Pour ceux qui en doutaient encore, l’interview qui nous dit tout est ici! 😉
Un million de malades d’Alzheimer en France. Une « pandémie neurologique » dont les victimes sont de plus en plus jeunes. Et les causes parfaitement identifiées. Pourtant, les autorités sanitaires préfèrent regarder ailleurs, dénoncent la scientifique Marie Grosman et le philosophe Roger Lenglet. Dans les coulisses de la recherche et des décisions gouvernementales, ils ont enquêté sur les nombreux conflits d’intérêts qui paralysent toute politique de prévention. Entretien.
Basta ! : Quelle est l’ampleur des maladies qui assiègent nos cerveaux ?
Marie Grosman [1] : Le nombre de malades d’Alzheimer et d’autisme augmente de façon vertigineuse dans de nombreux pays, surtout les plus développés. De 300 000 malades d’Alzheimer en 1994 en France, on en compte environ un million aujourd’hui. Et, si l’on ne fait rien, ce chiffre doublera tous les 20 ans. Le nombre de personnes souffrant d’autisme a été multiplié en France par 17 au cours des cinquante dernières années. On constate également une très forte progression des tumeurs cérébrales chez les enfants (20 % de plus en dix ans). La maladie de Parkinson et la sclérose en plaques, qui concernent respectivement 100 000 et 80 000 personnes, sont aussi en progression. Cela devrait quand même inciter à agir sur les causes de ces maladies !
Roger Lenglet [2] : Toutes les données citées dans notre livre sont démontrées scientifiquement, ce ne sont pas des hypothèses. Nous sommes face à une pandémie neurologique qui ne cesse d’empirer. Les autorités trouvent toujours une explication rassurante à donner. Elles répètent que ces maladies n’ont pas de causes connues, hormis le vieillissement de la population. Mais l’âge est une condition de la maladie et non une cause. La maladie se produit souvent en fin de vie car c’est le temps nécessaire à son expression. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit de pathologies dont le temps de latence est important entre l’exposition aux toxiques et l’apparition des symptômes. Et de plus en plus de jeunes sont touchés par la maladie d’Alzheimer. Entre 30 000 et 50 000 personnes de 13 à 60 ans sont concernées.
Nous naissons et vivons aujourd’hui dans « un monde neurotoxique ». Est-ce, selon vous, la cause principale du développement des maladies neurodégénératives ?
R. L. : On a l’habitude de raisonner sur le mode « pasteurien » : un virus = une maladie. Dans un monde où les produits chimiques sont devenus omniprésents, leurs effets se combinent, et les maladies sont multifactorielles. Mais les principaux coupables sont connus. Grâce à une étude épidémiologique de 1995, par exemple, on sait qu’un taux de 100 microgrammes/l d’aluminium dans l’eau du robinet multiplie par deux ou trois le nombre de cas d’Alzheimer. C’est un facteur puissant qui peut déclencher la maladie. À cela s’ajoute la synergie entre les produits, comme le mercure et le plomb, par exemple, qui aggrave considérablement leur nocivité, comme tous les toxicologues le savent [3].
Les enfants sont-ils particulièrement touchés par les substances neurotoxiques ?
M. G. : L’exposition aux molécules neurotoxiques commence dès le début de la vie in utero. Dans le ventre maternel, la barrière placentaire qui protège le fœtus ne stoppe pas les neurotoxiques, qui ont tendance à s’accumuler dans son cerveau en développement. Mercure, plomb, cadmium, phtalates, pesticides et solvants font partie de cette farandole qui a des effets, notamment sur la thyroïde. Plus ces substances sont présentes dans le cordon ombilical, moins le fœtus dispose d’hormones thyroïdiennes. Cette faible quantité peut entraîner une altération irréversible du développement cérébral. On sait aussi que plus la mère porte d’amalgames dentaires [plombages], plus le taux de mercure dans le cerveau du bébé est élevé [4]. Les mères d’enfants autistes ont été en moyenne davantage exposées au mercure dentaire pendant leur grossesse [5].
Un quart des notices affichent des effets secondaires neurotoxiques : les médicaments sont-ils aussi en cause ?
R. L. : Oui. Même des médicaments contre les affections neurologiques entraînent d’autres désordres neurologiques, et ces effets peuvent être insidieux et durables, surtout après une consommation pendant des mois, voire des années. Ainsi, les antidépresseurs modifient les fonctions cognitives en diminuant la mémoire des faits récents, ils provoquent des tremblements, des difficultés de concentration, etc. Certains malades de Parkinson ont développé la maladie après la prise de médicaments. Quand un médicament pour Alzheimer provoque une « confusion » du patient, on met cela sur le dos de la maladie et pas du médicament. Il faut savoir que toutes les pathologies neurologiques peuvent être induites par des médicaments. Mais cette question est évacuée, comme si le médicament était sanctuarisé. En neurologie, les jeunes praticiens apprennent pourtant que la première question à se poser avec un patient souffrant d’une pathologie neurologique est de savoir ce qu’il a pris comme médicament.
Est-ce lié au fait que ces médicaments représentent un marché en pleine expansion ? 4,3 milliards de dollars en 2009 pour la seule prescription de médicaments pour Alzheimer…
M. G. : Effectivement, les maladies neurodégénératives et neuropsychiatriques constituent un fabuleux marché. Et garantissent un exceptionnel retour sur investissement : 39 % par an, selon André Syrota, directeur de l’Inserm. Pour les pandémies cardiovasculaires, le retour sur l’investissement serait de l’ordre de 37 %.
R. L. : On privatise la maladie en la réduisant à un produit financier outrageusement rentable. Ces médicaments assurent une sécurité sur les investissements totalement incroyable dans un monde en pleine instabilité financière. C’est une véritable marchandisation des pandémies.
Avec des situations de conflits d’intérêts ?
M. G. : L’association Formindep a fait éclater le scandale sur les conflits d’intérêts des experts de la Haute Autorité de santé (HAS), qui ont formulé les recommandations pour les médicaments anti-Alzheimer. Le médecin à la tête de la Commission transparence de la HAS était également rémunéré par des firmes pharmaceutiques, ce qui est interdit par le règlement. Avant même la sanction du Conseil d’État, la HAS a revu sa recommandation sur le sujet.
R. L. : Les acteurs économiques font un lobbying forcené pour maintenir le remboursement des médicaments. Cela signifierait sinon la fin de la prescription et d’un marché. Dans le cas de médicaments inefficaces et dangereux, le corps médical a toujours la même formule : « Le médicament permet d’intégrer dans les circuits de prise en charge les patients touchés. » Sans cela, on ne s’occuperait pas du patient ? Il existe pourtant une prise en charge non médicamenteuse et l’accompagnement nécessaire des malades.
D’où l’importance d’assurer l’indépendance de la pharmacovigilance ?
R. L. : Une vraie expertise du médicament est possible. La revue médicale indépendante Prescrire a prévu tous les scandales sanitaires de ces dernières décennies liés aux médicaments, grâce à ses contre-expertises. Il est essentiel que la Sécurité sociale et l’État, qui disposent de moyens considérables, mettent en place ce pôle d’experts indépendants. Même chose du côté des Mutuelles : elles doivent créer un pôle d’expertise qui leur permettra d’assurer une fonction de contrôle critique face aux médicaments qui ne devraient pas être autorisés et, a fortiori, qui ne devraient pas être remboursés.
M. G. : Nous avons besoin d’experts qui n’ont aucun conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques. On nous répond depuis vingt ans que « les meilleurs travaillent déjà pour des laboratoires » et que cela reviendrait à « se priver de leurs compétences » [6]. En attendant, le travail mené par le Réseau environnement santé, qui a abouti à l‘interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires, montre toute l’importance de l’expertise citoyenne.
Qu’en est-il de la prévention ?
R. L. : Le fait le plus marquant est justement la quasi-inexistence d’actions de prévention, alors que les enjeux sanitaires sont considérables et que la plupart des causes sont connues. Faut-il attendre que la prévention devienne rentable pour la mettre en place ? Nous devons sortir d’une approche exclusivement thérapeutique. Et redévelopper la toxicologie, qui permet d’évaluer les effets des substances sur les organismes vivants et d’identifier les affections qu’elles peuvent entraîner. Les filières de formation à la toxicologie ont été fermées en France alors qu’il faudrait faire le contraire. Les toxicologues sont considérés comme des emmerdeurs qui viennent vous dire : « Le produit pour lequel vous avez un marché fait des morts. »
Comment expliquez-vous que les responsables politiques puissent négliger les causes de l’hécatombe ?
R. L. : Les relations de l’Élysée avec les laboratoires pharmaceutiques conditionnent totalement la politique de santé publique mise en œuvre en France. Le principal conseiller en santé de Nicolas Sarkozy est Arnold Munnich, un généticien dont l’équipe de recherche détient de multiples brevets. On demande aux chercheurs de se concentrer sur les prédispositions génétiques, alors que ça ne concerne pas plus de 3 % des maladies neurodégénératives. Un élément est frappant : le « pantouflage » intense entre les secteurs pharmaceutiques et chimiques, et les postes à responsabilité publique. Le gouvernement Sarkozy a réduit de 5 à 3 ans le délai minimum pour pouvoir rejoindre le secteur de l’industrie privée après avoir occupé un poste dans le secteur public. Le gouvernement est également à l’initiative de rapprochements entre recherche publique et industrie privée, qui permettent aux laboratoires pharmaceutiques de siphonner allègrement les crédits publics alloués à la recherche.
M. G. : Les spéculateurs se réjouissent de cette collusion avec l’industrie pharmaceutique. Et les assureurs privés se positionnent avec appétit sur ce marché : la poursuite de cette politique de l’autruche signifie la mort assurée de la Sécurité sociale et le partage de l’actuel régime obligatoire entre des assureurs privés.
Pourquoi n’y a-t-il pas plus de procès et d’actions en justice dans ce domaine ?
R. L. : Ces procès auront forcément lieu. Pour le moment, les décideurs font barrage. Mais dès la reconnaissance officielle de la neurotoxicité des produits, en particulier celle des médicaments, une brèche va s’ouvrir pour les plaintes des malades. C’est ce qui s’est passé pour l’amiante : 300 000 procès ont été gagnés aux États-Unis, après la reconnaissance de la toxicité de celle-ci.
M. G. : Au niveau collectif, il faut se battre pour que les class actions [recours collectifs, ndlr] soient autorisées, afin de rééquilibrer le rapport de force entre les multinationales, dont les ripostes sont hallucinantes, et les citoyens. La France a envisagé de l’autoriser, sauf dans le domaine de la santé [7]. On en est à une situation où le tabac fait plus de 66 000 morts en France chaque année, et un seul plaignant a perdu. Aux États-Unis, ce sont des États entiers qui ont obligé les cigarettiers à passer des accords.
R. L. : Il y a également des moyens de prévenir l’exposition aux neurotoxiques de façon individuelle. Personne ne peut se protéger complètement, mais des actions sont possibles au niveau de l’alimentation, du jardinage, des téléphones mobiles et d’autres sources délétères pour le cerveau… On peut refuser de se faire poser des amalgames dentaires et exiger des céramiques ou des composites à base de résine. On a mené la révolution pasteurienne, la révolution toxicologique reste à faire. En santé publique, toute prise de conscience est forcément anxiogène. On doit mettre en pratique un nouvel « hygiénisme » qui corresponde à la réalité qui nous entoure. Tout en sachant que, sans action collective, la législation et les normes de protection resteront le fruit des pressions des industriels.
Propos recueillis par Sophie Chapelle
Marie Grosman, Roger Lenglet, Menace sur nos neurones, éditions Actes Sud, 2011, 283 pages.
Notes
[1] Marie Grosman est agrégée de sciences de la vie et de la Terre, spécialisée en santé publique et en santé environnementale. Elle a publié des travaux scientifiques sur les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives. [2] Roger Lenglet, philosophe et journaliste d’investigation, est l’auteur de nombreux livres d’enquête s’intéressant tout particulièrement à la santé, à l’environnement et au lobbying industriel. Il est membre de la Société française d’histoire de la médecine et du comité de parrainage de l’association Anticor (Association de lutte contre la corruption). [3] Toxicologie industrielle et intoxications professionnelles, Robert Lauwerys, éd. Masson, 2007. [4] « Mercury Burden of Human Fetal and Infant Tissues », Gustav Drasch, et al., in European Journal Pediatrics, vol. 153, n° 8, mars 1994, pp. 607-610. [5] « A Prospective Study of Prenatal Mercury Exposure from Maternal Dental Amalgams and Autism Severity », David A. Geier, et al., in Acta neurobiologiae experimentalis, vol. 69, 2009, pp. 189-197. [6] C’est ce qu’a notamment déclaré le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, le 27 octobre 2011 à l’Assemblée nationale. Il s’opposait à un amendement interdisant tout lien d’intérêt aux experts, qui a finalement été retiré. [7] Les sénateurs ont adopté le 27 octobre 2011 un amendement autorisant les associations de victimes d’un médicament nocif à mener en justice une action de groupe, dont pourront bénéficier ensuite tous les patients touchés.Source: Bastamag
Je crois que ce qu’on appelle « enfer » est bel et bien la Terre!
la terre c’est l’enfer « bis » y’en à un pire …
Un enfer pire que la terre, il y a bien que les chrétiens pour se flageller autant…!
« À qui profite l’explosion des maladies neurologiques ? » De fait, tout nous est dit ici : pas besoin d’être grand clerc (et encore moins médecin) pour savoir qu’elle profite à ceux qui allument la mèche, tout simplement.
« Toutes les données citées […] sont démontrées scientifiquement, ce ne sont pas des hypothèses. » Bref, en la matière il n’est d’autre secret que celui de polichinelle. On notera cependant dans cet article quelques « timidités » dans certaines formulations quant à l’interprétation de la plupart de ces données. Le « mercure, le plomb, le cadmium, les phtalates, pesticides, solvants » et autres cochonneries dans tout ce que nous ingurgitons, ce sont là des facteurs archi-connus des spécialistes, qui ont certes leur importance : mais il seraient dommage qu’ils noient le poisson.
Pour ma part, je considérerai que dans un pays se targuant d’être le troisième consommateur du monde occidental de produits plus facultatifs que les premiers, il n’y a pas vraiment de hasard. « Un quart des notices affichent des effets secondaires neurotoxiques : les médicaments sont-ils aussi en cause ? » J’aime bien ce « aussi » qui, justement, ne contribue pas peu à noyer le poisson. Observons déjà qu’un quart seulement des notices affichent ces effets secondaires : faut-il que ceux-là soient si massifs qu’ils en rendissent impossible de ne pas se résoudre à les afficher un tant soit peu ! L’article le souligne bien par ailleurs (à peine en filigrane) : le médicament, ce n’est pas une pomme de terre. Ça rapporte beaucoup plus, ça brasse des enjeux considérables. Mais ce qu’on dit moins -ou très timidement, justement-, c’est que c’est plus souvent qu’on ne croit indifférent à la seule notion de santé… quand il ne lui est pas carrément hostile. [1][2][3]
Pour les scientifiques un peu plus indépendants d’esprit (et naturellement détachés de tout intérêt personnel par rapport à ce fromage juteux), dès lors qu’un médicament est allopathique (par opposition à l’homéopathique), il comporte obligatoirement des effets toxiques, neurologiques ou autres. Le tout est évidemment que les effets bénéfiques l’emportent sur ceux-là. Ce qui veut dire, en attendant, que si les notices étaient véritablement honnêtes et transparentes, ce n’est pas tant un quart qui devrait afficher cet aspect désagréable… que la totalité. Question effets secondaires neurotoxiques, c’est plus vrai encore au sujet des « médicaments »© spécifiques qui vont fiche une brouille infernale dans un domaine de la médecine (?) qui, quoi qu’on s’en prétende, est le plus mystérieux, le plus complexe, et le restera encore un bon bout de temps. Sous couvert de « science »© et de chimie, nous passons là chez des apprentis sorciers et des alchimistes… avec des effets logiques ne devant pas grand chose, par exemple, à l’aluminium de l’eau du robinet. Les effets négatifs l’emportent très largement sur les positifs… ceux-là ne profitant qu’à ceux qui ne les absorbent pas : en bon français, cela s’appelle -au minimum- marcher sur la tête.
« Même des médicaments contre les affections neurologiques entraînent d’autres désordres neurologiques… » J’aime aussi beaucoup ce « même »… ainsi que « d’autres désordres neurologiques ». De fait, on postule ici des « désordres neurologiques » antérieurs. Mais postuler, ce n’est pas diagnostiquer. Parce que diagnostiquer, cela demande de la vérification scientifique et clinique. Entre nous soit dit, y a-t-il beaucoup de patients qui subissent un check up complet avant de se voir prescrire des « médicaments »© de cette catégorie ? On sait parfaitement que dans la vie réelle, l’affaire est bouclée en cinq minutes chrono par une ordonnance… rédigée à 80% des cas par un généraliste, d’ailleurs. Un peu court pour prédéterminer une soi-disant « affection neurologique », non ? Mais suffisant pour la déterminer ensuite, entraînant non plus « d’autres désordres neurologiques » mais un PREMIER désordre neurologique d’ordre éminemment iatrogénique. En bon français, cela s’appelle mettre le doigt dans l’engrenage… et plus que jamais marcher sur la tête.
« Quand un médicament pour Alzheimer provoque une « confusion » du patient, on met cela sur le dos de la maladie et pas du médicament. Il faut savoir que toutes les pathologies neurologiques peuvent être induites par des médicaments. » « En neurologie, les jeunes praticiens apprennent pourtant que la première question à se poser avec un patient souffrant d’une pathologie neurologique est de savoir ce qu’il a pris comme médicament. » Voilà en effet le b à ba : et ce n’est pas moi qui l’écrit ! J’ajouterai simplement que « mettre sur le dos de la maladie et pas du médicament » est le PRINCIPE même de fonctionnement de la « psychiatrie »©. « Effectivement, les maladies neurodégénératives et neuropsychiatriques constituent un fabuleux marché »… pour elle la première puisqu’elle ne vit QUE DE CELA, d’autant que chez elle le dégénératif se confond avec le « psychiatrique »© : dans la phrase ci-dessus, c’en devient presque un pléonasme.
« Mais cette question est évacuée, comme si le médicament était sanctuarisé. » Ici encore, on est bien timide dans le propos. Car le médicament est bel et bien sanctuarisé… sinon un produit dont la toxicité est scientifiquement supérieure à l’avantage (très éventuel) de ses vertus sanitaires ne s’appellerait tout simplement pas un « médicament »©. L’appeler tel contre toute évidence, c’est précisément « permettre d’intégrer dans les circuits de prise en charge ». Ce qu’on ne pourrait pas se permettre avec des POISONS et autres DROGUES dures… qu’il est pourtant dans ses effets, dont on parle abondamment ici et ailleurs. (mais pas assez puisque les limitant pudiquement à « un quart »…) Le « médicament »© est également sanctuarisé parce que cela fait tout de même pas mal de décennies que l’on a fait gober aux gens que n’importe lequel de leurs soucis existentiels était peu ou prou à ranger dans la catégorie « désordre neurologique ». Et hop ! abracadabra, la pilule magique et on n’en parle plus !
« Nous devons sortir d’une approche exclusivement thérapeutique » ? Mais nous en sommes sortis depuis belle lurette !!! Avec tous ces conflits d’intérêts qui nous sont présentés (depuis longtemps : ce n’est certes pas la nouveauté de l’année !), cette sanctuarisation plombante et universelle du « médicament »©, où donc voit-on une approche thérapeutique ??? Approches industrielles, politiques et fortement idéologiques, oui. Pour ce qui est de l’approche « thérapeutique », à moins de considérer que sortir les pieds devant :skeleton: soit une marque de guérison définitive, on se fout littéralement du monde.
« Il est essentiel que la Sécurité sociale et l’État, qui disposent de moyens considérables, mettent en place ce pôle d’experts indépendants. Même chose du côté des Mutuelles : elles doivent créer un pôle d’expertise qui leur permettra d’assurer une fonction de contrôle critique face aux médicaments qui ne devraient pas être autorisés et, a fortiori, qui ne devraient pas être remboursés. » Belles intentions… mais totalement utopiques, parce qu’allant contre les intérêts de tous ces braves gens. Si on devait réellement aller au bout de cette logique, les scientifiques réellement indépendants sont là encore assez formels : il ne resterait plus qu’une INFIME POIGNÉE de médicaments à être autorisés ! Ce qui, en sus, ne ferait guère l’affaire de ce ancer dans le c
Hello,
Je crois que nous commençons à payer le prix de toutes nos expériences visant à surproduire l’alimentation, mais pas que cela, c’est dans tout qu’il fut mis sur le commerce mondial, des produits dont les modifications ou leur élaboration n’ont pas été testées à long terme, en guise d’effets sur la santé.
Bonjour,
très interressant ce que je vient de lire MICHEL! je me pose une question aussi par rapport au vaccin,pourrait’il y avoir une réaction à un medicament si nous avons reçu un certain vaccin?
peut’il y avoir des melange nocif entre deux composant ?
Très intéressant ?… Mais surtout surprenant 😯 : j’étais en effet persuadé d’avoir définitivement perdu ce message tout à l’heure, ayant commis la maladresse de le taper directement sur le site sans l’avoir sauvegardé par ailleurs. :reallypissed: (Le truc à ne jamais faire quand on pond un com. un peu consistant… sauf s’il vous vient une envie furieuse de vous arracher les cheveux !…) Une fausse manip’ et pfuit ! disparu corps et bien. Du coup, je me suis retapé la totale plus ou moins de mémoire. De plus, on a pu observer que ça s’est évidemment terminé en queue de poisson : donc, pardon les moutons pour les éventuelles répétitions… et voici la (nouvelle) version intégrale :
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»À qui profite l’explosion des maladies neurologiques ? » De préférence à ceux qui allument la mèche, non ? De fait, tout nous est dit ici. Et si »les causes sont parfaitement identifiées », on pourra juste regretter que la formulation se fasse un peu timide sur les conséquences. »Toutes les données » sont donc »démontrées scientifiquement, ce ne sont pas des hypothèses ».
Que »mercure, plomb, cadmium, phtalates, pesticides et solvants fassent partie de cette farandole », ce n’est une surprise pour personne. Mais cela vaut sans doute mieux en le disant, et en le rappelant. Maintenant, ils serait dommage que toutes ces cochonneries nous distraient et contribuent à noyer le poisson.
Parce qu’il y a tout de même la question suivante, qui survient : »Un quart des notices affichent des effets secondaires neurotoxiques : les médicaments sont-ils aussi en cause ? » Question qui, à son tour, en suscite une autre… jusqu’à faire sourire au sujet de ce »aussi ». en effet, chez les spécialistes indépendants d’esprit (et détachés de tout intérêt mercantile) soucieux de véritables démonstrations scientifiques –c’est-à-dire ne hissant pas de pures hypothèses au rang de »démonstrations scientifiques »© priées d’être indiscutables-, on sait parfaitement que ce n’est pas un quart des médicaments dits allopathiques (par opposition aux homéopathiques) qui comportent des effets secondaires potentiels, mais la totalité. Simplement, cela reste des médicaments dans la mesure où, sur la balance, les effets bénéfiques l’emportent sur les éventuels dommages collatéraux. Bref, afficher sur un quart des notices des effets secondaires, c’est comme montrer la partie émergée de l’iceberg. C’est encore pire lorsque ces effets sont dits neurotoxiques parce que traitant précisément des maladies dites neurologiques : ce qui sous-entend que l’on »sait » démontrer scientifiquement des maladies de ce type avec autant d’assurance que s’il s’agissait du système digestif ou du système sanguin. Or, c’est loin d’être le cas : pour l’heure, le système neurovégétatif en est à ses balbutiements par rapport au reste… à des hypothèses. Pour ce qui est de la démonstration scientifique, prière de se référer –par contraste- au sujet même de cette note : les maladies neurologiques. »Les autorités […] répètent que ces maladies n’ont pas de causes connues » ? Ben voyons : sûr que l’autruche se fourrant la tête dans le sable ne risque pas de voir la moindre »cause connue » !
»Même des médicaments contre les affections neurologiques entraînent d’autres désordres neurologiques ». Ici encore, le propos est un rien timide : il est cependant assez révélateur… et plutôt euphémique avec ce »même ». On y apprend cependant (pour qui pouvait encore l’ignorer) que les »médicaments contre les affections neurologiques entraînent » des »désordres neurologiques » [1][2][3] : »d’autres » dans le texte. Ce qui présuppose des »désordres neurologiques » premiers. Là-dessus, qu’observe-t-on dans la vie courante ? D’abord, qu’entend-on exactement par »affections neurologiques » ? Bien malin qui ne va pas les confondre allègrement avec ces »maladies mentales » dont on connaît également l’explosion par ailleurs ! Pas grave, répondra-t-on : il existe des »spécialistes »© de la question qui savent nous opérer la distinction aux p’tits oignons. Oui… sauf que 80 % des prescripteurs de ces »médicaments contre les affections neurologiques » sont des généralistes : pas des »spécialistes »©. (ceci en étant encore sympa : c’est-à-dire en imaginant candidement que les »spécialistes »© sont réellement des spécialistes : connaissant leur affaire aussi bien que le système oculaire n’a pas de secret pour un ophtalmo confirmé…) Il semble que le minimum -avant de se faire prescrire quoi que ce soit- serait de subir un check up minimal, non ? Autrement dit : un examen scientifique et clinique. Entre nous soit dit, est-ce bien le cas de la plupart des gens qui viennent se faire prescrire de ces »médicaments contre les affections neurologiques » ? Depuis des décennies, on fait croire aux mougeons que les notions de bien ou de mal sont dépassées : à présent, tout se réduit à de »l’affection neurologique ». Par conséquent, hop ! il suffit d’une pilule magique et ça repart ! Tout cela n’est décidément en rien scientifique… pas même hypothétique : ce n’est rien d’autre que de l’alchimie d’apprentis sorciers. Une alchimie qui rapporte gros… à ceux qui se gardent bien d’avaler la pilule magique.
À ce propos, si ceci concerne encore les mougeons volontaires, il convient de ne pas omettre les involontaires. 70 000 embastillés par an (officieusement pour un oui ou pour un non… mais toujours officiellement au nom de quelque »affection neurologique » fantasmatique), ça chiffre suffisamment pour l’inclure en ligne de compte au sujet de cette redoutable »pandémie » !!! Parce que les »médicaments contre les affections neurologiques », eux, ne font pas de différence entre les uns et les autres… notamment en ce qui concerne leurs effets secondaires neurotoxiques. »Les autorités » trouveront-elles »toujours une explication rassurante à donner à cet égard » ??? Parce que c’est très explicitement sous leur égide –leur cause : parfaitement connue- que ce marché minable est alimenté avec appétit. Ici plus qu’autre part, sûr qu’elles »préfèrent regarder ailleurs ». Il sera toujours temps de dénoncer le gars qui pète les plombs : l’un ou l’autre de ces 70 000 qui, devenu addict sous les effets secondaires neurotoxiques, fera la une des médias après avoir fomenté un crime bien sanguinolent que personne n’aura »prévu ».
»Quand un médicament pour Alzheimer provoque une « confusion » du patient, on met cela sur le dos de la maladie et pas du médicament. Il faut savoir que toutes les pathologies neurologiques peuvent être induites par des médicaments. »(Ce n’est pas moi qui l’écrit…) Ici, on va être moins sympa avec les »spécialistes »©. En effet, supprimons-leur ce principe de fonctionnement basique qui est le leur –mettre sur le dos de la maladie et pas du médicament-, et hop ! nouveau tour de magie : il n’y a plus de »spécialistes »©. Ne restent plus que des »spéculateurs se réjouissant de la collusion avec l’industrie pharmaceutique » : plutôt moins porteur, tant dans un sens commercial que dans une connotation »sanitaire »…
»En neurologie, les jeunes praticiens apprennent pourtant que la première question à se poser avec un patient souffrant d’une pathologie neurologique est de savoir ce qu’il a pris comme médicament. » Ce qui est le b à ba… et devrait l’être hors du champ des »jeunes praticiens en neurologie » : marrant comme on se pose moins spontanément la question au sujet du gars ayant fomenté son crime sanguinolent. On se contentera de se laisser asséner la réponse qui s’impose, puisque »comme par hasard », on apprendra au détour d’une ligne qu’il est »psychiatriquement »© »suivi » : ainsi, au moyen de cette manière astucieuse (bien qu’usée jusqu’à la corde) de mettre sur le dos du malade lui-même et SURTOUT pas du médicament, tout »s’explique », n’est-ce pas… et comme d’hab’, les vraies causes peuvent aller se faire voir.
»Mais (comme les autres) cette question est évacuée, comme si le médicament était sanctuarisé. » Allez : encore un peu, et nous pourrons retirer ce »comme » ! Parce qu’il faut que le médicament soit bel et bien sanctuarisé (remarquons au passage ce terme éminemment emprunté au vocabulaire religieux…) pour que nul ne trouve à y redire lorsqu’il est scientifiquement démontré depuis des lustres que la balance pèse largement plus du côté des inconvénients que des avantages. Il faut qu’il soit vraiment sanctuarisé pour qu’en dépit de ces monumentales casseroles, on en soit encore à »devoir sortir d’une approche exclusivement thérapeutique »… alors qu’on pourrait plus légitimement se demander quand on y est entré ! De l’approche politique, industrielle et fortement idéologique, oui : il suffit de se baisser pour en ramasser des seaux entiers. Mais de l’approche thérapeutique (et exclusive, par dessus le marché !) ! Ne seraient-ce tous les drames que cela entraîne à la chaîne, on pourrait aussi se demander si on ne serait pas en train de nous tourner une caméra cachée ?
»Il est essentiel que la Sécurité sociale et l’État, qui disposent de moyens considérables, mettent en place ce pôle d’experts indépendants. Même chose du côté des Mutuelles : elles doivent créer un pôle d’expertise qui leur permettra d’assurer une fonction de contrôle critique face aux médicaments qui ne devraient pas être autorisés et, a fortiori, qui ne devraient pas être remboursés. » Belles intentions… et encore plus belle utopie : autant demander à tous ces braves gens de se tirer une balle dans le pied ! De plus, si on allait au bout de cette logique… il ne resterait plus qu’une infime poignée de médicaments à être autorisée ! Pauvre AFFSAPPS : elle n’aurait plus qu’à se tourner les pouces… ou pire (pour elle), à être dissoute.
»Le fait le plus marquant est justement la quasi-inexistence d’actions de prévention, alors que les enjeux sanitaires sont considérables et que la plupart des causes sont connues. » Eh bien, forts de la deuxième partie de cette phrase, la première partie est donc inexacte. Parce qu’il existe une action très efficace de prévention, qui ne coûte pas un rond à personne. Cette action consiste à refuser absolument –individuellement et collectivement- la dénomination de »médicament »© à toute saloperie chimique ayant plus que démontré sa parfaite toxicité ; ça aussi, c’est le b à ba : à la portée d’un môme de trois ans. Peu importe que la dite saloperie soit « intégrée dans les circuits de prise en charge des patients touchés » : non seulement cela ne constitue nullement une garantie, mais cela finit à la longue par fournir la garantie inverse !
»Pourquoi n’y a-t-il pas plus de procès et d’actions en justice dans ce domaine ?
R. L. : Ces procès auront forcément lieu. Pour le moment, les décideurs font barrage. » Évidemment qu’ils font barrage, les décideurs ! Toujours la balle dans le pied. En revanche, ici encore, si nous allons au bout de cette logique-là –si nous considérons avec l’auteur que »ces procès auront forcément lieu »–, alors c’est tout bon… pour le bâtiment. Parce qu’il va falloir bâtir des prisons à tire-larigot ! Il serait sans doute plus rapide d’entourer l’hexagone d’un grillage barbelé parsemé de miradors, tant il y aurait fort à faire en matière de justice. D’ailleurs… QUI jugerait ? Des juges ? Combien en reste-t-il, assez indépendants d’esprit pour ne pas se prosterner systématiquement devant un de ces pseudo- »experts »© dont ils sont devenus pathologiquement addicts pour quasiment chacun de leurs procès ? »Ces procès auront forcément lieu ? » Ce serait alors d’un surréalisme torride : comme si on demandait au pyromane de se faire pompier… ou au maquereau de faire justice à ses putes. »Pourquoi n’y a-t-il pas plus de procès et d’actions en justice dans ce domaine ? » Tout simplement parce qu’il n’est pas facile de se trouver en même temps des deux côtés de la barre. Tenons-nous déjà à la prévention suggérée plus haut : ce ne sera déjà pas si mal…
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Pour répondre à présent à Phoenix, tout est possible en effet au sujet d’interactions pas terribles entre un médicament et un vaccin. Concernant celui-ci -dont on sait qu’il offre également matière à du débat ô combien brûlant-, il n’y a pas une virgule à ôter par rapport à ce que j’énonce sur le médicament en général. Cf. le nouveau message ci-dessus ! (dans la version intégrale, c’est mieux… 😉)