La situation des hôpitaux espagnols se confirme donc puisque nous en avions parlé et rejoint l’état des hôpitaux grecs qui aux dernières nouvelles (et pas récentes) ne pouvaient plus honorer certaines factures et sous la menace de labos, risquaient de ne plus recevoir certains médicaments. Bien sur, ce sont deux pays différents, l’un plus éloignés que l’autre de la France, mais le risque est pour bientôt dans ce pays dont l’emblème est un animal capable de continuer à chanter les deux pieds dans la merde comme le l’explique cet article de « La provence ».
MADRID (Reuters) – Le gouvernement espagnol a finalisé vendredi un plan de remboursement des dettes contractées dans le domaine de la santé par les régions autonomes, alors que des pharmacies sont restées fermées en protestation contre les impayés.
La vice-présidente du gouvernement, Soraya Saenz de Santamaria, a dit que le gouvernement central paierait 17 milliards d’euros aux fournisseurs des communautés autonomes du pays.
« L’industrie pharmaceutique juge positivement le plan, car il permet de régler un problème qui menaçait la survie d’entreprises et le fonctionnement normal des services de santé », a déclaré une porte-parole de Farmaindustria, qui représente les pharmaciens espagnols.
Dans la région de Valence, les pharmacies étaient fermées vendredi pour le deuxième jour consécutif pour protester contre des non-remboursements de médicaments délivrés depuis février.
Un porte-parole des laboratoires Sanofi a dit que l’entreprise avait « des problèmes d’impayés, comme de nombreux fournisseurs » en Espagne, espérant que la décision de Madrid allait apporter une solution au problème.
« Plusieurs hôpitaux n’ont plus payé leurs factures depuis deux ans. Pour ce qui est de l’Espagne, nous avons commencé en 2011 à insister sur notre politique de crédit. Aujourd’hui, cette situation s’applique à douze hôpitaux dans quatre des 17 régions autonomes », a déclaré de son côté Silvia Dobri, une porte-parole du laboratoire suisse Roche.
Les 17 régions autonomes espagnoles sont à l’origine d’environ la moitié des dépenses publiques du pays et ont leurs propres budgets de santé et d’éducation.
Source: fr.reuters.com