Pieuse demande…
A qui appartiennent les ressources minières du Groenland ? Les immenses ressources de son sous-sol attirent les convoitises ; l’accélération de la fonte de la calotte glaciaire permet d’envisager leur exploitation. Mais ces ressources n’appartiennent ni à l’Europe via le Danemark, ni aux autres Etats limitrophes.
Ces ressources n’appartiennent pas non plus aux 57 000 habitants de cette île recouverte d’une couverture de glace atteignant 150 mètres d’épaisseur. Ces ressources n’appartiennent certainement pas aux firmes multinationales comme Exxon Mobil, Cairn Energy ou encore EnCana. Ces ressources n’appartiennent même pas aux générations futures qui n’en feraient pas un usage meilleur qu’aujourd’hui. Il faut lutter contre la logique extractive et sanctuariser les dernières et rares ressources du sous-sol qui nous restent.
Comme l’écrivait Thomas More en 1516, « La nature, cette excellente mère, a enfoui l’or et l’argent à de grandes profondeurs, comme des productions inutiles et vaines, tandis qu’elle expose à découvert l’air, l’eau, la terre et tout ce qu’il y a de bon et de réellement utile. L’or et l’argent n’ont aucune vertu, aucun usage, aucune propriété dont la privation soit un inconvénient véritable ».
Depuis malheureusement, nous ne courons pas après l’utopie, mais après le gain facile et l’accumulation de marchandises. D’où le réchauffement climatique et la mise à nu du Groenland, l’épuisement des ressources renouvelables comme non renouvelables, et l’effondrement probable d’une civilisation thermo-industrielle fondée sur l’extraction minière.
Maristella Svampa nous invite aujourd’hui à déconstruire l’imaginaire extractiviste. Les gouvernements affirment que les activités minières sont la voie du progrès et du développement. Mais les gouvernements ont étranglé préalablement leurs économies locales.
Les mines, c’est un modèle d’exportation qui utilise peu de main d’oeuvre et déstabilise l’économie de la région. La rente minière est souvent une malédiction pour le pays. Les bénéfices sont transférés à l’étranger et une oligarchie dépouille son peuple. N’oublions pas le massacre de Marikana, les conditions de travail dans les mines sont ignobles.
Quand on a exploité les veines les plus rentables, on utilise ensuite des techniques extrêmement destructrices pour l’environnement. Puis on ferme la mine, laissant un chômage structurel dans un territoire qu’on a socialement dévasté. Même l’Angleterre et la France ont subi cet enchaînement néfaste.
La recherche de ressources minières dans d’autres pays ne fait que déplacer le problème dans l’espace et dans le temps. Car, en bout de course, les générations futures se retrouvent avec un capital naturel réduit à zéro. Il faut donc arrêter les extractions minières partout dans le monde. Les mineurs doivent rester sur la terre, pas perforer et violer notre mère Nature.
Source : biosphere.blog.lemonde.fr
Article relayé par : kannie pour Sauve-la-Terre
Pieuse demande si on regarde l’article ci-dessous….
Une mine d’or et de cuivre sous la mer inquiète
Alors que des mineurs grévistes ont été exécutés de sang froid en Afrique du Sud, d’autres explorent les fonds marins à la recherche de matières premières : le cuivre et l’or. Quoi de mieux en période de canicule ? C’est dans les pays du Pacifique que l’intérêt porté aux ressources minières sous-marines est le plus fort. Il faut dire que la demande mondiale en métaux augmente incessamment, ce qui encourage évidemment l’exploration dans sous la mer.
La première opération commerciale jamais menée :
En 2013, la première opération commerciale minière sous-marine jamais réalisée débutera sous le nom « Solwara 1 ». Le projet sera conduit par la compagnie canadienne Nautilus Minerals à laquelle le gouvernement de Papouasie-Nouvelle-Guinée (PNG) a accordé un permis de 20 ans pour « explorer et exploiter son fond marin ».
Un projet déjà vivement critiqué :
Située à 1600 mètres de profondeur dans la mer de Bismark, la mine d’or et de cuivre concernée semble bel et bien riche en minerais, « dix fois plus que la moyenne pour les mines terrestres » à certains endroits, avec « 20 gramme par tonne » d’or et « 7% » de cuivre. Le projet requiert « plus de 400 millions de dollars » d’investissement pour une rentabilité assurée, avec des « revenus annuels de 800 millions » pour les deux ou trois années d’exploitation. La production annuelle s’élèverait à un plafond compris entre « 80 et 100 000 tonnes » pour le cuivre et « 150 à 200 000 onces d’or ».
Parmi les critiques émises, les « faibles bénéfices » alloués à la population locale et des retombées basses pour l’économie de la Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ces critiques sont formulées au regard de l’ampleur du projet et de ses risques environnementaux. L’impact environnemental de ce champ minier sous-marin est évident compte tenu du fait que cette zone constitue une grande réserve de biodiversité.
Il y existe un « écosystème et une diversité biologique méconnus » : des centaines d’espèces non identifiées y vivraient. Des opposants au projet estiment que les études menées sur ces impacts environnementaux sont bien insuffisantes. Ils affirment qu’en Asie du Pacifique, « déjà 1 million de km² du fond marin est sous licence d’exploration ».
Pour information, l’entreprise Nautilus Minerals compte à elle seule près de « 524 000 km² de fonds marins sous licence d’exploitation ou en attente de l’être, en PNG, Nouvelle-Zélande, îles Fidji et Tonga ». Vu la raréfaction des ressources terrestres, la quête aux ressources marines ne fait que commencer… Et après ? Une fois les fonds marins épuisés ?
D’autres articles scientifiques passionnants sur MaxiSciences
Auteur : Webmaster de Ressources et environnement
Source : www.maxisciences.com
Article relayé par : mich pour Sos-Planète
Ils sont tellement cons qu’ils ne voient pas les ressources de l’univers.
Ils ont propagés leurs maladies vénériennes et autres varioles en Amériques ,ils se gêneront pas comme ici avec les vaccins..(je parle pas des pestiférés malades du scorbut à leur service,comme sous sous aluminium et autres TV)
Des malades incontrôlables et virulents décident pour NOUS,voyez cette andouille Fr Hollande ,sa fille mariée avec un Bouygue et les relations qu’il a avec la Finance,j’ai plus les détails mais faites une recherche svp..
Les débiles parlent aux débiles et cela FONCTIONNE..
Je suis moyennement d’accord sur le fait que cela n’appartient pas aux 56 000 habitants, non pas que je comprends la symbolisation de ce texte néanmoins en France on aime protégé notre terre du gaz de schiste cela sous entends que la terre nous appartient habitant dans ce pays, laissons la terre du groenland a leur habitants, nous n’avons pas a décider a leur place sinon nous ne valon pas mieux que ces destructeurs de planête
même le vote ne nous appartient PAS (contre l’Europe)..
et vous espérez QUOI sur le gaz se SCHITTTTTTTTTTT ?
+1 malheureusement… Le vote est devenu une « fumée calmante » :-/
demain ne payez pas votre facture d’électricité et vous verrez le sens de vivre..
Pourquoi polluer,voler,empoisonner les gens ?
J’adore les gens sur le site,genre bio et autres implantations d’idioties..
Demain ne payez pas votre facture d’électricité.
Ceux qui vont le faire ne pourront plus venir sur le blog et ne pourront donc pas témoigner sur le sens de vivre.
A qui appartiennent les ressources minières du Groenland ?
aux phoques, aux ours, aux baleines, ………….
A ceux qui vont les exploiter ..
Vous avez un doute ?
la réponse vous satisfait ?