De nos jours, la principale activité du FBI consiste à démasquer des complots terroristes aux Etats-Unis. Et quand le FBI ne parvient pas à trouver suffisamment de complots pour justifier son existence… et bien le « Bureau »les fabrique ! Pour ensuite parader devant la presse avec ses trophées… … mais même la presse la plus veule finit par se rendre compte de quelque chose.
Ainsi, dans un article publié la semaine dernière, le New York Times ose écrire :
« Ces dernières années, les Etats-Unis ont été préservés d’un certain nombre d’attentats meurtriers, planifiés par des terroristes sur notre sol et détectés à temps par les agents fédéraux du gouvernement…. c’est du moins ce que l’on a voulu nous faire croire… » (1).
Ces derniers mois nous avons ainsi eu droit :
– à un kamikaze, intercepté alors qu’il allait faire sauter le Capitole;
– à de dangereux individus à Newburgh, dans l’Etat de New York, qui ont été mis hors d’état de nuire alors qu’ils se préparaient à lancer une vague d’attentats à la bombe contre des synagogues;
– à des radicaux qui projetaient de tirer des missiles sol-air Stinger contre des avions militaires.
Plus fantaisiste encore au Massachusetts
– un projet de lancer des maquettes d’avions téléguidés, bourrés d’explosifs, contre le Pentagone et le Capitole a été stoppé à la dernière minute.
Malheureusement, à y regarder de plus près, il apparaît que tous ces attentats sont été planifiés et encouragés par le FBI, dont les agents se sont fait passer pour des terroristes et ont fourni là un missile factice, ici de faux explosifs C-4 ou encore une veste-kamikaze désarmée voire des stages de formation à la préparation d’attentats.
Les « vrais-faux » terroristes ainsi recrutés ont naïvement cru participer à un complot djihadiste, jusqu’à ce que la police vienne défoncer leur porte au petit matin et les parader devant les caméras de télévision.
Le journal britannique The Guardian a récemment publié un article qui souligne cet aspect, se demandant si la grande majorité des « succès » claironné par le FBI dans la lutte anti-terroriste de ces dernières années n’était pas tout simplement des complots fabriqués par le FBI lui-même.
Selon les défenseurs des droits civiques aux Etats-unis, le FBI mène, depuis l’époque Bush et sous consigne directe de l’administration d’alors (notamment le Vice Président et son conseiller Richard Pearle, expert en manipulations) une vaste campagne d’infiltrations dans toute l’Amérique, ciblant prioritairement la communauté musulmane et consistant à attirer les gens dans de faux complots terroristes.
L’analyse des documents qui ont pu être obtenus sous couvert de la loi FOIA (Freedom of Information Act) montre que le FBI pratique ce qu’elle appelle la « pèche au chalut » dans les communautés musulmanes, envoyant des infiltrés fréquenter des mosquées et des centres communautaires pour y tenir un discours islamiste radical et identifier les personnes perméables à ce discours et pouvant être recrutées comme terroristes.
Le FBI fait également feu de tout bois, y compris les informateurs les plus étranges. Ainsi, dans les années 2000, ils ont été contactés par un homme affirmant avoir connu le chef terroriste Ayman al-Zawahiri quand celui-ci vivait dans le nord de la Californie dans les années 1990. L’homme a immédiatement été embauché en tant qu’informateur et s’est vu remettre une forte somme d’argent en échange de ses informations. Il a continué à fournir des informations sur de prétendues « cellules dormantes » islamiques en Californie et en Arizona, déclenchant plusieurs raids sur des mosquées à travers le pays – menés sous l’oeil de caméras opportunément prévenues.
Cet informateur est notamment à l’origine d’une séquence qui fit grand bruit auprès des « Tea-Party » (et qui est régulièrement citée par la droite US). On y voit le FBI fouiller un campement dans le désert d’Arizona, un soi-disant « point de passage » pour les immigrés clandestins passant la frontière depuis le Mexique. Dans ce camp, la caméra nous montre une « tente mosquée » (reconnaissable aux soi-disant inscriptions en Arabe sur la toile) et des « tapis de prière abandonnés », preuve que Al-Qaïda infiltre effectivement ses djihadistes via la frontière poreuse avec le Mexique.
Il s’est avéré ensuite que les inscriptions en Arabe étaient en fait des inscriptions en Thai (vu que la tente était constituée de vieux sacs de riz) et que les tapis de prière étaient des tapis de sol de camping standard.Mais le mythe perdure, c’est ce qui compte…
Ensuite, une fois les suspects appropriés identifiés, des agents du FBI montent une fausse opération de complot terroriste, mobilisant les personnes, suggérant l’idée, fournissent les armes et désignant la cible. Quand tout est en place, on appelle la presse et on monte des arrestations spectaculaires suivies de conférences de presse et de procès avec condamnations à de longues peines.
« Dans toutes ces affaires » écrit le Guardian, « on ne nous dit jamais combien de vrais terroristes ont été appréhendés (une fois enlevés du lot les policiers infiltrés) ».
Pour Anthony Newell, avocat des droits civiques au Chicago Community Project :
« La presse « mainstream » a vite fait de hurler au « complotisme » quand on ose parler de ces opérations comme n’étant rien d’autre que des provocations policières… mais il semblerait bien qu’un certain nombre des personnes qui se sont fait piéger de cette manière par le FBI prévoient de contre-attaquer devant les tribunaux en accusant le FBI de les avoir incités à commettre ces actions.
Bien sûr, vrai ou faux, il sera difficile aux plaignants de faire croire qu’ils sont de pauvres victimes innocentes, étant donné que – jusqu’à ce que la police vienne les cueillir – elles étaient persuadées de préparer un vrai attentat terroriste. Mais si l’intégralité de l’opération terroriste s’avère être en fait un scénario soigneusement orchestré par le FBI, celui-ci fournissant l’argent, les armes, les explosifs et désignant la cible… alors il va être difficile de ne pas se poser des questions.
Et la première de ces questions sera de savoir pourquoi le FBI utilise ce genre de méthodes. On a presque l’impression qu’ils se sentent obligés de « fabriquer » de faux complots terroristes pour – entre autres – justifier leur existence ainsi que leur (très très importants) budgets.”
(1) Terrorist plots helped along by the FBI, par David K. Shipler(New York Times – 29/4/12)
http://mobile.nytimes.com/2012/04/29/opinion/sunday/terrorist-plots-helped-along-by-the-fbi.xml
L’argument tout trouvé est que si ce n’est pas le FBI qui cherche activement ces potentiels terroristes, ils auraient pu être recrutés par des vrais … Mais en attendant, c’est carrément pas glorieux, comme palmarès. Ce qui m’étonne, c’est qu’il n’y ait pas encore une émission de télé genre « Envoyé Spécial » qui ait cherché à infiltrer ce genre d’opération : Scoop ! Le faux terroriste était un vrai journaliste ! Reportage en live !
Oui, ce serait génial mais à mon avis pas possible !? les médias sont contrôlés, on nous montre que ce que l’on veux nous montrer.
Merci. Un article comme ça du NY times c’est parfait pour partager avec mes mougeons.
et en France vous avez le Raid bande de petits chanceux 😉
Heureusement qu’ils ont chopé Merah avant qu’il n’écrase son scooter sur l’Elysée !!!
Encore une fabrication !? Et dire que ce mec, voir ce gosse, a peut-être été manipulé…
la plus grande ruse du diable….
finalement le FBI fait exactement la meme chose qu’ALQaida.
Il incite à faire des actions terroristes et les finance.
A lire aussi:
http://www.alterinfo.net/notes/Journal-turc-la-CIA-et-le-Mossad-derriere-les-attentats-suicides-en-Syrie_b4183487.html