Deux importantes maladies d’enfance réduites de 50% par un acte tout simple

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 Détritus à l’extérieur d’une école de Karachi au Pakistan

Il ne s’agit nullement de magie noire ou d’anciennes croyances périmées mais tout simplement du bon vieux sens commun.

Les fondements d’une bonne santé passent obligatoirement par une meilleure hygiène, un environnement sain et une alimentation biologique.

Mais quel impact ces éléments peuvent-ils avoir sur la décroissance des maladies ?

Je pense qu’avec les preuves qui sont apportées par une nouvelle étude, la réponse à cette question est particulièrement précieuse surtout pour les parents qui envisagent de faire vacciner leurs enfants.

Pourquoi ?

Les officiels de la Santé aux Etats-Unis, les Centres de Contrôle des Maladies utilisent un langage chargé d’émotion pour déclarer que ce sont les vaccins – et pas une meilleure hygiène ou un meilleur assainissement – qui ont sauvé le monde des maladies mortelles.

C’est la raison pour laquelle je veux vous avertir. Ceux qui veulent pousser les vaccins banalisent souvent ou sous-estiment l’information que je vais partager avec vous. Cette information détruit complètement ce qu’on leur a fait croire pendant tellement d’années.

LA REGLED’OR

Un des fameux secrets que les partisans des vaccins veulent éviter comme la peste est le suivant : un acte d’une simplicité déconcertante a été capable de réduire deux maladies de 50% ou plus. Le point le plus important à retenir est que la diminution de la morbidité, le taux d’incidence de la maladie, les personnes touchées par la maladie n’ont rien à voir avec les vaccins !

Pour avoir une réponse claire et nette à ces questions, tournons-nous vers Karachi au Pakistan.

En 2002, un essai contrôlé et randomisé (règle d’or de la recherche scientifique) a été réalisé par le Dr Stephen P. Luby à Karachi, au Pakistan.  L’objectif de l’étude était d’évaluer le lavage des mains avec du savon dans un contexte où les maladies infectieuses sont les principales causes des maladies d’enfance et des décès ; [1-3]

Cette étude est connue sous le nom : « Etude de Karachi sur la Santé et le Savon »

Il est important de garder à l’esprit  que la variable étudiée était le lavement des mains et non pas une amélioration de l’hygiène de vie (traitement des eaux usées, eau potable, meilleure alimentation, meilleur stockage, ou encore les vaccins.)

A Karachi, les eaux usées contaminent l’eau potable. Les matières fécales contaminent l’environnement. Ce sont ces éléments qui donnent à l’étude tout sa force !

Le pouvoir des choses simples et de l’éducation

Ci-dessous quelques points pertinents à connaître à propos de l’étude de Karachi [3]

  • 25 quartiers ont reçu du savon antibactérien (contenant 1,2% de triclocarban) ou du savon ordinaire.
  • 11 quartiers ont servi de témoins, de contrôle. Dans ces quartiers, pas de promotion de l’hygiène et pas de distribution de savon.
  • L’aspect et l’odeur des deux types de savon étaient identiques.
  • Les deux types de savon ont été emballés de la même manière. Ni les familles, ni les agents de terrain n’étaient au courant des types de savon distribués.
  • Les agents de terrain ont expliqué aux familles les problèmes de santé pouvant résulter de la contamination des mains en leur donnant les instructions nécessaires.
  • Les agents de terrain ont encouragé les familles à se laver les mains  avant de préparer la nourriture, avant de manger, avant de nourrir les bébés et après avoir été aux toilettes.
  • Les agents de terrain ont encouragé les familles à prendre un bain quotidien et à utiliser du savon.

Voici ce qui s’est passé dans la suite :

 

Une diminution spectaculaire des maladies

Au début de l’article, j’avais signalé que certains types d’information pouvaient être  minimisés, voire rejetés. Comme vous allez le constater les résultats ont été spectaculaires.

Comme l’a signalé l’étude, il n’y a pas eu de grandes différences entre les différents groupes au cours des 6 premiers mois (à peine 6%).

Comme montré par le graphique ci-dessous, les plus grands changements sont survenus au cours de la deuxième moitié de l’année.

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Source : Karachi Health Soap Study [3]

Les résultats de l’étude furent analysés après 51 semaines.

 

Résultats sur les diarrhées chez les enfants de moins de 15 ans

  • Avec savon antibactérien : diminution de 47% de l’incidence des diarrhées par rapport au groupe contrôle.
  • Avec savon ordinaire : diminution de 52% de l’incidence des diarrhées par rapport au groupe contrôle.

Résultats  sur les problèmes respiratoires des enfants de moins de 15 ans

  • Avec savon antibactérien : diminution de 45% de l’incidence des pneumonies par rapport au groupe de contrôle.
  • Avec le savon ordinaire : diminution de 50% de l’incidence des pneumonies par rapport au groupe contrôle.

Il est essentiel de souligner encore une fois que l’Organisation Mondiale de la Santé classe la pneumonie (infections des voies respiratoires inférieures) et la diarrhée comme les maladies numéro un et numéro deux qui tuent, chaque année dans le monde, plus de 3,5 millions d’enfants. [3-5]

Ces éléments semblent bien corroborer les théories d’Antoine Béchamp et de Weston Price : Le terrain, c’est tout. La maladie n’est rien. [6]

Considérant que les personnes qui ont fait partie de l’étude de Karachi buvaient la même eau, mangeaient les mêmes aliments, avaient des installations de plomberie identiques (ou pas du tout), etc., il est de la plus haute importance de se poser une question. Si le simple lavage des mains peut diminuer la morbidité de la diarrhée et de la pneumonie de 50% ou plus, que se passerait-il si en plus, les gens de cette région disposaient de meilleures installations sanitaires, d’un meilleur stockage des aliments et d’une meilleure alimentation ?

On obtiendrait, dans ces conditions, des données plus importantes encore en ce qui concerne la comparaison entre le lavage des mains et les vaccinations. Si cette étude et cette comparaison pouvaient être réalisées, compte tenu de la sécurité que présente le lavage des mains par rapport aux vaccins, le programme de vaccinations risquerait de recevoir un coup mortel.

Nous savons tous que quand le niveau de vie augmente, les taux de morbidité et de mortalité diminuent.

A titre d’exemple, on a pu observer qu’aux Etats-Unis les taux de mortalité (pas de morbidité) ont diminué bien avant l’introduction des vaccins (il est à noter qu’il n’y avait pas de vaccin contre la fièvre scarlatine)

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Quels sont les éléments qui ont pu permettre pareille chute des taux de mortalité ? Il est évident que ce ne sont pas les vaccins.

Si, par rapport à une maladie déterminée, dans un délai de 6 mois, les vaccins avaient réussi à provoquer une chute de 50% de la morbidité ou de la mortalité, les médias se seraient emparés de la nouvelle et l’auraient diffusée à tous horizons, avec toutes les louanges que l’on peut imaginer…

Même si les autorités de santé reconnaissent l’importance de l’hygiène, du lavement des mains, elles estiment que ce n’est pas suffisant et qu’il faut aussi se faire vacciner.

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CONCLUSION

Quelle est la morale de cette histoire ? Les données révélées par l’étude de Karachi ne sont rien moins que spectaculaires. Chez les enfants qui se sont lavés avec du savon on a pu enregistrer une réduction des taux de diarrhée de 52% et de la pneumonie de 50%. Il est évident qu’une bonne hygiène a un impact significatif sur la réduction des maladies…

Pourrait-on imaginer les résultats d’une étude comparative entre les pratiques d’hygiène et les vaccins pour diminuer l’incidence des maladies ? Quel en serait le résultat ? Je parierais, sans problème, sur les pratiques d’hygiène. Tout un chacun tient en ses mains le pouvoir réel et passe-partout de se garder en bonne santé.

Références

  1. http://en.wikipedia.org/wiki/Randomized_controlled_trial
  2. http://en.wikipedia.org/wiki/Levels_of_evidence
  3. Luby, Stephen P., Mubina Agboatwalla, Daniel R. Feikin, John Painter, Ward Billhimer, Arshad Altaf, and Robert M. Hoekstra.“Effect of Handwashing on Child Health: A Randomised Controlled Trial.” The Lancet 366, no. 9481 (July 16, 2005): 225–233. doi:10.1016/S0140-6736(05)66912-7. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16023513
  4. WHO Pneumonia Fact Sheet: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs331/en/
  5. WHO Diarrhoeal Fact Sheet: http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs330/en/
  6. http://www.naturalnews.com/030384_Louis_Pasteur_disease.html
  7. http://www.cdc.gov/rotavirus/about/prevention.html
  8. http://www.cdc.gov/Features/Pneumonia/
  9. http://articles.mercola.com/sites/articles/archive/2009/06/25/vaccine-doctor-given-at-least-30-million-dollars-to-push-vaccines.aspx

http://vactruth.com/2012/12/29/simple-act-reduces-2-diseases/

Source: expovaccins

2 Commentaires

  1. Comme disait ma grand mère espagnole: la richesse de l’homme c’est la propreté.

  2. Elémentaire ! Les mains sont un des premiers vecteurs de maladies infectieuses. A Karachi comme à Paris.

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