Quand on pas pas d’argent pour sortir, pour se faire un resto ou un ciné, qu’on ne peut même pas profiter un peu de son temps libre pour lâcher quelques euros tout en déstressant, il reste le sexe! Le sexe est généralement une pratique agréable, gratuite qui peut se pratiquer seul ou à plusieurs, allant de deux à bien plus quand on parle de « plusieurs », mais on oublie trop souvent les personnes âgées qui peuvent elles aussi ressentir certaines envies, ce n’est pas par ce qu’on est vieux qu’on pas plus envie de « zigouigoui tsoin tsoin » durant un petit quart d’heure. Petite parenthèse horrible (veuillez m’en excuser par avance), l’article nous parle de la maladie d’Alzheimer qui ne doit pas empêcher au corps d’exulter (comme le chantait Brel), quitte à choisir, Parkinson est peut être plus sympathique durant l’acte, sans compter qu’après, on se souvient de l’avoir fait. Et puis, ça fait du bien quand même de parler d’autre chose que de catastrophes, de bourses en action, d’écologie et de crise en général…
Les personnes âgées placées dans des institutions devraient pouvoir continuer à avoir des relations sexuelles consenties, même lorsqu’elles présentent des signes d’Alzheimer, estiment des spécialistes du grand âge.
Le manque d’attention apporté par les institutions réservées aux personnes âgées aux besoins sexuels de leurs résidents est préoccupant, alors même que la sexualité et l’intimité jouent un rôle central dans la santé et le bien-être des individus jusqu’à un âge avancé relève un article publié mardi par Journal of Medical Ethics (du groupe britannique BMJ).
Rédigé par Laura Tarzia et plusieurs autres spécialistes australiens, l’article critique les établissements qui ont des attitudes très conservatrices sur la question, conduisant de facto à priver de relations sexuelles leurs pensionnaires âgés, même lorsqu’ils ne sont atteints que de démence légère.
Parmi les démences, qui apparaissent en général après 60 ans, figurent principalement la maladie d’Alzheimer (70% des syndromes démentiels).
Les recherches montrent que les personnes âgées veulent une reconnaissance de leur sexualité et pensent que les professionnels devraient s’enquérir de leurs besoins, notent les auteurs de l’article.
Mais les établissements australiens mettent généralement en avant la sécurité des patients, des locaux peu adaptés (chambres qui ne ferment pas à clé ou dotés de lits simples), ou la crainte d’éventuelles réactions négatives des familles ou de procédures judiciaires.
des chambres d’amour au Québec
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La situation n’est guère différente en France. Les enfants ont toujours beaucoup de difficultés à imaginer l’activité sexuelle de leurs parents. Quand ce sont des parents malades, voire atteints d’Alzheimer, c’est encore pire, relève Françoise Forette, professeur de gériatrie et directrice de la Fondation nationale de gérontologie.
Les patients atteints d’Alzheimer représentent 70% des pensionnaires des maisons de retraite en France.
Le manque d’adaption des locaux est l’autre frein, selon Mme Forette, qui cite l’exemple du Québec où on trouve des chambres d’amour qui ferment à clé dans certaines maisons de retraite.
On voit de plus en plus de nouveaux couples dans les maisons de retraite, et même si la plupart se forment sur le mode de l’amitié et de l’affection, il faut leur laisser la liberté d’avoir des activités sexuelles s’ils le souhaitent et si tout s’y prête, ajoute la gérontologue.
Parmi les autres entraves figure la qualité du consentement requis de la personne âgée malade qui, selon les auteurs de l’article australien, est beaucoup trop ridige dans de nombreux établissements. Il faut pouvoir tenir compte de signes non verbaux, comme l’expression du visage lorsque la démence est encore modérée.
Mais les choses ne sont pas toujours simples, selon l’étude australienne : Lorsqu’il ne s’agit pas d’un couple constitué mais de personnes qui ne se connaissent pas très bien, le personnel peut se demander ce qui peut se passer, est-ce que l’activité sexuelle sera normale, est ce que la personne qui consent va consentir tout le temps, ou est-ce qu’elle va être forcée par la force physique du partenaire masculin?.
Selon une étude australienne citée par la revue médicale britannique, les risques physiques restent pourtant minimes, avec un taux d’abus sexuels infime (0,3%) dans les établissements accueillant des malades atteints d’Alzheimer, contre 2 à 4 % pour les autres types de violences, mais ces statistiques restent probablement sous-évaluées.
Source: Agence de presse via Romandie
Bah.. On nous concède seulement une espérance de vie.
Mais si en plus, ils veulent vraiment vivre ?
Alors voilà : les structures ne sont pas adaptées, dixit.
Les tarifs, c’est encore une autre histoire, hein…
Le résumé de l’article parle de « bourse en action », c’est volontaire j’espère !
Retraite, repos et loisir un viagra pour vous soutenir…
Mais on vieillira tous un jour ! Que ce soit Alzheimer ou Parkinson, les problème seront les mêmes : solitude, tristesse, sexe aux oubliettes. Une fin de vie prématurée.