Le casse tête de l’alimentation au Japon après Fukushima…

C’est pas possible ça! jouer avec la vie des gens pour vendre à tout prix. Ce qui devrait être un moment de plaisir, devient un moment d’angoisse, et on comprend le pourquoi. L’indulgence et le laxisme des autorités ne contribuent pas à arranger les choses………

Pas facile de jouir en toute quiétude des plaisirs de la table depuis la catastrophe nucléaire l’an dernier. La suspicion frappe les aliments les uns après les autres et pas un mois ne passe sans qu’un taux de radioactivité anormalement élevé ne soit détecté ou qu’une escroquerie ne ravive l’angoisse des consommateurs.

Plus que jamais, la suspicion règne autour de la dangerosité des denrées alimentaires produites à proximité de la centrale éventrée de Fukushima. Elle a même grimpé d’un cran vendredi avec les révélations de la chaîne NTV et du Japan Today : un grossiste japonais en fruits et légumes aurait modifié l’étiquetage d’une cargaison de concombres pour dissimuler leur origine géographique. Plus précisément, il est accusé d’avoir estampillé les 358 caisses de légumes « Préfectures de Yamagata and d’Iwate », afin d’abuser les consommateurs et ainsi mieux vendre sa cargaison.

Les autorités, qui insistent sur le fait que cette fraude est la première de ce type depuis l’accident nucléaire de mars 2011, ont ordonné au marchand de « respecter les règlementations en vigueur sur l’étiquetage » à l’avenir.

“Ce type devrait être fracassé”

Mais la mollesse de cette réaction officielle a déclenché la fureur de nombre d’internautes nippons. « Ce type devrait être fracassé ! », s’emporte l’un d’entre eux, quand un autre aimerait, s’il est avéré que les concombres de la discorde sont bel et bien contaminés, que le grossiste soit « emprisonné, et définitivement interdit de vendre de la nourriture ». Certains craignent qu’une telle indulgence encourage même d’autres personnes à tenter la même escroquerie…

Comme de nombreuses denrées alimentaires, les concombres cultivés à Fukushima sont considérés comme inoffensifs depuis 2011, des exploitations agricoles ayant subit des tests à la suite des retombées radioactives.

99,9% des fruits et légumes pas testés ?

Mais de nombreux Japonais contestent leur crédibilité. Un blogueur nippon tire la sonnette d’alarme : « La surveillance se focalise sur un échantillon unique, choisi dans une seule ferme pour tout un village. Un seul légume est saisi, puis il est minutieusement lavé avant d’en mesurer la radioactivité. Ensuite l’ensemble du village ou de la ville est déclaré ”sain” et l’exportation des légumes est alors pleinement autorisé (…) Bien peu de consommateurs sont pleinement conscients de ces méthodes de test. Je me souviens d’un paysan qui avait prévenu par Tweeter de l’inefficacité de ces mesures, affirmant que 99,9% des fruits et légumes en provenance de Fukushima n’étaient pas testés. »

Depuis un an et encore tout récemment, de nombreux cas de nourriture contaminée ont été révélés par les médias de l’archipel : thé vert, champignons, bœuf, etc. Et la méfiance des consommateurs grandit, même au delà du Japon : sur la côté Ouest des Etats-Unis notamment, où des rumeurs de contamination des poissons commence à se répandre…

Auteur : Sylvaine Delamare

Source : japon.aujourdhuilemonde.com via TerreSacrée

Volti

15 Commentaires

  1. La seule solution la plus simple pour interdire toutes récidives et tentations, serait d’emprisonner ces escrocs ainsi que leur famille et leur faire bouffer ces nourritures contaminés.
    Pourquoi la famille avec ? Parce que ces sans noms font bénéficier leur famille du gain de leurs malversations, sans être dénoncés par les proches.
    Ainsi par solidarité, ces voyous et leurs familles auront eu le bon (les gains) et le mauvais (la radio contamination interne).
    Ensuite faire de la publicité de l’évènement dans tous les médias, ainsi que Reuter et AFP.
    Ok, je rêve.

  2. de toute façon la terre entière et contaminé !!! ( une petite pensée particulièrement pour nos petits gens qui on peur de crevé et mange bio ) trop tard vous manger de la merde radio active peine de particule d’hydrocarbure et de pff j’ai pas la liste ! bref la même merde que la notre vous en voulez la preuve ? rien de plus simple faite un bilan sanguin et demander le nombre de polluant vous allez pleurer BIO !
    échec et mat pour la totalité de la planète même les riches aux pouvoirs … ha ha ha ! hi hi hi ! ho ho ho ! bien fait .

  3. Willy, tu t’es levé du mauvais pied ce matin ou tu es toujours comme ça ?

  4. rien n’a jamais totalement perdu et pourri.

    quand on étudie les statistiques ,
    les végétariens bio
    développent significativement :
    moins de cancers, de diabète, cholestérol and C°.

    si le citoyen moyen commençait
    à boycotter à fond la caisse,
    les filières polluantes
    à secouer les prunes aux réseaux de distribution,
    aux pharmaciens et même aux toubibs!

    yaka!

    certains le font à titre individuel
    ou avec de petites structures,
    pourquoi pas plus de monde?????

    quand un magasin va rester avec des stocks sur le dos,
    IL SAURA FAIRE PRESSION là où il faut,
    et plus vite que vous ne le croyez.

    râler c’est bien,
    agir c’est mieux 🙂

    • merci delphine pour cette démonstration simple et parlante

    • bravo Delphine, notre meilleur réaction sera notre attitude lors de nos achats, si chacun s’y met on y arrivera. Et pour tous ceux qui doutent et qui rigolent en parlant de la bio je tiens à leur préciser que bio veut avant tout dire que l’on refuse toute pollution et que l’on respecte la nature donc achetons bio et exigeons le tout bio pour que notre terre soit un peu moins polluée de plus je rappelle à certains que des tests ont été faits et ont prouvé que c’était mieux. Bref soyons bio et écolo dans le vrai sens de ces termes. Laissez les industriels avec leurs produits et soyons vigilents.

  5. C’est pourtant simple : si ça brille dans le noir, il ne faut pas le manger 🙂

  6. et si tu brille tu fais coi

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