Des scientifiques pensent que la météorite russe pourrait être suivie de plein d’autres

Tcheliabinsk

© Nikita Plekhanov sous licence CC

En février dernier, une météorite explosait dans le ciel de Tcheliabinsk en Russie, blessant plus de 1500 personnes, et causant plusieurs millions d’euros de dégâts. Le monde entier a alors réalisé que nous étions peut-être les prochains sur la liste des météorites tueuses, juste après les dinosaures. Le problème ? Des scientifiques pensent que la météorite de Tcheliabinsk serait suivie de plein d’autres copines…

D’autres météores identiques

Dans un article qui vient d’être accepté pour publication dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society : Letters, les frères de la Fuente Marcos, des scientifiques espagnoles de l’Université de Madrid, ont tenté de déduire d’où provenait l’astéroïde de Tcheliabinsk avant qu’il ne frappe la Terre. Après avoir lancé des simulations sur ordinateur, ils ont découvert que d’autres « objets avec des signatures orbitales identiques pouvaient rencontrer la Terre dans le futur ». (Traduction : « sortez les parapluies ! »)

Mais d’où vient cette météorite

Le problème avec la météorite de Tcheliabinsk, c’est que personne n’a été capable de la voir avant qu’elle ne frappe la Terre ! L’astéroïde était masqué par la luminosité du Soleil. Pour éviter que ce scénario ne se reproduise, les frères de la Fuente Marcos ont pris leurs meilleures hypothèses et les ont comparés avec les orbites des astéroïdes connus de la base de données de la NASA. Et ils ont de bonnes raisons de suspecter que la météorite de Tcheliabinsk provenait d’un astéroïde éclaté avec des morceaux qui se trouveraient toujours en orbite.

Un amas d’astéroïdes

Selon les scientifiques, il y a un certain nombre de preuves statistiques pour croire en l’existence de cet amas d’astéroïdes. Cet amas inclurait de « petits astéroïdes multiples et deux membres plus imposants : 2007 BD7 et 2011 EO40. Le corps d’origine du superbolide Tcheliabinsk le plus probable est 2011 EO40. » Ce dernier mesure plus de 200 mètres et la météorite russe ne serait qu’un fragment de ce gros pépère. 2011 EO40 est un astéroïde qui passe à proximité de la Terre, de Vénus et de Mars. Il subit donc de multiples perturbations gravitationnelles, ce qui peut lui faire rencontrer d’autres astéroïdes dans son amas, les faire dévier, et les envoyer sur nous ou ailleurs.

Don’t Panic

Cependant, ce n’est pas une raison de paniquer non plus, pour d’autres scientifiques il ne s’agit que d’une coïncidence. D’ailleurs les frères de la Fuentes Marco admettent qu’il faut étudier davantage les astéroïdes de cet amas pour affiner leur orbite. La méthode idéale serait de comparer des fragments de 2011 EO40 et de la météorite russe. Tant que personne ne peut aller prendre un échantillon sur 2011 EO40 le plus simple est encore d’utiliser un spectre à haute-résolution de la lumière réfléchie sur ces objets en espérant comprendre ainsi leur composition.

Source : Nature

Commentaire : L’article se termine par l’habituelle minimisation des faits mais malheureusement la Terre semble bel et bien menacée. Voir :

Comètes & Catastrophes Série
Les comètes électriques – 1re partie
Les comètes électriques – 2e partie
Les comètes électriques – 3e partie
Les comètes électriques – 4e partie
Les comètes électriques – 5e partie
Les comètes électriques – 6e partie
Les comètes électriques – 7e partie
Les comètes électriques – 8e partie
Explication du modèle de décharge plasmique des comètes de James Mccanney
Les comètes électriques réécrivent la science spatiale
Le danger des météorites et des comètes pour la civilisation
Véritables origines de la théorie de la comète électrique
Comètes, épidémies, tabac et origine de la vie sur terre
Influence des comètes, phénomènes atmosphériques et pandémies
Thomas Forster, chutes d’empire et phénomènes remarquables

Trouvé sur sott.net

23 Commentaires

  1. Et les analystes de fragments espèreront percer les mystères de la matière et les origines de la Vie à travers les messages de ces poussières d’étoiles.

  2. Quand une épidémie frappera des millions de personnes, ils n’accuseront pas le terrorisme, mais une menace bien plus grande, bien plus difficile à combattre et ils nous feront en plus croire qu’on ne pourra pas la prévoir, la peur, bhoouuuu offrons leur la peur, celle qui ferait pisser des vessies vides.

    On l’a verra, on l’entendra, mais ce sera une illusion, un missile, un virus, et dans l’cul on l’aura, encore une fois.

  3. C’est pas bon signe quand les infos sont isolées et retirées.
    Au fait, y a-t-il eu beaucoup d’autres comètes depuis l’événement russe ? Pardon pour mon scepticisme mais il y a tant d’âneries fabriquées de toutes pièces sur le net que je doute souvent. Chat échaudé n’en redemande pas.

  4. Mooi je dissss….. a ces pseudo-scientifiques :

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