Espoir d’accord international sur le commerce des armes (mis à jour)

Il y a comme une petite odeur de fumisterie dans un tel accord… 193 pays qui seraient soumis à la même règle, vendre (ou non) des armes en prenant en compte le fait que celles-ci puissent être utilisées pour commettre des « violations graves des droits de l’homme », entre autres. Cela va-t-il dissuader certains pays concernés à vendre des armes à des pseudo-rebelles pour faire tomber les régimes en place? Car si certains pays sont cités comme la Russie, la Chine ou la France, ou encore les « perturbateurs » que sont  la Syrie, l’Algérie, la  I’lran, la Corée du Nord, ou Cuba entre autres exemples, rien n’est dit sur les USA, le Bareïn, l’Arabie Saoudite, le Qatar ou Israël qui du coup passent pour les gentils!

© epa.

Les négociations à l’ONU pour mettre en place le premier traité international sur le commerce des armes conventionnelles sont entrées vendredi en phase finale, avec l’espoir d’aboutir à un texte capable de moraliser ce marché de 70 milliards de dollars par an.

Les 193 Etats membres doivent se mettre d’accord avant vendredi minuit heure de New York (samedi 04H00 GMT) sur des règles du jeu. Elles obligeraient chaque pays à évaluer si les armes qu’il vend risquent d’être utilisées pour commettre des « violations graves des droits de l’homme », ou des attentats, ou d’être détournées au profit du crime organisé.

Le texte, qui compte actuellement une douzaine de pages, définira les types d’armements couverts, les critères d’évaluation et le dispositif de contrôle, qui restera du ressort de chaque Etat. Les vendeurs devront tenir un registre des transactions. Diplomates et associations se montrent désormais plus optimistes après quatre semaines de négociations.

« Je crois qu’on continue de progresser », estimait vendredi un diplomate. Il a cependant indiqué que les négociateurs américains n’avaient pas encore donné formellement leur avis sur la dernière mouture du texte, dans l’attente d’instructions de Washington.

Selon l’Association américaine pour le contrôle des armements, la dernière version « montre des améliorations même si des ajustements sont nécessaires ». Pour Widney Brown, directrice à Amnesty International, les failles qui existaient jusqu’ici ont « été sinon comblées du moins réduites ».

Les ONG avaient sévèrement critiqué la première ébauche présentée mardi par le diplomate argentin Roberto Moritan qui préside les travaux, déplorant « des échappatoires et ambiguïtés ». Elles continuent de souligner plusieurs lacunes. « Un des problèmes majeurs », explique Nicolas Vercken, d’Oxfam France, « est que les transferts d’armes résultant d’accords de défense risquent de ne pas tomber sous le coup du traité ».

« Donc, les dernières ventes d’armes de la Russie à la Syrie, réalisées dans le cadre d’un contrat en vigueur, ne pourraient pas être empêchées ». Autre lacune: le texte ne parle pas explicitement des prêts et dons. « A titre d’exemple, pour la seule année 2010, la France a donné des armes à pas moins de 17 pays ».

C’est le cas aussi du matériel militaire chinois donné au Soudan, ajoute Zobel Behalal de CCFD-Terre solidaire. Des diplomates ont fait valoir qu’il était essentiel que les principaux acteurs du marché (Europe, Etats-Unis, Russie, Chine) s’associent au texte et que pour cela des marchandages étaient inévitables, quitte à affaiblir un futur traité.

Ainsi la Chine a fait une concession majeure en acceptant que le traité couvre les armes légères, sous la pression de ses partenaires africains qui en faisaient une priorité. Mais Pékin s’est ensuite refusé à aller plus loin sur d’autres aspects comme les critères d’évaluation.

Sous la pression des Etats-Unis, qui produisent six milliards de balles par an, les munitions ne figurent pas dans la liste du matériel couvert mais sont mentionnées séparément, de même que les pièce détachées.

Chaque pays devra établir « un système national de contrôle » de ses exportations de munitions –ce que Washington fait déjà– mais sans devoir tenir un registre des ventes.

Reste un petit groupe d’Etats (Syrie, Algérie, Iran, Corée du Nord, Cuba entre autres) réfractaires depuis le début à un traité contraignant. Ils peuvent faire capoter les négociations, puisque les décisions se prennent par consensus, mais aucun n’a encore claqué la porte.

« S’il n’y a pas de perturbateur », estime un diplomate, « le président constatera le consensus » et transmettra le texte à l’Assemblée générale de l’ONU. Celle-ci, statuant à la majorité, pourra l’ouvrir à la signature. Libre ensuite à chaque pays de signer et ratifier ou non. Il faut 65 ratifications pour que le traité entre en vigueur.

Source: 7sur7.be

Et comme l’info va parfois très vite, on apprend maintenant que c’est déjà « presque » tombé à l’eau, une manière plus diplomate de dire cela: « un délai à été demandé », et par de nombreux « perturbateurs »! Donc, les « perturbateurs » sont: la Chine, la Russie, l’Inde, les USA, l’Indonésie et l’Egypte. Ceux qui sont catégoriquement contre, et on les comprend aisément: Syrie, Iran, Corée du nord et Cuba, entre autres pays…

 

Les négociations à l’ONU sur la mise en place du premier traité sur le commerce des armes conventionnelles se sont soldées par un échec vendredi à New York. Elles devraient reprendre ultérieurement, selon le président de la conférence.

« Le texte que j’avais proposé était un projet de traité, certains pays ne l’aimaient pas mais l’immense majorité étaient d’accord », a regretté l’Argentin Roberto Garcia Moritan. La conférence, ouverte début juillet, devait décider par consensus entre les 193 pays membres.

Interrogé sur la suite des événements, M. Moritan a indiqué qu’une des possibilités était de demander à l’Assemblée générale de l’ONU de prendre une décision, c’est-à-dire de décider s’il doit y avoir de nouvelles négociations et quand. La prochaine session de l’Assemblée générale se tient fin septembre à New York.

Le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon s’est déclaré « déçu » de l’échec des négociations. « C’est un recul » après plusieurs années de travaux préparatoires et quatre semaines de négociations, a-t-il déploré. « Mais cela ne signifie pas l’abandon » de ce traité car les Etats membres « ont accepté de poursuivre ce noble objectif ».

Davantage de temps

Selon ces participants, les Etats-Unis et la Russie ont demandé davantage de temps pour se prononcer. Plusieurs autres pays, dont la Chine, l’Inde, l’Indonésie et l’Egypte, ont emboîté le pas à Washington en réclamant un délai.

Un petit groupe d’Etats (Syrie, Iran, Corée du Nord, Cuba entre autres) se sont efforcés depuis le début de bloquer l’émergence d’un traité contraignant.

Berne pour plus de sévérité

Inquiet des « progrès très limités » des discussions, Ban Ki-moon avait déjà exhorté jeudi les négociateurs à « faire preuve de souplesse ». La Suisse désirait que le texte englobe le commerce d’armes légères et de petit calibre.

Le traité devrait réglementer le commerce des armes conventionnelles. Un marché estimé à 70 milliards de dollars par an (68 milliards de francs).

Source: Romandie

8 Commentaires

  1. mort de rire . re regardez le film  » dieu de guerre  » et vous comprendrez a quel point ont nous prend pour des cons .

  2. ha , une info , si vous voulez acheter un flingue ils sont toujour en vente libre , en suisse , en hollande …….
    mais faut quand meme avoire une fausse carte d’identitée car sito vendue , sito signalé aux flic français …. a titre d’info , bien sur !!!!!!!!!!!!!!!!!

    • En Suisse, faut être résidant, avoir un casier vierge, faire un demande à la police. Après tu peux aller chercher ton arme.

      Quand à l’article, il oublie de parler des paradis « armé » ou l’on peut acheter ce que l’on veux sans numéro de série.

      • et bé c’est recent mon ami . il y as encore 8 ans je connaissais un mec qui ne fesait que ça . ne residait pas en suisse et payait ses calibre en liquide . tu crois que les suisses soint diferents ????

    • Si mes infos sont bonnes, qu’il s’agisse de la hollande, ou d’un autre pays europeen, la loi sur les armes est quasi identique.
      1 il faut etre resident dans le pays
      2 il faut etre de bonne conduite et moeurs sur le plan des condamnations pénales (hors roulage)
      3 il faut apporter une preuve de frequentation de centre de tir
      4 il faut une bonne raison pour acquerir l’arme (par exemple le sport ou le loisir)
      5 passer les divers exemens (théoriques – pratiques) à la fede de tir ou police.
      —-
      6 celui qui reussit a passer les 5 points ci dessus, peu acquérir une arme dans son pays – s’il désire l’acheter hors de son pays, il doit A) l’acheter (logique) B) l’importer avec une licence d’importation dans son pays C) la faire passer au banc d’epreuve de son pays : donc, pourquoi se compliquer la vie en allant a l’etranger.
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      les fausses cartes d’identité :
      1)prennez vous les armuriers étrangers pour des idiots??
      2)trouvez vous facilement une fausse carte d’identité pour de tels achats??
      3)croyez vous que le porteur d’une fausse carte d’identité va se casser le cul, pour aller a l’etranger acheter une arme – ds ce cas il s’agit déja d’un délinquant qui a d’autre filière d’approvisionnement
      4)Croyez vous que l’armurier étranger va vendre une arme sur présentation d’une carte d’identité, – il a besoin d’une licence d’import/ export pour faire sortir l’arme, de son magasin mais aussi de son pays.
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      Les médias parlent pas mal d’armes (comme des mechants chiens) pour une seule raison : les médias sont les relais gouvernementaux aupres des citoyens et les armes sont un sujet démagogique. …………. pourquoi : ???

      simplement parce que les armes représentent encore dans l’esprit populaire,
      la force (j’ai une arme toi pas, donc t’es moins bien que moi): solution désarmer tout le monde (puisque l’inverse est impossible)

      le respect : je suis le caÏD de mon quartier : donc c’est moi le chef : toi tu te tais

      L’interet : comme mes chefs sont armés, et qu’ils obtiennent par la force ce que je n’ai pas : pourquoi pas moi

      la curiosité : beaucoup de gens aujourd’hui n’ont pas la possibilité de toucher une arme, donc mélande de curiosité et inquitude
      etc, etc, etc, etc, etc,;;;;;;;;;;;;;;
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      Donc pour en finir, comme énormément de personnes, il est plus facile de crier  » les possesseurs d’armes » sont tous débiles, pour que les armes soient encore misent au banc des accusés
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      l’achat légal d’arme sans montrer patte blanche est interdit et plus encore impossible.
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      et j’oubliais : les fabricants d’armes, entre nous, qui détient la majorité des capitaux de la société les fabriquant????

  3. En générale, là ou on achète des faux papier de bonne qualité on trouve aussi les armes.

    • ben oui.
      D’ailleurs, la rumeur populaire, dit tu veux un flingue, dans telle ou telle gare, quartier……. tu en trouve à l’aise.
      Effectivement, mais t’as interet a avoir le look sinon, le le vendeur, ne vendra… rien.

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