J’avais déjà sévit sur le blog en partageant un sujet sur les ventes privées qui relèvent plus de l’arnaque qu’autre chose, mais voilà que certaines marques ne se limitent pas à ce petit tour d’entourloupe en nous faisant passer des vessies pour des lanternes et de la piètre qualité pour de la qualité « grand-luxe », suivant un rapport de Greenpeace, certains des vêtements que vous achetez sont plus toxiques qu’autre chose… À quoi bon acheter de la marque alors?
Usine textile à Hefei, dans l’est de la Chine, le 12 octobre 2010 Str AFP/ArchivesSANTE – Greenpeace a trouvé parmi les échantillons de vêtements de grandes marques, comme Adidas, Lacoste, Ralph Lauren, des traces d’éthoxylates de nonylphénol, un perturbateur hormonal…
Des traces de substances chimiques toxiques susceptibles de porter atteinte aux organes de reproduction des êtres vivants ont été détectées dans des produits de quatorze grands fabricants de vêtements, a annoncé Greenpeace mardi à Pékin.
Parmi les marques mises en cause par l’ONG de défense de l’environnement figurent Adidas, Uniqlo, Calvin Klein, Li Ning, H&M, Abercrombie & Fitch, Lacoste, Converse et Ralph Lauren. Greenpeace a acheté dans 18 pays des échantillons de vêtements de ces marques, fabriqués notamment en Chine, au Vietnam, en Malaisie et aux Philippines. Puis elle a soumis ces textiles à des analyses.
«Des éthoxylates de nonylphénol (NPE) ont été détectés dans 2/3 de ces échantillons», a expliqué dans une conférence de presse à Pékin Li Yifang, en présentant le rapport «Dirty Laundry 2 (Linge sale)». Les éthoxylates de nonylphénol (NPE) sont des produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques. Déversés dans les égouts, ils se décomposent en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique.
«Le nonylphénol est un perturbateur hormonal», a souligné Mme Li, en précisant qu’il pouvait contaminer la chaîne alimentaire et qu’il s’accumulait au sein des organismes vivants, menaçant leur fertilité, leur système de reproduction et leur croissance. «Ce n’est pas seulement un problème pour les pays en développement où sont fabriqués les textiles», a insisté Li Yifang. «Etant donné que des quantités résiduelles de NPE sont relâchées quand les vêtements sont lavés, ils s’insinuent dans des pays où leur usage est interdit».
Le mois dernier, Greenpeace a rendu public «Dirty Laundry», un précédent rapport qui montrait comment les fournisseurs des grandes marques textiles empoisonnaient l’eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets chimiques.
A la suite de cette publication, les marques Puma et Nike se sont engagées à éliminer de leurs processus de fabrication toute substance chimique toxique d’ici à 2020. En revanche Adidas s’est borné à un «communiqué vague, sans engagement de sa part», selon Mme Li.
© 2011 AFPSource: 20minutes.fr
Vive le naturisme ! Tous à poil !
je site : les marques Puma et Nike se sont engagées à éliminer de leurs processus de fabrication toute substance chimique toxique d’ici à 2020
Ben voyons, 2020 et pourquoi pas 2050 ???
Exactement!!! 2020! On croit rêver! :roll:Boycottons toutes ces marques!!
Faut pas demander ce que contiennent les vêtements bon marchés! 😕
Les colorants peuvent aussi être toxiques, par exemple les colorants noirs.
Il y a aussi la question des vêtements en plastique, qui sont souples grâce à leur plastifiants, perturbateurs endocriniens.
Les marques, c’est comme tout, faut pas acheter aveuglément. Certaines marques ne valent pas leur prix. Je constate par exemple que « The north face » coûte à mon avis deux fois trop cher. Vous payer la broderie qui fait de vous un panneau publicitaire ambulant. 80 € la polaire de 200 gr/m² environ avec capuche, contre 40 € pour une polaire Lafuma en 460 g/m² environ, sans capuche. Une Columbia coûtera 60 €, mais c’est de bonne facture. Pareil pour les chaussures.
Le qualité/prix de The North face est médiocre; c’est pour les pingouins qui veulent passer pour des sportifs de l’impossible en faisant leur jogging en bas de chez eux. Lafuma, c’est pour la classe moyenne. Columbia, c’est déjà pour la petite bourgeoisie qui a des moyens et qui veut de la qualité.