L’humanité sous-estime-t-elle le risque de sa propre extinction ?..

C’est bien ce que je me dis, quand je vois l’état de dégradation de notre planète, et les nouvelles découvertes qui,  si elles ne sont pas maitrisées, nous rapprochent du point de non retour…

Une fois n’est pas coutume, ce billet ne va pas décrire une découverte publiée récemment dans une revue. Au fil de mes lectures diverses, ces dernières semaines, j’ai ramassé quelques pièces de puzzle et je me suis aperçu qu’elles s’emboîtaient plutôt bien, qu’il y avait comme un idée directrice derrière elles.

Cela a commencé à la fin de 2011 à Durban, avec le nouvel échec de la communauté internationale pour se mettre d’accord sur la limitation des émissions de gaz à effet de serre (GES). Puis il y a eu cette annonce, fin décembre, de la création par des chercheurs de virus mutants de la grippe aviaire, susceptibles de se transmettre plus facilement entre humains contaminés.

Annonce suivie, tout d’abord, d’un débat pour savoir s’il était bien pertinent de publier les méthodes avec lesquelles les biologistes avaient modifié le H5N1, puis de la question plus pragmatique : le terroriste lambda peut-il facilement y parvenir ?

Puis il y a eu une autre annonce, le 12 janvier, plus rituelle celle-là, mais aussi plus discrète : celle du Bulletin of the Atomic Scientists annonçant que l’horloge de la fin du monde qui, depuis 1947, prévient symboliquement l’humanité quand elle fait des pas vers son extinction ou la rassure quand elle prend des mesures pour s’en éloigner, était avancée d’une minute vers minuit.

Il est désormais 23h55 à cette horloge et cette progression de la grande aiguille a été justifiée par l’absence de progrès dans la limitation tant de la prolifération nucléaire que des émissions de gaz à effet de serre. Le texte du communiqué précise : « La communauté mondiale pourrait être proche d’un point de non-retour dans ses efforts pour empêcher une catastrophe due aux changements dans l’atmosphère de la Terre.

L’Agence internationale de l’énergie prévoit qu’à moins que les sociétés commencent, au cours des cinq prochaines années, à développer des alternatives aux technologies de l’énergie émettant du carbone, le monde est condamné à un climat plus chaud, à une montée du niveau des océans, à la disparition de nations insulaires et à une augmentation de l’acidification des océans. »

Ce n’est pas sans une certaine ironie qu’une autre information, en lien direct avec celle-ci, est tombée il y a quelques jours et je l’ai donnée, brute de fonderie, dans une de mes sélections hebdomadaires : jamais, au cours des 300 derniers millions d’années, les océans n’ont été aussi acides qu’aujourd’hui. Malgré son importance, la nouvelle n’a pas eu l’air d’émouvoir qui que ce soit…

Au moment même où quantité de livres se publient sur la thématique « 2012, année de fin du monde prédite par le calendrier maya » (j’ai été sidéré de voir une table entière d’ouvrages à la FNAC sur ce sujet), les hommes jouant à se faire peur en sachant très bien qu’il s’agit de billevesées, on balaie sous le tapis les vraies raisons de s’inquiéter.

D’où la question qui fait le titre de ce billet : l’humanité sous-estime-t-elle le risque de sa propre extinction en ne traitant pas les problèmes qui la menacent ou en risquant de faire tomber des technologies de destruction massive entre des mains mal intentionnées ?

Je n’ai évidemment pas la réponse et je laisse à chacun le soin d’y réfléchir, mais je tenais, pour finir ce billet pas comme les autres, à signaler l’interview, dans The Atlantic, du philosophe suédois Nick Bostrom, qui enseigne à l’université d’Oxford, y dirige l’Institut sur le futur de l’humanité et est représenté en photo en haut de cette page.

Avec une formation en physique, en neurosciences et en philosophie des sciences, Nick Bostrom n’a pas forcément le profil-type du philosophe tel qu’on se le figure d’ordinaire. Il a beaucoup travaillé sur le concept de « risque existentiel », au sens d’un scénario-catastrophe conduisant « soit à une destruction totale de toute vie intelligente sur Terre, soit à une paralysie permanente de son potentiel de développement ».

Dans cette interview, il ne s’intéresse donc pas aux conséquences, lointaines, du réchauffement climatique, mais, considérant que ce XXIe siècle sera crucial pour l’humanité en raison du développement rapide de technologies nouvelles, aux risques que ces dernières présenteront dans un futur très proche de nous : « A court terme, dit-il, je pense que plusieurs développements dans les domaines de la biotechnologie et de la biologie synthétique sont assez déconcertants.

Nous sommes en train d’acquérir la capacité à créer des agents pathogènes modifiés et les plans de plusieurs organismes pathogènes sont dans le domaine public : vous pouvez télécharger sur Internet la séquence génétique du virus de la variole ou de celui de la grippe espagnole.

Jusqu’ici, le citoyen ordinaire n’a que leur représentation graphique sur l’écran de son ordinateur, mais nous développons aussi des machines synthétisant l’ADN de plus en plus performantes, qui peuvent prendre un de ces plans numériques et fabriquer de véritables brins d’ARN ou d’ADN. Bientôt, ces machines seront suffisamment puissantes pour recréer ces virus.

Donc, vous avez déjà une sorte de risque prévisible et si, ensuite, vous commencez à modifier ces organismes pathogènes de différentes manières, vous voyez apparaître une nouvelle frontière dangereuse. A plus long terme, je pense que l’intelligence artificielle, une fois qu’elle aura acquis des capacités humaines puis surhumaines, nous fera entrer dans une zone de risque majeur.

Il y a aussi différentes sortes de contrôle des populations qui m’inquiètent, des choses comme la surveillance et la manipulation psychologique à l’aide de médicaments. »

(…)

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Auteur : Pierre Barthélémy

Source : passeurdesciences.blog.lemonde.fr via TerreSacree

 

51 Commentaires

  1. je trouve cette article très mal foutu…  on prend tout et n’importe quoi, on mélange et hop….. -.- encore un pseudo-intellectuel …. bèhhhhhh
    (à oui, lemonde.fr je comprend mieux)

  2. Dans une société ou la croissance double chaque année. (exponentiel)
    Un jour avant la fin du monde, l’humanité pensait à raison qu’il lui restait la moitié du chemin devant elle.
    On le sait depuis Einstein, l’énergie et le temps s’équilibre dans une échelle de puissance. Plus on laisse passe le temps, plus il faudra d’énergie pour le rattraper. Plus on utilise d’énergie plus il faudra du temps pour la reconstruire.

  3. Il faut une évolution supérieure pour qu’une espèce puisse survivre. L’individualisme dans toutes ses dérives doit disparaitre car il provient de la prédation animale rustique. L’ exploitation commerciale et politique qui utilise les défauts de l’individualisme nous entraine dans des dérives graves. Donc ce n’est pas un changement global qui est nécessaire mais aussi un changement personnel. Il faut bien avoir en tête que la plupart des hommes qui sont près du pouvoir de l’argent et qui dominent ce monde sont les plus corrompus  et ne peuvent de ce fait réagir efficacement, c’est pour cela que l’histoire se répète inlassablement. On note cependant une légère évolution globale progressive mais insuffisante vis à vis des risques technologiques et de leur conséquences.

    • Oui, mais c’est très lent !
      (Et avec le reste, je suis entièrement d’accord).

    • L’ADN posé tout l’évolution supérieur nécessaire à sa suprématie depuis des milliards d’années.
       

    • @ jacques : en gros, la société parfaite, c’est celle des termites ? Je pense que notre programmation est différente, plus complexe. Nous sommes capables de vivres en colonies organisées, et simultanément de supporter le parasitisme et la prédation au sein de notre propre espèce. Le tout maximisant les chances de survie des specimens les mieux adaptés au contexte environnemental et social. Homo homini lupus est . L’Homme est un loup pour l’Homme. Comme le Loup, il vit en groupe ou seul, mais à sa différence il est capable de prédation au sein de l’espèce et du groupe.

  4. Le monde est volontairement conduit à la catastrophe.
    Ordo ab Chaos:
    Il faut impérativement produire le Chaos pour pouvoir imposer le Nouvel Ordre Mondial.
    Il faut impérativement diminuer drastiquement la population mondiale.
    Il faut impérativement que les faibles physiquement, financièrement, intellectuellement et psychiquement disparaissent.
    Il faut impérativement que la majorité de la populace soit aux abois pour qu’elle accepte l’inacceptable.
    Un très grand Plan pour la conduite du Monde est planifié depuis longtemps.
     

  5. les dinausaures possédaient un gros corps et un petit cerveau…., ils vécurent 65 millions d’années.
    Les hommes possédent un petit corps et un gros cerveau…., ils viveront (peut-être???) 3 millions dannées !

    C’est sûr,
    Il y a vraiment de quoi être fière de notre supèriorité (intellectuelle sur les autres espèces)!!!

  6. En gros, il faut lire:
    Il est « fin du monde-5 »

  7. C’est l’histoire d’une population de bactérie qui vient tout juste de coloniser une bouteille vide. Cette population double chaque jour, au bout de 20 jours elle a déjà remplit la moitié de la bouteille. Dans combien de jour la bouteille sera pleine ?
    une croissance infinie dans un monde fini est tout simplement impossible…
     
     

    • J’ai eu le même problème avec un étang et des nénuphars… l’horreur! je suis
      nulle en math! mais vu l’intitulé du problème et la prolifération grand « V » des nénuphars….
      …nous sommes cuits! 🙁

      • y a pas besoin d’êtres bon en math pour trouver, il suffit d’être clairvoyant et avoir un minimum de logique 😉
        Mais oui je ne te le fais pas dire, nous sommes bel et bien mal barré !

      • c’est pourtant joli les nénuphars 😉

        • Attention à vous entendre, vous allez légitimé le futur génocide qui est programmer. En vérité il y à assez d’énergie, de nourriture et d’eau pour tous, nous le savons bien… C’est la répartition qui pèche et le gaspillage. Et les plus grand pollueurs sont ceux qui nous accuse d’être trop nombreux…. Ceux qui veulent faire du monde un monde presque parfait, et pourtant on sait que ça ne le sera pas. Ils ont réussi à vous foutre dans le crâne ce qu’ils voulais, je dit bravo… 

           » Les problèmes politiques ont leurs racines dans les efforts faits pour supprimer les connaissances déjà acquises dans des zones délimitées, pour établir un contrôle sur la civilisation.. « 

  8. Je m’en suis déjà expliquée dans un autre article.
    L’évolution de la vie répond à certaines règles, dont la plus simple et la plus connue est celle qui consiste à se débarrasser des branches pourries ou stériles pour continuer son évolution vers une création de plus en plus complexe. (cf « Le phénomène humain » de Theillard de Chardin.
    Nous regardons les choses à notre petit niveau, avec un orgueil sans nom imaginant que nous avons de plus en plus de contrôle grâce à nos projets scientifiques et technologiques  sans tenir compte de lois universelles beaucoup plus puissantes que nous.
    Je ne crois pas que nous puissions échapper aux lois de la Vie. En allant dans le sens de la destruction du vivant,  nous contrevenons gravement à ces lois. Il faut s’attendre à ce que nous soyons obligés de nous y soumettre ou disparaître.
     
     

    • Couper les branches pourries, c’est simplement régénérer l’arbre, pour permettre
      la continuité de la fructification.
      Je ne pense pas que ça soit clair pour la majorité, sinon nous aurions
      déjà pris les mesures adéquates pour vivre en harmonie avec la nature.
      Là c’est la continuité dans le pillage des ressources, de la destruction, et après?
      personne n’a la moindre idée de ce que NOUS leur laisserons…..
      Et le reportage « Nos enfants, nous accuseront » n’est
      pas une vue de l’esprit….

      • Le pire, c’est qu’il y a des scientifiques conscient qui tirent la sonnette d’alarme et que nous savons. Nous ne voulons pas. Ce serait abandonner le culte du fric érigé au stade de déité. Cette corruption non seulement des esprits, des coeurs, mais de la nature elle même générera obligatoirement sa propre destruction, puisque c’est son mode de fonctionnement. Quand ? Je l’ignore comme tout le monde. Mais il y aurait une certaine logique karmique à ce que nous soyons les payeurs de cette gigantesque inconscience ou lâcheté, comme on veut…
        La prise de conscience à un niveau accessible à tous est déjà là depuis un demi-siècle au moins.  Elle a été ridiculisée, étouffée pour servir de sacrifice au Léviathan économique. Ceux qui auraient suivi ce mouvement se sont repliés et se sont tus. Devant l’évidence, on commence à s’affoler. Que de temps perdu !

  9. Pour la surpopulation z’inquietez pas trop y’en as qui bosse durement a la reduire, y’a juste a jeter un oeil sur les taux de fertilité en chute libre ou presk ces dernieres decennies… pis nos enfants ils s’en foutront bien tant qu’ils pourront bouffer du chiken mc fly avec du paspsi electrolyte en dansant sur shuffling… ils se plaindront pas trop !  Idiocracy vous connaissez ?

    Bien le bonjour les Moutons d’ici la vie est douce, du soleil et pas de saloperie de chemtrail au dessus de la tete…

  10. Salut, Mustapha ! Ici aussi, temps génial, le :sun: brille les :chick: chantent et les première jonquilles sont sorties…

  11. Ce que nous savons, ce que nous croyons savoir, masque de mieux en mieux ce que nous ignorons. 

    Du moins, nos Anciens prenaient la mesure de leur ignorance, aussi pouvait-elle quelque part, entrer dans le champ de la conscience. Au minimum elle pouvait justifier cette forme d’humilité qui favorisait la curiosité et l’intelligence. 

    De nos jours arrogants les chemins de notre pensée sont bien trop balisés, et nous avons choisi de nous rassurer (à bon compte le plus souvent). Quand bien même nous nous inquiétons, nous sommes encore en train de nous rassurer parce que nous ne sortons plus de nos routines mentales. 

    Les premiers humains auraient pu survivre et évoluer si leur pensée avaient été aussi exclusive  que la nôtre ? 

    Quoiqu’il arrive, puissions-nous prendre en compte ce que nous ne savons pas, ce dont nous n’avons pas conscience : considérer la possibilité de tout ce qui nous est inaccessible : que nous croyons ne pas pouvoir prendre en compte, au nom d’une rationalité excluant l’imprévisible, sinon l’imprévu. 

    • +1

      Je commence à être de plus en plus persuadé que des civilisations anciennes étaient sans doute plus avancées que nous, intellectuellement parlant. Spirituellement aussi. Et philosophiquement.

      Humilité.

      Nous en manquons cruellement dans notre monde Occidental.

      • John, l’homme à déjà été bien plus évolué que maintenant, l’Atlantide n’est pas une légende, c’est la civilisation qui à disparut, pas l’homme (et je te parle pas d’ET ^^). Les pyramides n’ont pas été construite par les égyptiens, ni les immenses structures mégalithiques aztèque et maya (qui n’avait pas invanté la roue), l’Antarctique à des trésors sous ces glaces aussi, y’a pas que des scientifiques et des pingouins la bas ^^(y’a 90% de militaires qui bosses pour l’essentiel pour des groupements privés…). Et à ton avis pourquoi avoir arrêter le programme spatial ? La Lune possède ces trésors aussi… La civilisation actuel dépense des fortune pour que toutes ces vérités soient discrédités et décrédibilisé. Les scientifiques indépendant qui s’intéresse à ces phénomènes ce font piétiner mediatiquemant, et financièrement. Il y’a trop de traces de toute mânière pour que ces vérités restent cachés encore longtemps, mais sa risque de faire un choque à certains…

        • Mais il semblerait qu’ils aient disparu brusquement aussi… Tout naît, vit et meurt, les bactéries aussi bien que les étoiles. Les civilisations humaines ne font pas exception, elle est là l’arrogance. Alors toute l’intelligence et la sagesse du monde ne changeraient peut-être rien pour une civilisation sur le déclin…

  12. D’un point de vue strictement Ecologique (dans le sens noble du terme), l’homme a dépassé sa population acceptable. Le point K qui définit la limite d’une population en rapport à ses ressources. Au lieu de limiter sa population naturellement, il en vient à résoudre ce problème de surconsommation globale par:
    – l’annulation d’une consommation quasi-totale pour une partie de la population
    – l’augmentation involontaire de la mortalité par promiscuité, les villes étant largement plus favorables à l’entretien d’une maladie qu’une population disséminée.

    D’un point de vue technologique, les avancées scientifiques et techniques posent un réel problème de sécurité, et ce, comme exprimé dans l’article, plus ou moins depuis la découverte des réactions nucléaires. L’ensemble des techniques actuelles tendent à se rapprocher de l’infiniment petit pour produire de l’infiniment grand (en rapport avec les matériaux utilisés). De telles pratiques fournissent sans cesse une incetitude dans la maîtrise complète des processus développés.

    Un des exemples flagrants est bel et bien l’avancée des I.A.; le dirigeant de Sun Microsystems lui même reconnait le risque encourru par le développement d’une intelligence qui nous surpasserait.
    Autre exemple flagrant: les biotechnologies et manipulations génétiques. Le risque zéro qu’un virus ne s’échappe n’existe pas. La promiscuité des hommes entre eux est un large facteur de propagation de virus, et avec elle, d’accélération de mutations, et donc, potentiellement, d’aggravation de la virulence du pathogène.

    Bref. Même si c’est du « Le Monde », ça tient largement debout.
    La fin du monde se rapproche inéluctablement, mais ça, c’est une lapalissade !
    Le souci, c’est de savoir si nous survivrons à une catastrophe majeure, et si oui, qui d’entre nous ?

    Après, que ce soit planifié ou non, cela n’a pas d’importance: c’est planifié dans NOS COMPORTEMENTS. Essayez d’expliquer autour de vous l’importance de moins consommer de papier, d’appareils électriques, de nourriture et j’en passe, et vous verrez les réactions « suicidaires inconscientes » des gens. Ils s’en battent les c……. pour rester pragmatique.

    • +1 aussi. 
      Les risques sont encore plus difficiles à percevoir s’ils résultent en fin de compte de la combinaison des menaces déjà reconnues isolément.

      • Et les systèmes  de fonctionnent pas tout seuls ! Il ne se mettent en place que parce que nous les acceptons. Sans nous, ils ne sont rien.

        • +1 encore.
          Et ils y a aussi ces systèmes pour lesquels nous ne sommes rien, qu’une brève interférence nuisible, un épisode de pestilence menaçant…

          • Jusqu’à ce qu’ils échappent à tout contrôle. En physique, on appelle ça le phénomène de résonnance…
            J’ai oublié de citer le très moderne nano-robots qui suscite déjà beaucoup de contreverses.

            • Oui, les phénomènes de résonance : c’est exactement ce que je voulais dire. 😉 Merci John. 
              Or, ça ne s’appliquerait pas exclusivement en physique, dans la mesure où l’objet d’étude de celle-ci serait exclusivement la matière.  
              En fait, certains affirment qu’on ne connaît que très peu de chose sur la matière.
              A fortiori sur le reste 😀

  13. C’huis déjà passé par là : « Grouaarrrr !!! »

  14. « Le pire, c’est qu’il y a des scientifiques conscient qui tirent la sonnette d’alarme et que nous savons. Nous ne voulons pas. » dit Delaude
    Moi je trouve que le pire C que ceux qui savent et qui veulent sont inexorablement entraînés par une humanité qui se suicide…. :skeleton: :skeleton: :skeleton:

    • Il y a aussi désormais des scientifiques plus créatifs, (ceux-là ne sont pas asservis aux grands dogmes académiques, dont on sait la dépendance à la politique et l’argent) et il y a aussi des instrumentations plus précises pour vérifications. 

      Globalement l’humanité a désormais le moyen de faire certaines corrélations, remettre en question certains paradigmes gangrenés par l’obsolescence.

      Les moyens de sortir d’une pensée qui ne sait envisager que des systèmes isolés, alors que rien au monde n’est isolé.

      C’est pourquoi, même si le temps semble nous être « compté », nous parviendrons peut-être malgré tout à élever qualitativement notre cognitif et nous ouvrir à d’autres formes logiques et intuitives.

  15. Faux, l’humanité n’a pas dépassé ce point K, le mensonge a été éventé !

    Dix milliards d’habitants sur Terre en 2040 : comment les nourrir ? La surpopulation semble mener notre planète à la catastrophe. Mais Hervé Le Bras est un démographe pugnace qui ne s’en laisse pas facilement conter : il connaît l’usage des grands nombres, et l’effet que l’on peut en tirer. Selon lui, la crainte populationnelle est un chiffon que l’on agite volontiers pour régler d’autres problèmes.
    La peur de l’explosion démographique – qui est réelle à cette époque – n’est plus seulement liée aux ressources alimentaires, mais motivée par la crainte de la fin des énergies fossiles,

  16. En ce moment, une émission sur Direct 8 Chaos apocalypse …notre fin est elle dejà écrite.

    Tout est écrit, tout est voulu !!! Il suffit de mettre bout à bout tout ce qui se passe depuis 2007 et voir depuis 2001. 5 ans de recherche pour tout relier.

    Nous sommes en guerre … mais pas la guerre qu’on connu nos grands-parents. Une guerre sournoise voulue par les élites, manipulatrices et mensongères. Lisez « Armes silencieuses pour guerres tranquilles…puis les protocoles des sages de Sion, le virus du pouvoir etc etc  et aussi le vaccin  de la Grippe H1N1….voir Jane Burgermeister. Puis la Manipulation du climat par HAARP….voir aussi Michel Chossudovsky. 

    Tout est voulu et cela est fait par la main de l homme.
    Lisez les Georgia Guidestones puis aussi renseignez-vous sur les chemtrails….ces traces laissées au cul des avions qui vous pulvérisent des tonnes d’aluminium, polypere de silicium, charbon etc…. d’où alzheimer…..Aluminium….on n’a pas fini de tomber malade.

    L’aluminium assèche et polluent les terres (en plus de nous rendre malade).
    Qui dit assèchement, dit moins d’agriculture, donc moins de nourriture  à venir….on va droit dans le mur et personne ne bouge….. 

    Bien sûr, il faut que le nouvel ordre mondial soit installé avant le 21 décembre 2012 ….donc attendez-vous que tout s’accélère.
    Et prochainement …Un virus envoyé par les airs….. H5N1 la variole  la peste c’est déjà arrivé  à la 2ème guerre mondiale…cela baisserait drastiquement la population sur terre
    … L’avenir est sombre si personne ne bouge.

    Tsunamis,Tremblements de terre…centrale nucleaire ????? vous voyez la suite.

    Au lieu d’avoir peur, rassemblons-nous et réagissons pendant qu’il est en est encore temps mais encore faut-il en être conscient.  

    • Vous n’avez jamais raison ou tort parce que les autres sont d’accord avec vous. Vous avez raison parce que vos données sont exactes et votre raisonnement juste. 

      La politique de l’autruche ça à asser duré, va falloir sortir ces c……..s à un moment ! Nous sommes dans la Matrice…

  17. juste pour apporter une précision à l’article pour les lecteurs qui ne sont pas dans les sciences environnementals:
    les océans sont un puit de CO2 c’est a dire qu’il stock la plus grosse portion de CO2 (dissolution). ce CO2 dissout grace à l’océan ne participe pas à l’effet de serre.
    sauf que cette capacité de stockage dépend entre autre du pH de l’océan. Or l’acidité croissante de l’océan a pour effet de relâcher du CO2 dans l’atmosphère. donc accélère de façon extrême l’effet de serre (comme dit plus haut l’océan est une très très grande réserve de CO2.)
    juste un point à soligner pour la compréhension du danger de l’acidité croissante de l’océan.

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