Huile de palme : Cargill, 99e producteur certifié d’huile de palme en Indonésie…

Si elle est labêhêêêêlisée « durable » cette huile obtient le sésame pour l’exportation! lisez les étiquettes!

Un désastre environnemental

(Commodesk) Le négociant Cargill voudrait faire certifier toutes ses plantations de palmiers à huile indonésiennes, ainsi que ses usines de transformation, au label RSPO (Roundtable on Sustainable Palm Oil).

La démarche a déjà été faite par 98 sociétés, a précisé Fadhil Hasan, le directeur de Gapki, l’association indonésienne de l’huile de palme, lors d’un séminaire en Australie. Six millions de tonnes d’huile de palme produites en Indonésie ont le label, sur 16,5 millions de tonnes exportées. 

Cargill a obtenu la reconnaissance de 36.300 hectares de plantations d’une de ses filiales, PT Hindoli, à Sumatra comme durables, en 2009. Le négociant voudrait faire également labéliser 31.000 hectares à Kalimantan, parce que le label est un sésame pour exporter vers l’Union européenne.

Les Indonésiens consomment 7,2 millions de tonnes d’huile de palme par an, dont 80% d’huile de cuisine. Toutefois, l’expansion des palmiers à huile a gravement contribué à la déforestation en Indonésie. A Bornéo, notamment, un tiers de la forêt primaire a disparu entre 1985 et 2005 sous la poussée des plantations de palmiers à huile.

Quarante millions d’hectares référencés par les statistiques locales comme surfaces boisées ne sont plus des forêts, ayant été fortement dégradés ou rasés, notait en 2010 la banque mondiale. Le gouvernement prévoit à moyen terme des surfaces plantées en palmiers à huile et autres cultures vivrières équivalentes qui couvriraient 16% du pays. La palme couvre 7,8 millions d’hectares aujourd’hui, et gagne en moyenne 372.000 hectares par an.

D’après une étude de référence (Koh & Wilcove, 2008) menée de 1990 à 2005, 1,7 million d’hectares sur 3 millions, soient 56% des nouvelles surfaces de plantations ont été conquises sur la forêt.

Le label RSPO lancé en 2001 par le WWF, Unilever et l’association malaisienne de l’huile de palme impose l’application de critères de production durable relevant du droit général, tels que l’information du public, l’hygiène et la sécurité des plantations, le respect des lois sur l’utilisation des sols, la protection de l’environnement, l’utilisation de l’eau et des produits chimiques, le respect des conventions internationales sur le travail des femmes et des enfants, et le droit coutumier… En cas de conflit fonciers significatifs, l’exploitant doit engager une procédure de résolution, par exemple.

Non contraignante, cette charte est décriée par les Amis de la terre comme légitimant la déforestation et les violations des droits des populations indigènes. Elle est de plus adaptable pays par pays. Le ministère indonésien de l’Agriculture a sa propre certification, ISPO.

Auteur : Commodesk.com

Source : www.zonebourse.com

Article relayé par : mich pour Sauve-la-Terre ( Lire Notre dossier complet sur l’huile de palme )

 

 

3 Commentaires

  1. Si comme sur la photo, le tiers des forêts primaire qui restent sont des petits bois sur des pentes, alors un peu plus parler de forêt primaire.

  2. C’est l’huile la plus mauvaise pour l’homme. C’est bon pour ces industriels qui cherchent le prix pour leurs plats de merde préparés.

    Evitez-là pour votre bon cholestérol et river l’huile d’olive et colza première pression à froid non cuite

  3. bientôt l’huile de : vidange 2 èm pression à chaud

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