Net rebond des défaillances d’entreprise à la fin de 2012

Vous vous attendiez réellement à une amélioration ou à un impact positif de la politique actuelle de notre gouvernement? Au niveau des dépôts de bilan, c’est la catastrophe, et 2013 s’annonce mémorable.

Elles augmentent de 12,5 % au quatrième trimestre, selon le bilan d’Altares. ¤ La crise dure et met à rude épreuve de nombreuses grosses PME.

La crise dure et met à rude épreuve les entreprises. Le mouvement de reflux des défaillances amorcé en 2010 et qui s’était prolongé en 2011 s’est arrêté net en 2012. L’an dernier, les tribunaux de commerce ont prononcé 59.780 procédures de redressement judiciaire et de liquidation directe, soit une hausse de 2,7 % sur un an, comptabilise Altares dans son bilan publié aujourd’hui.

Contrairement à ce que pronostiquaient certains, le record de 2009 n’est toutefois pas atteint (voir graphique). Par rapport au plus fort de la crise, ce sont 2.500 entreprises qui ont été épargnées et plus de 10.000 emplois « sauvés ». Mais le volume des faillites reste toujours très élevé, bien supérieur à son niveau d’avant-crise. Et il en va de même pour le nombre d’emplois menacés par ces défaillances : à 245.000 l’an dernier, ce chiffre est globalement stable sur les trois dernières années mais supérieur de 15.000 à celui de 2008. « Quatre ans après la panne de l’économie mondiale, les entreprises sont encore essoufflées », constate Thierry Millon, responsable des études de la société spécialisée dans l’information sur les entreprises.

Comme toujours, l’essentiel des défaillances (92 % précisément) a concerné des sociétés sans salarié ou des TPE de moins de 10 salariés. Mais 2012 aura été marquée par un rebond des défaillances des grosses PME. Doux, Petroplus, Marie Brizard ou encore Neo Security et Thomson Angers ont compté parmi les cas les plus frappants (lire ci-dessous).

Au final, 482 PME de plus de 50 salariés ont été placées en redressement ou liquidation, soit 18 % de plus qu’en 2011. « Leur vulnérabilité s’est essentiellement concentrée sur le premier semestre, note Thierry Millon. Nombre d’entre elles présentaient des difficultés déjà anciennes et leur pérennité était compromise depuis plusieurs mois, voire des années. » En cela, la situation est différente de 2009 : les défaillances de grosses PME avaient alors explosé face au coup d’arrêt brutal de l’activité mondiale. « Aujourd’hui, il reste des clients, notamment à l’international, mais les entreprises doivent redoubler d’efforts pour aller les chercher alors que beaucoup d’entre elles manquent de trésorerie et font face à des difficultés de financement externe », poursuit l’expert.

Fin de l’article sur lesechos.fr

Nous pourrions espérer une véritable politique de relance de l’emploi, voire un peu de courage de la part de nos politiques, car les solutions existent. Il n’y a qu’à réduire certaines subventions par exemple, comme celles qui suivent:

Météo France, CNC, Ademe : la Cour des comptes dénonce le financement des opérateurs d’Etat

Pour une rationalisation des taxes qui financent les opérateurs d’Etat © Maxppp

Un rapport fustige les taxes dites « cachées », ces vrai-faux impôts qui financent les opérateurs d’Etat, Météo France, les agences de l’eau, le centre national de la cinématographie, et qui explosent depuis 2007 : plus 28%. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, estime qu’elles servent à maquiller le budget et préconise une réforme de grande ampleur.

Il s’agit de ces taxes que l’on paie sans s’en rendre compte, des taxes dites « affectées« , et qui servent à financer les opérateurs d’Etat, des dizaines d’entités effectuant des missions d’intérêt général (Centre national du cinéma, agences de l’eau, Office français de l’immigration et de l’intégration, Météo France…). Par exemple quand on achète un ticket de cinéma ou quand on loue une vidéo, le Centre national de la cinématographie (CNC) récupère à chaque fois quelques dizaines de centimes d’euros. Même chose pour ces entreprises qui payent la taxe sur les activités polluantes, cela part dans les caisses de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), dépendant de la Cour des comptes, a recensé 309 taxes en 2011, qui misent bout à bout représentent 112 milliards d’euros, rapporte un rapport rendu mercredi au Premier ministre. « La fiscalité affectée a augmenté de plus de 28% entre 2007 et 2011 contre 7% pour l’ensemble des prélèvements obligatoires« , a commenté le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud.

Des taxes qui « encouragent à la dépense » selon la Cour des comptes

Le CPO appelle donc à une rationalisation de ces taxes, afin de faire des économies. Didier Migaud explique qu’elles sont un « encouragement à la dépense » mais aussi « une facilité » et « un certain confort » pour les opérateurs, qui gèrent leur budget en fonction des recettes. Cette argent échappe au contrôle du Parlement car chaque opérateur d’Etat reçoit directement l’argent, et le gère comme il l’entend.

Suite de l’article sur franceinfo.fr

A croire que tout est fait pour que le pays s’enfonce, ce qui pourrait être logique en analysant un peu l’évolution de la situation… Sans être analyste, tout tend à prouver que les gouvernements successifs en France se sont relayés non pas pour servir le pays et ses citoyens, mais pour créer toujours plus d’Europe, pour pouvoir toujours plus déléguer les décisions et la gouvernance à des élites non élues, et pour au final, finir avec un « nouvel ordre mondial » qui va réellement commencer avec le traité transatlantique. Mais bon, peut-être suis-je un peu conspirationniste sur le coup… 😉

Météo France, CNC, Ademe : la Cour des comptes dénonce le financement des opérateurs d’Etat

le Vendredi 5 Juillet 2013 à 14:50 mis à jour à 15:40

Par Clara Beaudoux, Maud Czaja

Pour une rationalisation des taxes qui financent les opérateurs d’Etat © Maxppp

Un rapport fustige les taxes dites « cachées », ces vrai-faux impôts qui financent les opérateurs d’Etat, Météo France, les agences de l’eau, le centre national de la cinématographie, et qui explosent depuis 2007 : plus 28%. Le Conseil des prélèvements obligatoires, qui dépend de la Cour des comptes, estime qu’elles servent à maquiller le budget et préconise une réforme de grande ampleur.

Il s’agit de ces taxes que l’on paie sans s’en rendre compte, des taxes dites « affectées« , et qui servent à financer les opérateurs d’Etat, des dizaines d’entités effectuant des missions d’intérêt général (Centre national du cinéma, agences de l’eau, Office français de l’immigration et de l’intégration, Météo France…). Par exemple quand on achète un ticket de cinéma ou quand on loue une vidéo, le Centre national de la cinématographie (CNC) récupère à chaque fois quelques dizaines de centimes d’euros. Même chose pour ces entreprises qui payent la taxe sur les activités polluantes, cela part dans les caisses de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), dépendant de la Cour des comptes, a recensé 309 taxes en 2011, qui misent bout à bout représentent 112 milliards d’euros, rapporte un rapport rendu mercredi au Premier ministre. « La fiscalité affectée a augmenté de plus de 28% entre 2007 et 2011 contre 7% pour l’ensemble des prélèvements obligatoires« , a commenté le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud.

Des taxes qui « encouragent à la dépense » selon la Cour des comptes

Le CPO appelle donc à une rationalisation de ces taxes, afin de faire des économies. Didier Migaud explique qu’elles sont un « encouragement à la dépense » mais aussi « une facilité » et « un certain confort » pour les opérateurs, qui gèrent leur budget en fonction des recettes. Cette argent échappe au contrôle du Parlement car chaque opérateur d’Etat reçoit directement l’argent, et le gère comme il l’entend.

3 Commentaires

  1. Le groupe d’électronique Canon prévoit un plan de suppression de 453 postes en France, a annoncé mardi la CGT et la CFDT. La direction de l’entreprise confirme un « projet en cours » mais estime que seuls quelque 250 postes devraient être concernés

    http://lci.tf1.fr/economie/entreprise/canon-prevoit-de-supprimer-453-postes-en-france-8122171.html

  2. Avec le printemps que nous avons eu et l’été qui s’annonce trés difficile au niveau trésorerie, j’espère ne pas faire parti des stats d’içi la fin de l’année…

    L’été sera chaud, l’été sera chaud,
    Dans les boutiques et les dépots… (de bilan)

  3. si ils pouvaient faire un dépot de bilan dans le gouvernement,avec mutation a la suite,ça serai mieux

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