Ayrault appelle les Français à accepter la mondialisation

Le pire, il est sérieux! Nous devrions accepter donc ce qu’ils nous ont imposé, l’UMPS pro-Europe et pro-mondialisation ont participé activement à la ruine du pays, ils continuent, et ils souhaitent nous le faire accepter. Le tout est joué sur un petit air de pipeau, mais c’est l’air habituel joué par ceux qui nous méprisent de toute manière…

La France doit tirer parti de la mondialisation et encourager la prise de risque sans renier son modèle économique et social, qui doit être «renouvelé», estime le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, dans une tribune publiée jeudi par Le Monde. Ce long texte précise le cap du gouvernement, qui entame avec son premier conseil des ministres de l’année douze mois difficiles sur le plan économique avec une feuille de route pour les six mois à venir.

«La France est à la croisée des chemins», écrit Jean-Marc Ayrault, qui souligne que le modèle politique, social et économique fondé depuis deux siècles est aujourd’hui fragilisé par les inégalités, la dette publique et le chômage. La montée des extrêmes dans les urnes et la défiance qui «paralyse nos relations sociales et politiques» obligent également la France à réinventer son modèle, sans rupture mais en refusant un prétendu «âge d’or», ajoute-t-il.

«La mondialisation est l’occasion d’élargir la diffusion de nos produits»

«La crise que nous traversons est d’abord économique et sociale. La tentation est grande d’en reporter la responsabilité sur autrui, d’accuser la libéralisation des échanges commerciaux et financiers, la concurrence des pays à bas coûts et les politiques conduites en Europe», poursuit le Premier ministre.

Il s’agit là d’une charge contre l’extrême droite et le Front de gauche, qui utilisent souvent ces arguments, mais aussi d’une pique à l’encontre du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, chantre de la «démondialisation». Certes, souligne Jean-Marc Ayrault, «il n’est pas question de nier les dangers du néolibéralisme et du capitalisme financier», qui doit être régulé avec l’adoption de règles sociales et fiscales communes à l’échelle européenne.

«Mais n’oublions pas que la mondialisation est aussi l’occasion d’élargir la diffusion de nos produits, d’attirer des entreprises et des emplois et de bénéficier d’innovations venues d’ailleurs», ajoute-t-il. «La France, avec ses 120.000 entreprises exportatrices et sa créativité intacte, n’a aucun intérêt à se replier sur elle-même.»

Source: 20 minutes

44 Commentaires

  1. J’ai bien peur que c’est l’hallali…..

    Ils ne se cachent PLUS,ils ne mentent PLUS,ils ne trichent PLUS,bref les carottes sont cuites…

  2. oui ça sent le roussi

  3. On capitule comme ça? C ça?

  4. Ahahahahaahahahahahaha quand je pense à ceux qui ont voté pour ces nazes et à Mélenchon qui a appelé à voter pour eux ainsi qu’aux PCF, aux verts etc ….
    C’est à hurler de rire ….

  5. Politiques
    Silence du droit, colère du peuple
    27 décembre 2012 à 19:06

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    Par DOMINIQUE ROUSSEAU Professeur à l’école de droit de la Sorbonne Paris-I
    Libération

    «On dit qu’il n’y a point de péril parce qu’il n’y a pas d’émeute. Permettez-moi, Messieurs, de vous dire que vous vous trompez. Regardez ce qui se passe au sein des classes ouvrières qui, aujourd’hui, je le reconnais, sont tranquilles. N’entendez-vous pas qu’on y répète sans cesse que tout ce qui se trouve au-dessus d’elles est incapable et indigne de les gouverner ; que la division des biens faite jusqu’à présent dans le monde est injuste ? Et ne croyez-vous pas que, quand de telles opinions descendent profondément dans les masses, elles doivent amener, je ne sais quand, je ne sais comment, les révolutions les plus redoutables ?»

    Qui parle ainsi ? Jean-Luc Mélenchon, pour justifier sa stratégie «révolutionnaire» ? Olivier Besancenot, pour justifier le maintien de son parti, vraiment de gauche, vraiment anticapitaliste, vraiment révolutionnaire ? Non, point ! Le très libéral Alexis de Tocqueville dans un discours à la Chambre des députés, le 29 janvier 1848, quelques jours seulement avant la… Révolution de février 1848.

    Si le surgissement de la voix du peuple surprend toujours, c’est que le peuple, dans sa masse profonde, n’est pas extrémiste, n’est pas révolutionnaire, n’est pas insurrectionnel. Il est patient, écrit Sophie Wahnich dans son essai sur 1792 (1). Et même confiant. Il vote, pour accorder sa confiance à des représentants et, s’il en est déçu, il attend les prochaines élections pour donner sa confiance à d’autres élus. Il manifeste, pour exprimer son mécontentement, mais il demande audience à son député et au président de la République pour obtenir le maintien de la carte famille nombreuse ou de l’activité de Mittal en Lorraine. Il signe des pétitions, il saisit le juge pour faire sanctionner le contrat première embauche, interdire les OGM ou reconnaître le droit au logement. Bref, il fait confiance aux institutions «bourgeoises» et attend d’elles des réponses à ses problèmes. Et le peuple est capable d’attendre longtemps. D’attendre la politique qui fera baisser le chômage, augmenter le pouvoir d’achat, garantir les retraites, relancer l’ascenseur social…

    Et puis un jour, le peuple se lasse. Il ne rentre pas encore en colère, il se lasse. Des promesses, des discours, des élections, des syndicats. Et même de l’espérance. Alors que la société valorise l’épanouissement individuel et la réalisation de soi, alors que les progrès techniques, culturels et sociaux créent les conditions de possibilité de ces projets, le peuple finit par ne plus croire dans une société qui ne l’entend plus, qui ne le respecte plus, qui se joue de sa patience.

    A cette société du mépris, il oppose l’indifférence. Jusqu’à ce que, de guerre lasse, la colère surgisse. Parce qu’il est préoccupé par la hausse des prix alimentaires et du gaz, parce qu’il est choqué par la dégradation des mœurs publiques, parce qu’il est scandalisé par les avantages fiscaux accordés aux puissants et payés par la remise en cause des politiques sociales, parce qu’il est acculé, le peuple se lève. «La colère du peuple, proclame un élu du Var à la veille de l’insurrection du 10 août 1792, est la conséquence du silence des lois.» L’observation n’est pas fausse. Beaucoup de lois ont pu apaiser la colère du peuple, celles, par exemple, reconnaissant les congés payés, les sections syndicales dans les entreprises, l’avortement…

    Mais, quand les élus ne transforment pas en lois les attentes et les demandes du peuple, le peuple, après avoir beaucoup attendu et espéré, se met debout et fait trembler le sol de la société.

    Après son discours qu’il conclut par une mise en garde – «je crois que nous nous endormons à l’heure qu’il est sur un volcan» -, Tocqueville fut félicité par ses collègues non pour la lucidité de son analyse mais… pour ses talents d’orateur. Et la Chambre des députés passa à autre chose ! Toute ressemblance avec l’actualité de 2012 serait pur hasard.

    (1) «La Longue Patience du peuple», Payot, 536 pp., 28 €.

    http://www.liberation.fr/politiques/2012/12/27/silence-du-droit-colere-du-peuple_870296

  6. La mondialisation est l’occasion de noyer le poisson.

  7. il affirme qu a 7millards il y aura moins d inégalités qu a 60millions?!

  8. on sait qui ils sont…ne perdons plus notre énergie et notre joie de vivre à écouter leurs mensonges et manipulations…

  9. humanité + mondialisation + ordre mondial = fourmilière
    (et disparition de l individu..)

  10. Plus on est nombreux, moins on peut se gouverner soi-même.
    Plus le corps électoral est vaste, moins chaque vote individuel a de valeur.
    Aldous Huxley

    • c’est TOUJOURS une minorité agissante qui décide…
      Voter ne sert à RIEN .
      Ne pas VOTER idem.

      toutes les marionnettes distrayantes amusent de plus en plus avec la technologie adaptée c’est pas difficile de faire croire qu’on est en démocratie..

  11. je crois que le blog est infester de Troll, extra terrestre?..
    Sont de + en + virulent sans consistance et sans complexes,bravo.

  12. hum,hum,

    p’tit voyage..http://youtu.be/FP_7d43Vbnw

    en arrière,en avant,p’etre juste présent,

    on n’s’ait plus,,

Les commentaires sont clos.