Fukushima, le début de la fin…

Alors que les oligarques rivalisent de « bonnes idées » pour nous faire supporter le poids de leur incompétence, et que les moutons se contentent de bêler à l’injustice, on se garde bien de nous informer, sur ce qu’il (va) ou risque de se passer avec cette bombe à retardement qu’est Fukushima.

Au moment où l’on apprend que 8% du territoire Japonais, soit 30 000 km2, est perdu pour des dizaines d’années, et que les scientifiques profitent de l’opportunité offerte, pour découvrir ce qui va arriver avec le corium, le directeur de la centrale de Fukushima, malade, se refuse à imaginer que la catastrophe y soit pour quelque chose.
En effet, Masao Yoshida âgé de 46 ans, a dû quitter son poste le 28 novembre 2011 pour être hospitalisé ; TEPCO refuse de confirmer la cause exacte de sa maladie, mais comme il est présent sur le site depuis le 11 mars, il est facile d’en comprendre la raison.
3 ouvriers sont déjà morts depuis l’accident, et là aussi TEPCO se refuse à l’imputer à l’exposition aux radiations. lien

Mais, pour la première fois, le 12 novembre 2011, des journalistes ont été autorisés à visiter les ruines de Fukushima Daiichi, et David Guttenfelder en a profité pour prendre des photos pour le compte de la prestigieuse revue « National Geographic ».

La tache ne lui a pas été rendue facile car les journalistes n’étaient pas autorisés à quitter le bus, et tout ce qu’il a pu photographier, ça a été des débris, des véhicules renversés, des bassins d’eau stagnante, et du coté des réacteurs, aucun signe de vie.

Le compteur Geiger tenu par un travailleur affichait gaillardement ses 300 microsievertslien

Au sujet du corium, il est difficile d’établir le tableau de sa décroissance radioactive, puisque sachant que le centre de sa masse se trouve en principe aux environs de 3000 °C, il n’est guère possible de connaitre la température du reste.

Quant au risque d’explosion, il n’est pas inutile de rappeler les explications que donnait le Professeur V. Nesterenko, ce physicien nucléaire, membre de l’académie des sciences du Belarus, docteur ès sciences techniques, en charge des conséquences de la catastrophe de Tchernobyl.

Il affirmait que si la masse de corium de Tchernobyl qui avait déjà percé la cuve du réacteur, rencontrait les masses d’eau contenues dans les sous sols du réacteur, le mélange des 1400 kg composé d’uranium-graphite aurait été susceptible de provoquer une explosion atomique 50 à 80 fois plus puissante que celle d’Hiroshima. lien

Pour Uehara Haruo, concepteur de la centrale japonaise, interviewé le 20 novembre dernier, l’explosion hydro-volcanique est inévitable. vidéo

Le 30 novembre 2011, TEPCO a rendu public les analyses concernant le corium, déclarant que, dans le pire des cas, toutes les barres de combustible du réacteur n°1 pourraient avoir fondu et se retrouver au fond de l’enceinte de confinement, laquelle est recouverte d’une plaque d’acier qui pourrait avoir été érodée a une profondeur de 65 cm, (vidéo) et il ne resterait que 37 cm à traverser pour atteindre la « feuille de métal ». lien (Rappelons qu’à Tchernobyl, la dalle de béton avait 1 mètre d’épaisseur. lien)

Ensuite, que va-t-il se passer ? bien malin qui pourrait le dire, mais il est probable qu’il sera difficile de donner de bonnes nouvelles.

Si, comme à Tchernobyl, un serpentin de refroidissement avait été installé sous la plaque de béton du réacteur, au mépris du danger couru par les milliers de mineurs au travail, lesquels avaient creusé un tunnel pour permettre la pose de ce serpentin, il est possible qu’une partie du danger aurait pu être évitée, mais ce n’est pas le cas, et le pire est logiquement devant nous.

D’après l’association « Union de Tchernobyl » 10 ans après la catastrophe, plus des 20 000 hommes de 30 à 40 ans ayant participé au chantier après l’accident, étaient morts de l’exposition aux radiations.

Sur les 400 kg de plutonium qui étaient dans le réacteur de Tchernobyl, on estime que près de 100 kg ont été rejetés dans l’environnement, et l’on sait qu’un microgramme de plutonium est une dose mortelle pour un homme pesant 70 kg. lien (à Fukushima, il y a 68 tonnes de combustible nucléaire dans le réacteur n°1).

Mais revenons à Fukushima : dans cette vidéo, le détail des explosions des premiers jours.

Rappelons qu’aucun français n’a été invité le samedi 12 novembre à Fukushima, et que la seule présence française consistait en un drapeau qui flottait non loin de l’installation de « décontamination de l’eau » qui est loin d’être probante, alors qu’elle devait être terminée avant la fin de l’année.

D’après Tetsuya Terasawa, porte parole de TEPCO, il y a encore 40 000 tonnes d’eau au fond du bâtiment du réacteur (photo), et 90 000 tonnes d’eau, nettoyées d’après TEPCO, sont stockées dans de grands réservoirs de 12 mètres de hauteur. lien

Il nous faudra donc nous contenter de l’article écrit par le journaliste du « New York Times », Martin Falker, en se souvenant que les conditions de « visite » étaient particulièrement surveillées.

Celui-ci rappelait que le Ministre Goshi Hosono chargé de la catastrophe, avait confirmé que le chantier allait se poursuivre pendant encore 30 ans, espérant un « arrêt à froid » en fin d’année, (lien) sans expliquer pour autant comment il pourrait parvenir à l’arrêt à froid du corium ?

Depuis les mensonges à répétition des exploitants de la centrale, leur crédibilité est largement entamée et aux dernières nouvelles, on apprenait le 1er décembre 2011 qu’un incendie se serait déclaré dans le bâtiment n°3. lien

En France, jamais à l’abri d’une outrance, Eric Besson, Ministre de l’industrie à accumulé les contre vérités lors du débat qui l’a confronté à la candidate écologiste présidentielle le 29 novembre 2011 sur l’antenne d’Europe 1. vidéo

Arlette Chabot et Michael Darmon qui animaient le débat, n’ont pas bougé le moindre petit doigt pour rectifier la vérité : il aurait suffit qu’ils potassent un peu le sujet avant de recevoir les belligérants, car laisser dire sans broncher qu’en France on paye l’électricité le double de celle des allemands relève de la faute professionnelle.

Heureusement, mais trop tard, d’autres journalistes ont donné des informations plus sérieuses, rappelant que la différence n’était pas du double mais seulement du quart. lien

Cette différence ne va pas durer trop longtemps puisqu’il va bien falloir approvisionner les caisses en vue du démantèlement des centrales nucléaires françaises.

Rappelons que celui de « super » Phénix était estimé à 900 millions et qu’il coutera au moins 10, voire 20 fois plus. lien

Le démantèlement des autres étant estimé à 260 millions, et si la même approximation est faite, on comprend aisément qu’il faudra bien plus approvisionner et que le tarif du prix de l’électricité s’en ressentira.

Et puis, il faudra bien payer pour la gestion des déchets, et si pour l’instant 35 milliards d’euros ont été engloutis pour le site d’enfouissement de Bure, il n’y a, à ce jour, aucune solution acceptable, si l’on veut bien respecter les générations futures. lien

On se souvient aussi qu’en mars 2011 le même Eric Besson avait démenti toute hausse prochaine des tarifs (lien) ; Quelques mois après l’électricité augmentait de 3,4%, et d’après Pierre Gadonneix, l’ex patron d’EDF, il faudrait augmenter le prix d’au moins 20%.

D’ailleurs, l’autocrate présidentiel reconnaissait le 25 novembre 2011 que l’on ne payait pas l’électricité nucléaire à son prix réel. lien

Jamais à l’abri d’un dérapage, Besson se flattait de l’investissement français dans les énergies propres, oubliant étrangement les milliers d’emplois sacrifiés par l’Etat dans le domaine photovoltaïque, suite au gel récent des projets. lien

Le cocorico de Besson n’était pas non plus justifié sur le dossier éolien offshore, puisque l’on sait que notre pays est le cancre européen en la matière, comme on peut le découvrir sur ce lien.

Seule Eva Joly a dégainé quelques vérités, comme par exemple lorsqu’elle a expliqué que rester dans le nucléaire couterait plus cher que d’en sortir, et que tourner la page nucléaire serait créateur de milliers d’emplois. lien

Le seul développement de l’éolien off-shore sera, selon le rapport de l’EWEA, créateur de près de 170 000 emplois d’ici 2020, et 300 000 emplois d’ici 2030. lien

Le démantèlement des 48 réacteurs sera aussi créateur d’emplois, puisqu’on sait déjà qu’a Malville, « Superphénix » le démantèlement procure depuis 14 ans du travail à 500 travailleurs, et il y a encore du boulot pour au moins 10 ans, (lien) ce qui signifie que le démantèlement des 19 centrales pourrait employer près de 10 000 travailleurs.

Quand aux projets présidentiels, qu’ils soient de l’EPR ou d’ITER, ils posent plus de problèmes qu’ils n’en résolvent.

L’EPR finlandais connait déjà un dépassement de près de 4 milliards d’euros, (lien) à la charge de l’Etat français, et pose aussi des problèmes de sécurité. lien

De toute façon, celle des français est déjà menacée, et si l’on ouvre ce lien, on découvre quel est le danger qui menace chacun de nous.

Au sujet d’Iter, s’il faut en croire le physicien Jean Pierre Petit, accompagné de Michèle Rivasi, des phénomènes inquiétants pourraient se produire à l’intérieur du plasma où la fusion devrait s’opérer, genre « coups de foudre » de 15 millions d’ampères, avec les conséquences que l’on imagine : dissémination catastrophique de tritium, de plomb, de bérylliumvidéo

Ce projet dangereux qui vient de passer de 5 à 15 milliards fait plutôt mauvais genre dans une Europe couverte de dettes (lien) mais comme dit mon vieil ami africain : « la Terre est ronde mais les fous sont dans les coins ».

L’image illustrant l’article provient de « yugiohtheabridgedseries.com »

Merci à Corinne Py et à tous les internautes qui par leurs informations, ont permis l’écriture de cet article.

Auteur Olivier Cabanel voir son site
Publié sur AGORAVOX

18 Commentaires

  1. on risque d’en parler pour des années et des années durant, ce n’est que le début et puis, il y a les autres centrales…
     

  2. Oui, effectivement, un début, seulement.  De plus en terme de superficie, le Japon manque cruellement de place, pour loger ces habitants…Ils repoussaient sans cesse les limites,  jusqu’à construire  sur l’eau…..  Hier, j’ai parlé avec mon voisin (oui oui ca arrive) , qui bosse dans le genie civile, notament dans le domaine des centrales nucleaires (qualité, norms en matière de sismicité) , et me disait que le constat des centrales en France était plutot positif….  Meme si sur ce point la nous n’aurions pas torp de soucis à nous faire, en matière de sécurité, c’est autre chose, vu que l’on y rentre comme dans un moulin…

  3. Professeur V. Nesterenko, bla bla bli……………………………. rencontrait les masses d’eau………………provoquer une explosion atomique 50 à 80 fois plus puissante que celle d’Hiroshima.
    Encore un qui dormait près du radiateur pendant la séance d’information ou alors les millions de mètre cube d’eau contaminé qui sert à refroidir le réacteur et qui reste au fonds de cuve, mais pas au fonds du trou, (une version de la gravité à géometrie variable) c’était pas de l’eau.
    Mais je peux pas bien dire, faudrait demander à nos amis australien qui possédé la source d’eau la plus radioactive de la planète n’ont pas des explosions destructrice genre TNT ou Dynamite quand il traverse la rivière avec leur 4×4.
    Par contre le fait d’avoir trois trous dans la croute terrestre dans une zone de subduction de la croute terrestre ne l’inquiète pas plus que ça. Remarque, il ont peux être trouvé de l’adamantium et il s’apprête à balancé tout les déchets nucléaire de la planète dans le centre de la terre.
    un microgramme tue un humain donc un milligramme c’est mille microgramme, il y a mille milligramme dans un gramme.
    Donc 68 tonnes ça peux tuer, 68’ooo millards d’humain soit 9000x l’humanité tout entière, ouais c’est vrai à côté de 80 fois Hiroshima c’est une broutille. Surtout que pendant 5 ans les humains ont pu observer à l’oeil nu, les poussières du Kakatoes retomber sur terre. La bonne nouvelle c’est que le prix du traitement du cancer va très nettement diminuer.
    Non, mais franchement, les incapables s’est simpa quand tout fonctionne à merveille, c’est un peu le côté sociale de notre belle civilisation. Mais là, c’est carrément un génocide de masse.
    Tout ça pour des climatisations et de l’électronique de loisir. Cette années le confort et vraiment un produit de luxe, remarque pour passée le temps et se rafraichir peuvent toujours aller leur filer un coup demain.

    • Une balle peut-être fatale à une personne, ça ne signifie pas que toute balle tuera.

      Un µg de Pu est une dose mortelle, si elle est ingérée. A Tchernobyl, ce métal, particulièrement lourd, aura tendance à rester en terre, et tant que l’homme n’y cultivera pas ses légumes, les dégâts seront modérés…

      …Au prix tout de même du gel de quelques 6000 km2 pendant quelques milliers d’années…

  4. c est assez comparable aux degats que font les mines anti personnelles qu on oublies,mais qui vont faire des degats pendant des 1000 d’annees,,,super c’est funky »!!! le nucleaire!!s.. E… de leur R..!!

  5. Concernant les risques d’explosion, on peut exclure quasiment totalement le risque d’explosion nucléaire. Une explosion nucléaire est le résultat d’une concentration de matériau fissile au-delà d’un certain seuil, que la nature évite scrupuleusement par une élévation préalable de la température telle que le milieu « explosera » par gazéification bien avant l’obtention de la réaction en chaîne. Pour réaliser une bombe nucléaire, l’homme a du apprendre à contrer ce mécanisme naturel en utilisant des explosifs classiques pour provoquer par la force une concentration ultra-rapide.

    Ce qui est à craindre à Fukushima, c’est un contact entre le corium et une poche d’eau souterraine, qui provoquerait des rejets atmosphériques gazeux chargés de Pu et de diverses saletés, dont les retombées pourraient amener le Japon à condamner des zones supplémentaires…

    • @ Mr Vincent,
      Bravo! Vous savez ce qu’ aucun scientifique sérieux n’est sûr à 100%  :
      -Qu’elle sera le comportement d’une grande quantité de plutonium dans une masse liquide en fusion dans un espace restreint ?
      Ils le disent tous : Nous n’avons aucun recul sur ce type d’accident. C’est une expérience grandeur nature !

      Le plutonium n’est pas l’uranium et sa masse critique est atteinte très rapidement (environ 5 Kg) 
      Il n’existe pas à l’état naturel.
      Donc, toute comparaison avec des phénomènes se produisant dans la nature n’a pas de sens !
      A la vue des différences de densité des éléments constituant le corium ont peut craindre que par ségrégation naturelle le plutonium se concentre et forme une masse critique.
      Et là, nous assisterions à l’émergence d’un magnifique champignon fortement calorifique!
      Heureusement au cœur du corium d’autres forces sont à l’œuvre (convection cavitation etc..) qui contrariant ce phénomène.
      Mais, mais … !!! 
       

      • >Bravo! Vous savez ce qu’ aucun scientifique sérieux n’est sûr à 100%  :
        C’est exactement le sens de ma première phrase : le 100% est à proscrire.

        Et comme vous le dites si bien ensuite, l’activité calorifique ainsi que bien d’autres forces contraindront le phénomène.

        En fait, nous disons à peu près la même chose, à la nuance près que vous y croyez peut-être un peu plus que moi.
        Qui vivra verra !

    • « Sur les 400 kg de plutonium qui étaient dans le réacteur de Tchernobyl, on estime que près de 100 kg ont été rejetés dans l’environnement, et l’on sait qu’un microgramme de plutonium est une dose mortelle pour un homme pesant 70 kg. lien (à Fukushima, il y a 68 tonnes de combustible nucléaire dans le réacteur n°1). »
       
      Petit conseil de savoir vivre :  pour la fin de l’année, on peut faire l’impasse sur les pétards, si on ne veut pas passer pour des petites bites à coté de Fuck U shima …
      Nadine D. Rot.

  6. c’est pas grave  😀

  7. autre aspect :
    en consommant l’énergie électrique produite par l’industrie nucléaire, nous faisons des économies pour la production de plutonium,très utile dans la fabrication de bombes nucléaires ainsi que pour la fabrication de projectiles et bombes à l’uranium appauvri.
    ok, faudra éviter d’aller en vacances dans les périmètres concernés. Mais il faudra réfléchir aux explications à fournir aux descendants des résidents, ainsi que des soldats qui ont été sur le terrain, et qui sont nés avec des malformations. Sans bras, sans jambes, le cerveau hors du crâne, et j’en passe. Il y a un wagon de vidéo pour vérifier mes allégations, je fais confiance à ceux qui sont préoccupés par ce sujet pour trouver les autres. En voici une en échantillon:
    http://www.dailymotion.com/video/xdtkb9_un-scandale-etouffe-les-armes-a-l-u_news
    un autre :
    210 mines d’uranium ont été exploité sur le territoire national français, la dernière a été fermé en 2001. Voir Mines d’uranium: le scandale de la France contaminée
    http://www.dailymotion.com/video/xck5gh_mines-d-uranium-le-scandale-de-la-f_news
    http://www.dailymotion.com/video/xcqg51_le-scandale-des-mines-d-uranium-en_news
    http://www.dailymotion.com/video/x8d3qw_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
    Avant d’acheter sa maison, il faudra vérifier s’il n’y avait pas de mines d’uranium.Maintenant, pour un vieux célibataire endurci de plus de 60 ans, c’est pas trop gênant s’il ne veut pas élever d’enfants dans ces périmètres, et mourir d’un cancer 10/15 ans plus tard. Il faut bien mourir un jour ?
    Un autre qui touche trop de monde, vous peut-être ?
    Tabac et polonium 210, le polonium 210 avait été utilisé pour empoisonner le dissident russe Alexander Litvinenko à Londres en 2006. Il y en a tout plein dans les cigarettes, ces petites « cibiches » !
    http://www.ladepeche.fr/article/2008/08/28/472722-polonium-dans-le-tabac-un-element-radioactif-et-cancerigene.html
    http://www.criirad.org/actualites/dossiers2006/polonium/sompolonium.html
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/cigarettes.html
    dans le lien ci-dessus, un texte avec un lien IRSN n’est plus actif. Amusant, non ?
    Le Figaro a fait un autre choix, pour accéder à l’info. Je regarde avec une tristesse feinte, l’effondrement de la presse écrite, ainsi que des médias « officiels ». Il y avait « la voix de l’amérique », nous avons « la voix de la France ».
    http://www.lefigaro.fr/sante/2008/08/27/01004-20080827ARTFIG00559-le-secret-du-polonium-dans-la-fumee-de-cigarette-.php
    Maintenant, s’il faut demander une indemnisation à l’état pour ces conséquences sur la santé humaine, les caisses sont vides, allez voir ailleurs. Chez les grecs ?
    La loi oblige les entreprises à être assurées. Pourtant aucune compagnie d’assurance ne veut couvrir le risque de catastrophe des centrales nucléaires, et donc c’est l’état qui en est le garant. Les caisses sont-elles toujours vides ?
    De plus, les comptes bancaires des français sont garantis à hauteur de 70 000€ ? Non, je me trompe ? C’est 100 000€ ? Ha ! Alors, les caisses de l’état sont pleines ou vides ? Quels mensonges croire ?
     

  8. Oui! Partout et pour longtemps, des gens mourront d’avoir inhalé des micro-particules hautement radioactives en provenance de sites nucléaires endommagés ou d’essais militaires aériens. Mais la filière nucléaire, pas plus civile que militaire, ne sera incriminée. On en remettra encore une couche sur les méfaits du tabac, et surtout du tabagisme passif (c’est bien ça qui nous préoccupe : respirer ce qu’on a pas délibérément choisi d’inhaler). On stigmatisera encore et toujours plus ce coupable idéal pour mieux nous mystifier, si c’est encore possible.
    Alors instruisons-nous, et réagissons!
    http://www.noslibertes.org/doc/tabac/TabacEtNucleaire.pdf

    • Une chose est sûr,
      Un deal dans les année 70 a été passé pour que l’industrie du tabac accepte de devenir le bouc-émissaire de toutes les belles et nouvelles maladie qui commençaient à fleurir dans la société occidentale.

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