L’image des irradiés qu’on nous cache… même en France !..

Pas  optimiste et encore moins rassurant ce rapport d’Owni.

En une seule image, OWNI propose un état des lieux global des contaminations provoquées par les installations nucléaires françaises au cours des dix dernières années. La France, par tradition, dissimule ces données chiffrées. Derrière lesquelles tentent de vivre, ou survivre, les fantômes de la contamination. Sur OWNI, aujourd’hui, plusieurs articles sont consacrés à cette maladie honteuse, bien de chez nous.

« Du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l’avenir des utilisations pacifiques de l’énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s’accommoder de l’ignorance et de l’incertitude… » Rapport de l’OMS de 1955, Cité par Jacques Ellul, in Le bluff technologique, p 294

“Légère irradiation d’un expérimentateur”, “perte de protection biologique dans un local de travail”, “accident de niveau 1 sur une échelle qui en compte 7”. Si un profane survole les rapports de l’Autorité de sureté nucléaire (ASN), chargée du contrôle des installations nucléaires françaises, il ne s’inquiètera pas des contaminations touchant les salariés du secteur.

RAS, nucléaire : rien à signaler, pour reprendre le titre du documentaire d’Alain de Halleux. À partir des avis d’incidents disponibles sur le site sous une forme particulièrement indigeste, OWNI a ré-exploité ces données pour visualiser, en une seule et même image, les contaminations produites par le nucléaire français. C’est l’image ci-dessous. Vous pouvez cliquer dessus puis zoomer à l’intérieur pour prendre connaissance des différents cas.

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LES BLESSES DU NUCLEAIRE PARLENT
Voici une cartographie interactive pour découvrir la vraie vie des victimes du nucléaire français. Entre les incidents décrits par l’Autorité de sûreté nucléaire et le vécu des travailleurs du secteur, il y a un gouffre. OWNI a voulu montrer l’envers du décor pour ces salariés et sous-traitants irradiés. Témoignages.

Chercher l’humain. Les rapports de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) font disparaitre les individus sous une logorrhée technocratique.

L’examen de ceux qui ont trait à des contaminations, sur lesquels nous nous sommes concentrées, se résume à : “un agent”, “un prestataire” qui bien souvent n’a pas respecté le process. Nous n’en saurons pas plus.

Pour comprendre ce que signifie vraiment être contaminé aujourd’hui en France, il faut lire les témoignages des travailleurs du nucléaire, comme nous vous proposons de le faire dans l’image (voir Lien ou Source). Saisissant contraste entre les rapports et ces tranches de vie.

L’humain intéresse peu l’industrie du nucléaire. Il a fallu attendre 2002 pour avoir un premier colloque sur le sujet. Écouter les travailleurs du nucléaire, c’est en effet remettre en cause le prix à payer pour que nous ayons une électricité à un coût relatif. C’est remettre en cause le mythe d’une énergie propre. Humainement, c’est parfois dégueulasse.

De nos jours, il importe d’aller au-delà d’une communication bien rodée mise en place lorsque la France a fait le choix du tout-nucléaire qui consiste à dire que tout va bien.

Les rapports ont tous un point commun : ils mettent l’accent sur la seule atteinte corporelle, traduisant une vision réductrice de la santé au travail.

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Auteur : Claire Berthelemy et Sabine Blanc

Source : owni.fr via TerreSacrée

27 Commentaires

  1. Comme disait très justement Tex hier mobilisons nous contre le nucléaire… Arrêtons ce massacre… Juste imaginez 2 secondes que ce fameux tsunami solaire arrive il paraitrait qu’il va surement être pire que celui qu’il y a eu en 1859 !!! N’oubliez pas qu’on a quand même 58 centrales je crois et certaines dans des états plus que douteux !!! Je vous fait pas un dessin hein??? Je crois que c’est clair…

  2. Pourquoi sur ton deuxième lien et donc ici: http://owni.fr/2012/04/27/les-blesses-du-nucleaire-parlent/ il y a les daft punk dans une petite photo sur la droite?

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