Les premières désillusions des Emplois d’avenir

Sans blague! Ces emplois d’avenir c’est plus de la comm’ qu’autre chose! Si l’emploi était réellement la priorité, nous aurions un gouvernement avec des « burnes » qui oserait s’attaquer au problème, mais le PS joue un double-jeu sans même réellement se cacher! Quand aux autres partis, on attend toujours les dénonciations de cette mascarade.

Quelques semaines après avoir signé leur premier Emploi d’avenir, plusieurs jeunes du Var ont été licenciés de la Caisse d’allocations familiales. « Un sentiment d’amertume et d’injustice » pour eux.

© Reuters

En ce début 2013, le gouvernement comme les parlementaires sont montés au front, l’emploi en ligne de mire. Alors que les séminaires s’enchaînent autour de François Hollande et Jean-Marc Ayrault, les premiers jeunes à profiter d’une des mesures phares du président, les Emplois d’avenir, en font le bilan. Et pour certains, c’est la désillusion.
Ces emplois aidés doivent permettre aux services publics et à certaines entreprises du privé de recruter 100 000 personnes en 2013, puis 150 000 à partir de 2014. Mais dans le Var, déjà, six jeunes âgés de 20 à 23 ans ont vu leur emploi d’avenir rompu par la Caisse d’allocations familiales (CAF) trois semaines après leur prise de fonction en tant que téléconseillers. Motif: pas suffisamment compétents.

« On nous a vendu du rêve »

C’est le cas de Waël, 23 ans. Il a passé plusieurs tests avant de signer son contrat d’avenir et pensait alors avoir fait le plus dur : « C’est vrai qu’on est tombé de haut. Dès la signature du contrat, ça a été médiatisé, avec le directeur de la CAF, les élus municipaux, mais on nous a vendu du rêve, on nous a promis pas mal de choses. Il y a un sentiment d’amertume et d’injustice ».

« L’impression d’avoir été prise pour une abrutie »

Kamelia, 22 ans, recrutée comme les autres au niveau Bac, envisage même de contester le licenciement devant les Prudhommes. « Après la déception, c’est la colère, raconte la jeune fille, parce que j’ai l’impression d’avoir été prise pour une abrutie. Pour moi, on m’a menti, on m’a promis des choses, des promesses qui n’ont pas été tenues. Pour la signature du contrat, il y avait le préfet, le directeur de la CAF qui nous a fait un beau discours « j’ai commencé, je n’avais pas le bac, aujourd’hui, je suis le directeur de la CAF », a-t-il dit. Et la veille de notre licenciement, on nous disait « aujourd’hui, on est 18 salariés à la CAF, demain on sera encore 18 » ».

« J’ai quitté un CDI pour cet emploi »

« Pour ma part, j’ai quitté un CDI pour cet emploi, raconte Lydia, 25 ans. Lors de la signature des contrats, le directeur nous a fait un très beau discours, il nous a dit qu’on allait être une grande famille, qu’on était 18, et qu’on serait 18 au bout des trois ans. Il nous a parlé des possibilités de faire des formations complémentaires, pour progresser, et ce n’est pas le cas du tout ».

« J’ai moi-même été déçu »

Du côté de la CAF du Var, on répond que les 6 licenciés avaient trop de lacunes dans le langage écrit et parfois parlé. « Je comprends qu’ils soient déçus, moi-même je le suis, cependant, je ne m’attendais pas à ce qu’après les tests qu’on avait fait, on ait autant de personnes qui ne puissent pas être retenues, regrette son directeur Patrick Deroux. Il faut qu’on retravaille avec Pôle Emploi sur les batteries de test nécessaires ». Six autres personnes vont signer des contrats d’avenir pour les remplacer, recrutées parmi une centaine de candidats.

Source: RMC

17 Commentaires

  1. Que vous soyez apprenti, ouvrier qualifié, faisant fonction de, bref, si vous êtes salarié, votre patron vous promettra toujours « monts et merveilles » pour vous faire avaler ses « couleuvres », généralement plus grosses les unes que les autres; quant aux promesses, elles n’engagent que celui qui y croit…
    Et ceux qui y croit sont vraiment les moutons de la farce patronale !
    >>> malheureusement les gouvernements se suivent et favorisent toujours les patrons au détriment des salariés selon toute une série d’excuses destinées à l’enfumage afin qu’ils s’engraissent ou engraissent encore plus ses actionnaires : voilà la vraie vérité du patron, à quelque niveau qu’il soit… le reste, c’est du pipeau, que beaucoup trop de salariés ont l’air d’aimer…

  2. N. Dupont-Aignan l’a dénoncée cette mascarade…!

  3. BIDULE SVP,SVP SVP…

    Dupont-Aignan c’est lui la plus grande mascarade..

    • Peut-être….mais il dénonce…c déjà ça!

    • Plus grande non, mais un politicien oui, donc lui non plus ne dira jamais certaines choses, et surtout vérités qui pousseraient le peuple à tout foutre en l’air.

      Soyons honnête avec nous même, ça ne sert plus à rien de faire un classement du politique le plus ou le moins blablablabla, ils font de la politique dans un système maçonnique, dans une démocratie illusoire, bref des acteur d’une pièce que le système à crée, y’a des bon, y’a des mauvais, mais ça reste des acteur qui ne diront jamais aux spectateur comment ça finit et pourquoi ce ne sera pas autrement.

  4. Comment ça trop de lacunes dans le langage écrit????

    Personne ne leur a donc jamais expliqué que c’était un plus d’être nul en orthographe???

    Etrange…

  5. comme SA ,c’est juste pour dire à la coquille F Hollande de venir s’agenouiller

  6. Un contrat d’avenir c’est un con de plus sans lendemain.

  7. Le Gland, c’est maintenant ! Ces c**s sont tellement déconnectés de la réalité qu’ils devaient s’imaginer que ça ne se saurait pas … Et C’est d’autant plus fort de café que ces contrats sont justement destinés à l’insertion, pas à l’exclusion. Je prends les paris qu’avant la fin du quinquennat, ça va secouer grave. Dans la série des mesures débiles, il y a la révocation d’une convention fiscale pour les résidents en Suisse qui viennent travailler en France (frontaliers). Après Mittal, Depardieu, le brassage d’air en Corse et l’Ayrault-port de Nantes …

    En parlant de Mittal :

    Monsieur Mittal meurt d’une crise cardiaque, et le voilà devant Saint-Pierre.
    – Monsieur Mittal, vous avez vécu dans le péché d’avidité et le mensonge, semé le malheur et répandu le chômage et la misère. Vous irez en Enfer.
    Mittal va donc en Enfer. Deux jours plus tard, un Satan furieux vient frapper à la porte de Saint Pierre.
    – Satan! Qu’est-ce qui vous amène ?
    – Ce qui m’amène ? Vous allez me reprendre ce monsieur Mittal tout de suite ! Ca fait deux jours qu’il est là, et il m’a déjà fermé trois fours !

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