Le 26 septembre dernier, le service médias de la SNCF a rédigé un communiqué de presse qui n’a trouvé aucun relais médiatique malgré son importance.
La raison du black-out total sur ce communiqué vient du fait qu’il s’agit d’une ferme mise au point concernant le traitement médiatique des « avancées » techniques de l’enquête sur l’accident de Brétigny.
Traitement médiatique tel que celui-ci par exemple :
Voici la réponse de la SNCF :
SNCF
COMMUNIQUÉ N°46 – SAINT DENIS, LE 26 SEPTEMBRE 2013
SNCF ET RFF APPORTENT DES PRÉCISIONS TECHNIQUES
Un quotidien national a publié ce matin des « informations » sur certaines pièces de l’instruction judiciaire concernant l’accident de Brétigny.
SNCF et RFF n’ont pas accès à ce dossier d’instruction.
Ils s’interdisent de commenter l’instruction judiciaire en cours, qui est seule de nature à déterminer les causes de l’accident. L’analyse de ces pièces de l’instruction par ce quotidien appelle trois mises au point pour éviter toute erreur d’interprétation.
TOUS LES DOCUMENTS SONT CONSULTABLES
Un compte rendu de tournée, document rédigé par l’agent en charge des inspections de la voie, a été rendu public. Il s’agit de la tournée d’inspection du 4 juillet 2013.
Pour comprendre les informations publiées, il faut prendre connaissance des comptes rendus relatifs aux visites du 21 février 2013 et du 4 avril 2013, dont il est fait mention.
Ces trois documents sont consultables à l’adresse
http://www.sncf.com/fr/fil_info/presse/Bretigny-rapport-enquete
VISITE DU 4 AVRIL 2013 : UN PROBLEME DE CÂBLE ELECTRIQUE ET PAS DE FISSURE DE RAIL N°11301
Extrait du rapport du 4 avril 2013
L’inscription « TJD 8/9 RT cassé coeur 11301 » signifie bien qu’il s’agit de l’aiguillage sur lequel a eu lieu le déraillement du 12 juillet 2013.
« RT cassé » signifie Retour Traction Cassé. Il s’agit d’un câble électrique fixé sur le cœur de l’aiguille qui est cassé. Cela n’a pas de lien avec la robustesse de l’aiguillage et le déraillement survenu.
L’inscription « S.E. » signifie Service Electrique, c’est-à-dire l’équipe en charge d’intervenir pour réparation.
VISITE DU 21 FEVRIER 2013 : UN BOULON ABSENT SUR UNE « ENTRETOISE » ET PAS SUR UNE ÉCLISSE
Extrait du rapport du 21 février 2013
Le rapport indique qu’un boulon manque sur une « entretoise », pas sur une éclisse, pièce mise en cause dans l’accident.
Une entretoise est une pièce métallique qui relie deux rails parallèles. Une éclisse relie deux rails bout à bout.
Par ailleurs ce rapport précise une intervention de « serrage/conso en S12 ». Cette annotation ajoutée dans une autre écriture témoigne d’une intervention pour consolider et serrer les boulons en semaine n°12, c’est-à-dire la semaine du 18 mars au 22 mars 2013.
Sans attendre la conclusion des deux enquêtes, RFF et SNCF ont engagé les vérifications et la mise sous observations des aiguillages de même type, ainsi que les expertises de nos méthodes de maintenance.
D’autres actions seront arrêtées aussitôt que les enquêtes en feront apparaître l’utilité.
Les deux enquêtes sont en cours et permettront de déterminer les causes exactes de l’accident.
CONTACT PRESSE
Service médias SNCF – Tél : 01 85 07 89 89
Source :
http://www.sncf.com/sites/default/files/cp_46_sncf_et_rff_apportent__des_precisions_techniques.pdf
Maintenant, même s’il s’agit bien d’une mise au point très importante, elle ne remplacera jamais la seule mise au point qu’il conviendra bien un jour de faire et qui pourrait bien commencer par :
« Les résultats de l’enquête démontrent que l’accident du Paris-Limoges à Brétigny et le déraillement le jour même à Limoges de la locomotive d’un convoi de déchets nucléaires d’Areva avaient bien pour origine la même équipe de saboteurs qui, ayant échoué à Brétigny quelques heures plutôt ont renouvelé avec « succès » leur action visant à stopper le convoi »
Parce que ce jour là, comme le 11 septembre 2001 ou ce n’est pas 2 mais 3 tours qui se sont effondrées, ce n’est pas une mais deux éclisses qui ont été déboulonnées sur le réseau RFF entre Paris et Limoges.
Question : Le convoi de déchets nucléaires d’Areva a-t-il emprunté quelques heures plutôt la même voie que le Paris-Limoges sans que l’éclisse dévissée à Brétigny pour cette occasion, ne parvienne à le faire dérailler ?
Une chose est sure, deux éclisses dévissées le même jour entre Paris et Limoges constitue un véritable défi aux lois de statistiques et de probabilités, à moins que chaque jour ce soit des dizaines d’éclisses qui soient en fait dévissées en permanence sur le réseau RFF et alors là….
Stef2892 pour les moutons enragés
quel foutage de gueule aucun respect!
Bonjour grand marabout 2.0,
A qui s’adresse ce commentaire ?
Votre commentaire suivant ma laisse à penser que c’est aux médias de masse.
Je me trompe ?
bonjour stef
non,tu ne trompe pas,c’est bien a eux.
j’avais dans le premier article,mis un rapport sur l’état du réseau ferré.qui datait
il nous raconte n’importe quoi et incite a faire n’importe quoi,et veulent absolument nous faire croire..pour résumé
pour bretigny,ça va être:
-pas de chance
_pas de responsable,pas de coupable
_le réseau est en très bon état
dormez braves gens…relayer par les médias,bien sur.
et le viticulteur qu’on emmerde,et qui se passionne pour offrir un vin de qualité,aux valeurs d’antan,en justice! c’est d’un comble aberrations
comme le dit un humoriste:
-on nous raconte n’importe quoi,a un niveau jamais atteint(dans ces médias,a la solde de la pensée unique)
« nous pensons donc nous les gênons »
HS: encore du foutage de gueule notoire dans ce foutoir!
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/10/02/01016-20131002ARTFIG00380-un-viticulteur-bio-devant-la-justice-pour-un-aoc.php
Cette éclisse pose tout de même une énigme… En effet, si celle-ci, avant le passage du train était déjà fichée dans le cœur de l’aiguillage, c’est la loco qui aurait due dérailler en premier et non la troisième ou quatrième voiture. Il semblerait que cette pièce se soit retrouvée à cet endroit précis pendant le passage du convoi, hypothèse : l’éclisse ayant été démontée et laissée sur place a pu être (vibrations intenses au passage du (des) train(s) simplement accrochée par le boudin d’une roue et est venue se loger à cet endroit précis se « transformant », vue la position qu’elle a prise en tremplin et la roue suivante est sortie des rails en entrainant le reste du convoi, la vitesse étant surement un facteur aggravant.
Dans l’hypothèse contraire, cette éclisse, si elle avait subie le passage de la loco (environs 80 tonnes) et de voitures pesant aux environs de 45 tonnes, il me semble que celle-ci aurait due être mâchée par les roues avant ce déraillement, or les photos publiées ne démontrent pas un tel fait.
De plus cela fait pratiquement deux siècles que les trains roulent sur ce principe, il semble que la fiabilité du système ne soit plus à démontrer !…
Un nouvel accident grave s’est produit et personne n’en parle.
http://cjoint.com/?CJdt5Bh94XC
😀 Mdrrrrrr