Bonne question! sur-pèche, pollution, changement climatique? toujours est il que ce poisson est de plus en plus rare. Quand on pèche au sonar, il y a toutes les chances du côté du pécheur, et aucune du côté des poissons. Et quand on voit des sardines, aussi grosses que des maquereaux, on se demande d’où viennent ces géantes. 🙁 Mais au lieu de pleurer, si on protégeait? ce pécheur tout fier d’avoir péché 50 kg d’un coup, et se plaignant de la raréfaction, n’a pas pour autant laisser les poissons dans la mer, c’est assez paradoxal non? Et l’image est loin d’illustrer la sardine absente ce sont des « loups », bars (n’y voyez aucun jeu de mots 😉 et des dorades (vu leur taille, élevages??). Faudra t-il subventionner les pécheurs en mal de poissons? A moins que l’on veuille justifier le prix exorbitant de ce poisson prisé des méditerranéens. (entre 8 et 10 € le kg 😯 ) Je connais le golfe du Lion, celui de Lyon….. 🙄
Constatée par les pêcheurs provençaux et confirmée par les scientifiques, la très forte diminution des prises de ce poisson pélagique au cours des derniers mois suscite une certaine inquiétude et beaucoup d’interrogations
« Quelqu’un en a ! Un bateau en a ! » La rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre, hier matin, sur le Vieux Portde Marseille alors que les premiers pêcheurs touchaient le quai de la Fraternité pour y décharger leurs prises de la nuit. Effectivement, après quelques recherches, la confirmation de cette nouvelle inespérée est apparue, encore frétillante, sur l’étal du Vincente II.
« Un coup de chance, lâche Raphaël depuis l’abri de navigation où il s’est retranché pour démailler délicatement les poissons, craignant que sa pêche ne prenne un coup de soleil.On travaillait un peu au-delà de Planier et j’ai vu une tache sur le sondeur. J’ai ditaux gars : on cale ici. »
Bien lui en a pris puisque la tache en question était l’écho renvoyé par un banc de sardines. « 50 kg d’un coup, c’est vraiment une belle prise pour un petit bateau comme le nôtre, commente fièrement le patron fileyeur. C’est surtout rassurant parce qu’on n’avait plus vu une seule sardine depuis un mois. On ne sait pas ce qui se passe. Peut-être que l’eau est trop chaude et que les poissons ont la cagne, comme on dit chez nous. Alors ils descendent en profondeur ou s’en vont ailleurs ».Restait à vendre les prises du jour. Et à 10 euros le kilo, soit le double du tarif normal, l’affaire paraissait mal engagée sauf pour l’épouse de Raphaël, bien décidée à récompenser son mari de ses efforts.
« Je ne m’inquiète pas. Je sais que je vais y arriver. J’ai une clientèle d’habitués qui se damneraient pour des sardines. Ils les préparent grillées, à l’escabèche, à la plancha, et sont prêts à mettre le prix pour s’en procurer ». Constatée depuis le début de l’été dans le golfe du Lion et sur l’ensemble du littoral du Languedoc-Roussillon, mais aussi au large du Rhône et jusqu’à la Côte Bleue, la raréfaction de certains poissons pélagiques, comme la sardine et l’anchois, interpelle les professionnels de la pêche et les scientifiques mais aussi bien sûr les consommateurs.
Menée du 27 juin au 1er août dernier, entre Barcelone et Marseille, à bord de L’Europe, le navire océanographique de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), la campagne annuelle d’évaluation des ressources halieutique Pelmed a confirmé la tendance observée depuis 5 ans, à savoir une diminution forte de la partie exploitable du stock de ces poissons.
Ce stock s’est en effet stabilisé à environ 50000 t de sardines et 25000 t d’anchois. Seule la petite sardine, d’une longueur inférieure à 13 cm, semble échapper à cette tendance négative, tout comme le petit anchois. Outre la quasi-absence de gros spécimens, notamment au centre du golfe du Lion, les chalutages expérimentaux montrent également que le nombre de géniteurs s’est littéralement effondré depuis 2008, tandis qu’une nouvelle espèce pélagique faisait son apparition dans la zone : le sprat.
Ce dernier continue de coloniser les lieux où la sardine était présente et son stock ne cesse d’augmenter, passant de 5000 tonnes en 2008 à 8000 t en 2009 pour atteindre 14000 t en 2010. Au point que certains se demandent si les fameuses sardinades qui animent le littoral ne seront pas remplacées un jour par de grandes « spratades » .
Les « sardinades » engloutissent des tonnes de poisson de Méditerranée
En août 1985, c’est un surplus de pêche locale qui a poussé la ville de Martigues à lancer le concept des « Sardinades ». Afin de maintenir un prix minimum à la vente dans le commerce, les nombreux chalutiers du quartier maritime bénéficiaient de subventions pour le rejet en mer de forts tonnages de sardines. Pour ne pas les gaspiller, l’idée est venue de faire profiter la population de ce surplus.
La dégustation était alors gratuite, à raison de cinq sardines par assiette. Seule la boisson qui l’accompagnait était payante. Le succès a été immédiat : 20 173 assiettes servies en un mois ! Un an après, c’est Port-de-Bouc qui, pendant la coupe de France de pêche au gros, lancait la même idée, reconduite dès 1987 pour la semaine de l’Écaille d’Argent.
Les « Sardinades » port-de-boucaines, désormais payantes comme leurs voisines martégales, voient le jour en 1988, 7800 portions étant servies en un peu plus d’un mois. Un quart de siècle plus tard, ces fêtes populaires et gargantuesques sont devenues quotidiennes et déplacent chaque été des dizaines de milliers de locaux et de touristes sur les deux sites dédiés : 50000 à Port-de-Bouc en 2010.
Sans parler d’autres « Sardinades » plus ponctuelles, proposées dans les communes du pourtour de l’étang de Berre ou de la Côte Bleue. Jusqu’aux « Festines » de Fos-sur-Mer. Alors que la sardine se fait de plus en plus rare sur nos côtes, d’où proviennent les centaines de kilos ingurgités chaque soir ?
Depuis trois ans, la famille Martinez, qui tient le restaurant Côté Sud à Martigues, y organise les « Sardinades ». Le fils, Frédéric, est très clair : « Comme la plupart de nos collègues sur le secteur, nous nous fournissons en sardines auprès de la coopérative de Port-de-Bouc. La plupart sont pêchées à Sète, même si deux chalutiers locaux partent aussi en mer. Mais nos sardines sont petites et maigres alors on en prend jusqu’en Espagne ou en Italie ».
Très rarement de l’Atlantique, en revanche, contrairement à une légende tenace. Cet été, Frédéric Martinez constate déjà une hausse de fréquentation de 25% : « En 2010, on a passé 1,2 tonnes de sardines. Si on continue sur ce rythme, on sera à 2 tonnes en 2011 ». À Martigues comme à Port-de-Bouc, les « Sardinades » se poursuivent jusqu’au 28 août. Et il n’y aura pas de pénurie de sardines !
Philippe GALLINI pour Laprovence
Ils vont finir par faire un élevage pour chaque variétés de poissons nourris aux farines animales….
comme vous dites.
Et il donnerons de la farine de poisson génétiquement modifiée aux élevages de poulets etc génétiquement modifiés aussi.
Nous ,nous nous mangerons entre nous.
on doit stopper toute pèche pendant 5 ans pour que les stock se reconstitue, un Bar, ou un loup dans le Sud pond vers sa 5e année de vie, et mets 5 ans a devenir adulte… Personne ne veut ou voudras le faire, donc c’est TRICARD ! On pourrait faire aussi des zones de non pèche, il faudrait qu’elle soit grande la zone et respectée.. Au XiX e siècle a Concarneau il y avait des guetteurs sur la cote, (veuve, mutilé, enfants…) lorsque les banc de Sardines était signalé, tous ce qui flotte allait a la curée… les sardines venaient à la cote Dans le golfe du Morbihan, il y avait des milliers de bateau de pèche, rien que sur un seul modèle le Chasse Marée dit à » 800 bateau de ce type sont inscrit au registre » toutes l’économie de la région en vivaient…. Après la guerre 39/45 les pères nous racontaient : des bateaux rentrant à plein à ras bord en 3 heures de pèche… En une bonne marée on pouvait se payer une toiture neuve : pour une maison de pècheur, pas une villa de Parisien Auteuil, Neuilly, Passy Adolescent on péchait, on gagner notre argent de poche, vente au resto, particulier, avec parfois des pèche miraculeuse. En 2011 comme tout est interdit nos enfants ne peuvent plus faire cela : vendre au resto s’ils avaient la chance une fois de faire une pèche miraculeuse (improbable en 2011) Une pèche miraculeuse pour 3/4 adolescents : 40/80 bars avec du très gros… vendu dans les années 60/70: 100 f l’un au resto pour les plus de 1 kg….. Â 300 maquereau….. une fois seul du bord j’ai fait 88 maquereau en 1 heure, j’avais arrêté a cause d’un problème de transport, le banc chassait encore, la mer bouillonnante, les maquereaux sautaient… je n’ai jamais revu cela…. Pour vous donner une idée des « connards » qui nous dirige J’ai un copain directeur de coopérative de pèche, membre d’une commission qui vas a Bruxelles. Il a reçu un courrier pour venir faire une conférence : dans cette lettre on lui demande de mettre par écrit ses idées, de les développer avec preuves des argumentations…. il doit envoyer le tout 3 mois avant sa conférence. Le jour de la conférence arrive, le prix du gas oil est différent, les prises de poisson ont évolué, les charges ont augmenté, la règlementation a changé, donc il parle selon ses écrit dans sa lettre envoyé il y a trois mois et ne peux s’empécher de dire que ses écrit sont faux puisque beaucoup de chose on changé = Rappel a l’ordre il doit se tenir a se qu’il a écrit, il a donc arrête, puis est venu le tours des Irlandais, Espagnol…. tous ont donc fait comme lui on arrêté en cours le soir tous les péqueux de toutes Nationalité se retrouvent dans un resto a Bruxelles pour décider qu’il ne reviendrait jamais perdre leur temps, par contre mon amis dit « le petit déjeuner et le déjeuner le midi » j’ai jamais vu autant de bouffe en quantité et différence , il en faut pour tous et toutes les nationalité, il dit c’est du gâchis…. Voila comment sont prise les décisions a Bruxelles
Je suppose que comme pratiquement pour chaque info, quelqu’un va trouver le démenti ou l’info contraire sur internet!!
On y trouve tout et son contraire comme ça, chacun croit ce qui l’arrange…. 😈
Quand on racle les fonds marins avec des chaluts équipés de filets pélagiques qui ne font
pas de différence et de sonar ultramodernes. On récupère ce qui est commercialisable et on rejette le menu fretin
à la mer, il ne pourra pas grandir…répété sur les jours, mois, années…Est ce qu’on peut s’étonner??
Où sont passées les sardines? Mais sur les uniformes des soldats, voyons!! 😉