Tous les médias ont cru en ce jeune chercheur anglais qui cherchait à ressusciter l’homme de Néandertal. Il s’agissait en fait d’une erreur de traduction faite depuis son interview au magazine allemand Der Spiegel.
Un projet fou a rapidement fait le tour de la Toile et des médias mercredi : un professeur anglais enseignant la génétique à Harvard voudrait reconstituer l’ADN de l’homme de Néandertal, une espèce éteinte il y a près de 33.000 ans. Mais l’information est erronée et vient d’une erreur de traduction faite par The Independent.
Interviewé par le magazine allemand Der Spiegel, George Church expliquait en réalité qu’il est « théoriquement possible » qu’un jour nous puissions cloner un homme de Néandertal, dont le génome a été décodé en 2009. La méthode : récupérer l’ADN sur des os fossilisés, l’intégrer dans une cellule souche humaine et cloner ensuite le résultat.
Mais il faudrait, pour cela, commencer par créer une femme Néandertal, qui puisse recevoir ensuite des foetus et accoucher d’eux… Le journal anglais a donc mal interprété ses dires. D’autant plus que le scientifique, mettant fin mardi aux rumeurs dans le Boston Herald, a précisé qu’il était lui-même opposé à un tel projet.
Source: lci.tf1.fr