Des espèces menacées de disparition? Mais qu’on les clone, enfin! Voilà la solution proposée par le Brésil afin d’éviter de voir disparaître les espèces en danger. Parmi celles-ci, huit pourraient en effet être clonées, dont le jaguar et le loup à crinière, selon le magazine New Scientist.
D’ailleurs, le Brésil n’a pas attendu pour lancer les opérations. L’institut de recherche agronomique Embrapa et le Jardin zoologique du Brésil ont déjà collecté 420 échantillons de tissus provenant de ces huit espèces (qui vivent toutes dans le Cerrado): le jaguar, le loup à crinière, le petit singe tamarin lion, le chien des buissons, les coatis, le tamanoir, le cervidé mazama et le bison. Le but de ces échantillons? Cloner les tissus afin de donner naissance à de nouveaux individus. Une fois que ces animaux seront nés, ils seront placés dans des réserves. Les premiers clonages débuteront dans quelques semaines avec le loup à crinière, dont on dénombre seulement 13.000 individus en Amérique du sud.
Une solution qui ne plaît pas à tout le monde. Pour de nombreuses associations, la priorité est de sauver les spécimens encore en vie, d’autant que ces animaux clonés seront dépourvus d’adaptabilité génétique et seront voués à disparaître tôt ou tard. Pour elles, le clonage est une solution de dernier ressort…Mais les chercheurs brésiliens vont encore plus loin puisque certains d’entre eux pensent que conserver l’ADN des espèces vivantes pourrait être utile afin de leur redonner naissance une fois disparues. « Un bête congélateur pourrait renfermer toutes les données génétiques des pandas de Chine ou des gorilles d’Afrique », ajoute le scientifique Robert Lanza. Et d’ajouter: « Avec le matériel génétique, on peut produire du sperme et réintroduire la diversité génétique où l’on veut ». Mais est-ce que tout est aussi simple?
Source: 7sur7.be
Il faut aussi qu’ils pensent à cloner les Indiens Guarani, les forêts et les sources d’eau douce du Brésil 🙁