Le président des Etats-Unis Barack Obama a jugé jeudi que la guerre en Syrie avait atteint un point crucial et a débloqué pour la rébellion syrienne dix millions de dollars d’aide alimentaire et médicale, déjà annoncée fin février par le secrétaire d’Etat John Kerry.
Le président Obama a reçu dans le Bureau ovale le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et les deux hommes ont parlé de la Syrie.
Evidemment, la crise humanitaire s’aggrave et le secrétaire général Ban et moi-même sommes d’accord pour dire que nous sommes à un moment crucial, que nous attachons de l’importance à une transition politique efficace qui respecte les droits de tous les Syriens, a déclaré M. Obama.
Il a plaidé pour que les Etats-Unis et les Nations unies coopèrent, non pas à un règlement complet de la crise, mais au moins à une amélioration pour la population syrienne et (…) vers une transition politique.
Sur ce dossier syrien, le secrétaire général de l’ONU a affirmé avoir demandé au président Obama de démontrer et d’exercer son plus grand pouvoir pour travailler avec les partenaires fondamentaux au sein du Conseil de sécurité, totalement divisé depuis des mois entre Occidentaux, Russes et Chinois.
Avant de recevoir M. Ban, M. Obama avait ordonné dans un mémorandum à son gouvernement l’allocation d’une somme pouvant aller jusqu’à 10 millions de dollars pour fournir de l’aide médicale et alimentaire à la Coalition de l’opposition syrienne et au Conseil suprême militaire syrien (CSM), qui chapeaute les rebelles de l’Armée syrienne libre (ASL).
Cette assistance directe non létale à la rébellion –sous forme de kits médicaux et de rations militaires alimentaires– avait été annoncée par M. Kerry lors d’une réunion internationale des Amis de la Syrie à Rome le 28 février. Le montant de cette aide n’était pas connu, ni le mécanisme de son financement.
Cette somme pouvant atteindre dix millions de dollars (…) vient s’ajouter aux 117 millions de dollars d’assistance non létale fournie à la Coalition de l’opposition syrienne, a expliqué Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale, le cabinet de politique étrangère de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis fournissent aussi 385 millions de dollars d’aide humanitaire à la Syrie, à destination des quelque quatre millions de déplacés dans leur propre pays et à 1,2 million de réfugiés dans les pays frontaliers.
Mais les Etats-Unis, comme les autres pays occidentaux, refusent de fournir des armes à la rébellion syrienne, de peur qu’elles ne tombent entre les mains d’extrémistes islamistes.
Pourtant, lors d’une audition au Sénat, le sénateur démocrate Robert Menendez, président de la commission des Affaires étrangères de cette chambre, a ajouté sa voix à d’autres aux Etats-Unis, estimant que le temps était venu d’envisager de fournir une certaine forme d’aide militaire à l’opposition.
La secrétaire d’Etat adjointe pour le Proche-Orient Elizabeth Jones lui a répondu que Washington continuait de privilégier une solution politique en Syrie.
Source: Agence de presse via Romandie
Il faut bien payer les sois disant révolutionnaires sinon il iront voir ailleurs,dans le passé quand les chomeurs devaient aller pointer tous les jours il était impossible pour eux d aller faire de fausses révolutions au nom d ALLAH,maintenant que le Qatar investit en plus dans la racaille des banlieues défavorisées et que l europe à décider d ouvrir ses portes à plus d immigrés vous confirme bien les magouilles hégémoniques des dirigeants occidentaux.