Près de 4.000 criminels étrangers qui auraient dû être expulsés de Grande-Bretagne parcourent librement les rues britanniques en toute quiétude, révèle un rapport officiel divulgué la nuit dernière.
Meurtriers, violeurs, pédophiles
Les droits de l’homme et des tracasseries administratives leur auraient permis de recouvrer la liberté alors qu’ils étaient en proie à des ordres de quitter le territoire.Parmi ces criminels relâchés, 3.259 condamnés pour des délits mineurs, mais aussi 429 individus qui se sont rendus coupables de crimes « plus sérieux ». Enfin, 87 de ces repris de justice ont été détenus pour des actes graves: meurtres, viols, pédophilie.
La raison de leur libération des centres de détention est surréaliste. Il a en effet été considéré « trop risqué » de les laisser rentrer dans leurs pays respectifs, ou parce que leur procurer un passeport s’est avéré trop compliqué. La douane britannique ne laissant monter à bord d’un avion que les personnes dûment en règle.
« Droit à la vie privée et familiale »
Autre raison souvent invoquée par les criminels pour ne pas fouler leur pays d’origine: l’article 8 de la charte des droits de l’homme stipulant que tout individu a droit à une vie privée et familiale. Ce droit était à la base destiné aux immigrants qui avaient une femme ou des enfants outre-Manche et leur permettait d’éviter l’expulsion. Mais plus récemment, ce droit a été étendu par certains juges à des violeurs ayant « une vie sociale » sur le sol britannique ou des assassins vivant chez leurs parents.Cette interprétation très laxiste de l’article 8 a évidemment été lourdement décriée par les services de l’immigration. L’Etat a même perdu un procès en appel contre un criminel notoire sujet à l’expulsion. Entre février 2010 et janvier 2011, ce sont 425 prisonniers d’origine étrangère qui ont ainsi évité l’expulsion en appel.
Mesures insuffisantes
Les politiciens britanniques, appelés à intervenir, ont tenté de modifier les lois d’immigration afin de canaliser la portée de l’article 8 des droits de l’homme et que les condamnés ne puissent plus contourner l’expulsion. Ils avancent notamment la portée de leur réussite en ce domaine, précisant que 5.000 criminels étrangers ont pu être expulsés en 2010.Mais le cas des 4.000 criminels relâchés faute d’expulsion et de prise en charge suffisante des condamnés étrangers inquiète l’opinion publique britannique. Le rapport précise également que 1.600 repris de justice dangereux ont été placés en centres de détention pour immigrants après avoir purgé leur peine, et ce pour un coût de 63 millions d’euros par an. Un budget dont le gouvernement britannique ne dispose pas pour encadrer tous les immigrants coupables de délits ou de crimes. Même s’il s’agit de violeurs, d’assassins ou de pédophiles.
Source: 7sur7.be
Tout débloque à une vitesse grand V dans ce monde….
Pour survivre je me demande si faut pas qu’on de tire sur une autre planète non?
quand on pense à tous les civils détenus et condamnés il y a peu suite aux émeutes, pour des motifs parfois hallucinant.. je me demande ce que veut dire le mot justice pour les anglais a présent .. ! :struggle: