert, j’espère qu’ils seront moins naïf…

                • Exact Fenrir, c’est bien le Pyrèthre.
                  Et tu fais bien de parler du phylloxéra, sans l’avoir cité c’est ce type de pathologie qui fonde mon raisonnement.
                  Enfin quelqu’un qui approuve ce que je dis. Je me sentais un peu seul!

                  Mais selon les avis ici, la crise des vignerons ne serait rien au prétexte qu’ils font de la merde et que ce serait bien fait pour eux. Sauf Engel qui avait des arguments intéressants.
                  C’est facile de parler comme ça quand on est pas concerné!

                  • Je n’ai pas abordé le sujet du phylloxéra car le sujet me met dans une colère noire!!!
                    Quand je vois d’où il vient et qui nous a vendu les pieds résistants!

                    Ceci dit, dans ce cas, cela prouve surtout qu’il faut trouver dans la nature une mutation qui a développée la résistance à l’agent pathogène et la dupliquer.

                    Comme quoi, le terrain est tout, etc…

  4. les gens soutiennent une « quenelle » qui n’a ni queue ni tête mais quand il s’agit d’une cause sérieuse comme celle ci vous allez voir qu’il n’y aura plus personne

    • Bien vu Saykina ! ;o)

      • Encore faut-il savoir de quoi on parle!

        • de ce geste qui fait furher……..ne bougez pas je connais le chemin 😉

          • Je parle pas de la quenelle 😉

            Mais de ce sujet.

            Je trouve qu’on a ici des avis trop draconiens sans prendre la mesure du sujet.
            Je préfère qu’on débatte comme on le fait ci-dessus avec des vrais éléments que des jugements vite faits sans connaissance des choses.

            C’est un peu général quelque soit le sujet.

            Ici, la question n’est pas de savoir si le mec doit être condamné ou non.
            Le vrai sujet est sur la nécessité ou non d’empêcher la prolifération d’une pathologie. La discussion devrait avant tout tourner autour de ça. Et là, on parle technique et pas de complot stupide.
            Ce qui permettra par la suite de savoir si il faut le condamner ou non.

            • Tant qu’on s’arrête sur ce sujet on zappe le reste.
              Oui, c’est difficile pour celui qui veut vivre à travers sa passion (en souhaitant que cela le soit)de garder son intégrité… Oui, le système étouffe les cœurs purs… et aprés… ils font quoi?
              Brûlons tout pour éradiquer… mais que va demander le propriétaire des vignes?
              C’est le serpent qui se mord la queue tout en sachant que ça fait mal… il n’a toujours pas compris!
              Le changement est en chacun de soi…pour former ce grand tout.

            • je vais plus en profondeur ou du moins dans une globalité. Et dans ce cas elle est uniquement financière à bien des niveaux (j’ai pas vu récemment d’article s’alarmant sur la disparition des coquelicots ou l’importance de la disparition des pollinisateurs et donc d’une loi radical sur la sur utilisation des pesticides herbicides fongicides… C’est donc pour moi un simple problème d’argent.
              Le fait qu’il n’y ai pas de moyen naturel ne veux pas dire qu’il en existe pas mais qu’on en a pas trouvé. Et comme on favorise de toute manière les financements dans le chimiques on ne risquera pas de trouver d’autre solution que celle de la pétro chimie. Qui n’en ai pas une puisqu’elle développe plus de problème qu’elle n’en résouts

              Donc non coupable Monsieur le président et le procureur général 🙂

              • Encore une fois, il y a conflit d’intérêt entre l’avis général sur les pesticides, les apiculteurs et les agriculteurs qui fournissent des produits merdiques à bas prix que le consommateur réclame (par ses achats). Le citoyen et consommateur est donc pris entre deux positions.

                D’un côté il râle et de l’autre, là où il peut agir concrètement, il se comporte comme un con (en majorité). Nous avons une force non politique, c’est notre moyen de consommer. Pas besoin de vote pour faire capoter un secteur. Juste des actes que nous accomplissons tout les jours.

                Ca rejoint ce dont on parlait avec Engel en haut de cette discussion.

                Il suffirait d’une loi interdisant totalement les pesticides. Il suffirait mais on va se retrouver avec les 3/4 des producteurs en rue dès que leurs rendements intensifs seront impactés.

                Il faut donc prendre des décision mais dans un cadre global qui doit être remis en place. C’est toute l’agriculture qui doit changer.

                Là encore, il ne suffit pas. C’est très compliqué.

                C’est pour cette raison que je pense que sur le net, plutôt que discuter dans le vide, il faudrait trouver un moyen collectif de rédiger un programme d’avenir global sur tout les sujets de société. Prendre le temps nécessaire mais avancer concrètement. Comment faire? Un grand syndicat citoyen me semble être une nécessité pour commencer à construire nos solutions en concertation avec tout le monde.

  5. Et nos grands écolos dans tout ça, où sont-ils ?
    Ah oui, dans EELV, il y a le mot Europe…, ça doit expliquer bien des choses, non ?

  6. La biodynamie c’est de l’agriculture par la vie; l’agrochimie c’est de l’agriculture par la mort.
    C’est comme la paix par les armes, on sait où ça mène.
    Ce qui domine c’est la mort alors ce biodynamiste va s’en prendre plein la gueule. Vous pouvez faire ce que vous voulez ça changera pas grand chose pour lui. Il sauve sont honneur mais il risque de perdre sa vigne.

    • @fotoulaver
      :Ce qui domine c’est la mort alors ce biodynamiste va s’en prendre plein la gueule. Vous pouvez faire ce que vous voulez ça changera pas grand chose pour lui. Il sauve sont honneur mais il risque de perdre sa vigne

      _==>tournicoti,tournicoteZ=
      ton écrit m’inspire en bonne nouvelle,merci bien!!

      _==>détourneZ en bonne nouvelle donne ceci:

      perdre son honneur ET garder SA vigne,ICI meme est son bonheur.

      ,,

  7. s’attaquer aux résultats plutôt qu’aux causes avec des produits mortifères qui vont accélérer les CAUSES ,hahaah.
    Le monde à l’envers…

  8. Super débat, et pour rép un plus loin avec Chegoku concernant le produit, le risque de contamination à grande échelle et le reste :

    C’est comme pour les doryphores, dame Nature nous a légué pour chaque ‘problème’ une solution, car dans celui-ci réside déjà des pistes de guérison…

    Ne pas prendre en compte les Compétences -très certainement- bien plus aboutie en connaissance des végétaux et du grand Un terrestre de ce viticulteur Biodynamique, c’est effectivement l’envoyer directement en prison.

    La biodynamie est une science du vivant, et je suis prêt à parier que ces vignes NE SERONT PAS contaminés.

    Une maladie entre sur un sujet malade ; un sujet sein ne risque pas grand chose d’une quelconque infection. La maladie est avant tout une sonnette d’alarme d’un dérèglement, et prendre une logique occidentale pour analyser cette situation, c’est traiter la conséquence avant la cause.

    Tout mon soutien à cette personne, puisse-t-il avoir gain de cause…

    Salutations,

    • Oui mais tu postules qu’il possède la solution. Hors, il n’en est fait mention nulle part! Et sa méthode de surveillance visuelle ne vaut rien. L’infection peut être asymptomatique durant 5 ans tout en étant un foyer de dissémination.

      • Tout est dans le peut-être!
        …et surtout les pires abus.

        Ce type de raisonnement ouvre la voie au pire dérives totalitaire et rarement bien éclairées. 😉

        Exemple volontairement exagéré mais qui illustre l’utilisation abusive du principe qui permet tout au nom d’une hypothétique sécurité universelle (quelle soit sanitaire ou autre) :

        « Oui, atrophions les mains de tous nos jeunes par mesure préventive. Car sans cela, d’ici 5 ans, certains risquent de nous jeter des cocktails-Molotov à la figure. Et encore plus grave, par leurs gestes ils vont contaminer le reste de la population. »

        • 5 ans étant le délai maximum.
          engel: D’accord, mais va falloir alors allez expliquer aux 95% de viticulteurs que si leurs vignobles disparaissent, c’est pas bien grave.
          N’oubliez pas que derrière ça il y a des gens qui travaillent, des familles à nourrir….

          Encore une fois, je pense que taper sur le producteur sans faire le nécessaire sur le cadre global sera improductif.
          Donc je pense qu’en l’état, ces producteurs et leur gagne pain doivent être protégés.

          Je pourrais aussi prendre un autre exemple qui va dans le sens opposé du tiens.
          Si demain la variole réapparait massivement. Doit-on obliger la quarantaine et la vaccination obligatoire? Moi je dis oui connaissant la virulence de cette maladie. (Je parle de variole, pas de grippe H1N1)

          • T’inquiète la variole* fait aussi son grand retour.
            C’était certain et pourtant, que de combat contre elle!!!

            Sur deux ou trois générations tout se résume à : Reculer pour mieux sauter (dans l’enfer) »

            On lègue à nos enfants nos dette financières et un patrimoine génétique frelaté et surtout des super-organismes mutants hyper-résistants.

            Belle réussite que cette politique du zéro-risque.

            Alors certes, excellent politique pour cette génération d’égoïstes. Mais nos enfants vont nous haïr pour notre lâcheté. Et ils auront bien raison.

            « Tout se paye un jour ou l’autre….le tout c’est que cela le soit pas les suivants… »

            • Mais le retour n’est-il pas lié à l’abandon de la vaccination systématique???? HAHA.
              La levée des mesures de précaution n’en est-elle pas responsable?
              Mystère.

              • A bon!
                Je croyais que notre science éradiquait les problèmes!
                Pas qu’elle créait de nouveaux mutants encore plus forts.

                Comme je disais: « sans l’affronter, repoussons le problème… »

            • Au fait,
              D’où vient le chiffre de 95% de sinistrés?

              La politique de la terreur, peut-être.
              Historiquement, aucune épidémie naturelle ne fut si létale.

              • J’ai pas dis 95% de sinistrés. J’ai dis 95% des viticulteurs sous-entendu qui entendent appliquer la prévention et travailler de façon industrielle. Je pense pas être loin du chiffre réel.

                Allez, je crois qu’on a fait le tour du sujet.

                J’aime bien ce genre d’échange. C’est vachement plus intéressant que certaines autres discussions.

                • Pour finir et revenir à mon intension de départ.

                  Je voulais montrer qu’il ne s’agit pas ici d’un dernier grand complot Bigpharma comme tout le monde voulait le suggérer.
                  Il y a quand même des arguments et un cadre à prendre en compte qui va au-delà du grand complot pour nous tuer tous.
                  Il y a surtout un intérêt économique des viticulteurs dans un cadre global de consommation et de politique agronomique.

                  • Tout à fait.
                    Et je comprends ta démarche et ton raisonnement.
                    Que je trouve juste et logique dans le cadre qui a été défini par « le système ».

                    Mais, ce système est court-termiste.
                    Et, l’attrait du gain immédiat d’aujourd’hui, sera demain sa ruine!

                    Ceci dit, le gars est mal barré! Il ferait bien de revoir sa défense. Sinon la machine étatique va le pulvériser.

  9. C’est vrai que pour moi la question est plutôt de savoir si il faut soutenir un viticulteur qui a fait le choix du respect de sa vigne en lui créant un environnement sain et riche, ou bien de donner raison à la majorité de ses confrères qui eux ont choisit de tirer un maximum de profit de vignes anormalement fragiles et même malades. Le premier trouvant des solutions naturelles et pleines de bon sens en cas de maladie, et les seconds en utilisant systématiquement du poison qui ne fait qu’affaiblir un peu plus leur gagne-pain.Doit-on soutenir des gens totalement inconscients, ou ne faudrait-il pas que le gouvernement encourage la biodynamie-et pas que ça- en disant merde a l’europe et en rendant les viticulteurs « traditionnels » hors la loi? Je sais, je rêve…j’ai du mal a savoir qui est vraiment conscient de l’empoisonnement de la Terre et donc qui est vraiment coupable. En espérant que les habitudes de consommation changent et que tout le monde se mette au bio, mais vu les projets de notre élite je ne pense pas. En attendant il va falloir être vigilant parce qu’avec les accords déjà passés et ceux a venir, je crois que nous autres moutons enragés allons devenir des hors la loi… et que quelques futurs contrôleurs assermentés(rapport a la privatisation des semences) vont finir en engrais pour les tomates.

    • La bactérie ne fait pas de distinction. Elle s’attaque aux pieds peu importe le cépage et peu importe leur mode de culture.
      Tu crois que dans les vignobles de très grands crus bordelais on traite les vignes comme des vulgaires plants de tomates?

      • Certes, mais il faut quand même reconnaitre qu’un pied qui est affaibli par une pauvreté extrême de son sol et qui a donc de très mauvaises racines sera beaucoup plus enclin à attraper tout ce qui traine et aura une durée de vie ridicule. Chez moi en bourgogne, je vois bien ce qui se passe. Je vois comment ils traitent les grands crus, à coup d’épandage terrestre et aérien, en récoltant avec des machines qui maltraitent les ceps. Pourquoi les pieds de vigne sont tous aussi jeunes? Pourquoi le degrés d’alcool a étrangement augmenté dans la plupart des cépages ainsi que leur taux de sulfites? Quoi qu’il en soit je pense que les méthodes du plus grand nombre engendre ces situations, et qu’un dépistage systématique et une destruction par le feux mériteraient d’être essayés. Je crois aussi qu’il est grand temps de sortir de cette logique de production a outrance et privilégier la qualité. Je ne dis pas que le changement serait facile étant donner que notre gouvernement et l’europe feraient tout pour aller dans l’autre sens, au lieu de se servir de l’argent public pour soutenir les viticulteurs en transition. Ceci est aussi valable pour l’agriculture de façon générale. De toute façon je ne sais pas si il est utile de polémiquer étant donné que les base de système sont pourries. Le bon sens n’a plus sa place et je ne suis pas sure que la populace ait son mot a dire. Je ne suis pas défaitiste mais je crois qu’il faut attaquer le problème à sa base pour pouvoir agir sur les conséquences. L’état de santé de notre très cher vigne-qui ne nous appartient plus vraiment d’ailleurs-n’est qu’un détail vu l’ampleur des dégâts.

        https://www.youtube.com/watch?v=He15VFa71Po
        http://blogs.rue89.com/no-wine-innocent/2012/08/27/cause-du-vin-un-million-de-francais-en-surdose-de-sulfites-228114

        • Peut être cela a-t-*il déjà été essayé (dépistage + éradication). Personnellement je ne sais pas si dans le passé cette solution a déjà été testée. Ce problème est connu de longue date.
          Mais il est vrai qu’elle pourrait être judicieuse. Cependant, elle doit passer par une analyse de type immunologique et donc engendrer un cout sur l’exploitation.
          Toujours le même problème.
          Et on ne peut contraindre les agriculteurs si on ne leur offre pas d’alternative au système actuel.
          Je suis tout à fait d’accord avec toi, il faut repenser globalement toute la logique agronomique. Comme je l’ai dis plus haut, la PAC peut être immédiatement axée vers l’agriculture pérenne. Mais cela ne suffira pas si on ne change pas toute la chaine en aval.
          En attendant, faire porter le chapeau et les conséquences aux seuls agriculteurs me semble injustifiée.

  10. Le lien « Emmanuel Giboulot, » ne fonctionne pas!
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  11. bonjour

    Au fond , qu’elle est le véritable objectif qui pousse une justice à agir contre ce petit exploitant?

    ne peut on pas penser qu’il s’agisse d’un moyen , subversif, de mettre a mort juridiquement le petit , au profit du puissant , déjà puissant mais pas assez a ses yeux.
    C’est comme si on fermait toutes les épiceries de quartier pour cause de manque de place de parking, au profit de la super structure d’une grande entreprise qui s’est implanté dans une zone centralisée commerciale.

    comprenez vous? les lois sont faites pour et par ceux qui vont en tirer profits ou leurs amis , donc cela reviendra dans les poches ! c’est prévu , c’est un complot généralisé, tout le monde le sait mais a quand une véritable solidarité des peuples contre de telle pratique.d’un autre âge remise a jour !

    j’en ai marre de ce monde merdique ….

    • On a développé longuement ci-dessus.
      La décision de justice peut être comprise au regard d’une politique de prévention vieille de plus de 20 ans.
      Chacun son avis sur la nécessité d’une politique de prévention sanitaire mais faut mettre de côté les théories fumeuses du grand complot. C’est pas le cas ici.
      Le but recherché est de maintenir et protéger les vignobles.
      Ceux qui en tirent profit se sont avant tout les producteurs de vin petits et gros confondus. C’est le secteur viticole qui est protégé par ces mesures.

      Son aptitude risque de lui couter très cher si il perd son vignoble.

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